Comment bien choisir son psy pour optimiser la thérapie ? Entre les métiers réglementés, ceux qui ne le sont pas mais nécessitent des diplômes, les charlatans et les méthodes à la mode, difficile de faire le tri :psychiatres, psychologues, psychanalystes, psychothérapeutes, comportementalistes, coaches et autres gourous, pour ne pas devenir un peu plus cinglé, suivez ces conseils élémentaires et en premier lieu : allez-vous TRES mal, moyennement mal ou pas si mal que ça mais avec l’envie de remettre votre vie d’aplomb ?
Le psychiatre
Le seul de la liste à être médecin. Il a suivi un cursus classique puis a fait une spécialisation en psychiatrie de quatre ans. De fait, il est rigoureusement le seul à pouvoir prescrire des médicaments. A mon humble avis, c’est une bonne chose car les généralistes qui distribuent les psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères) comme des bonbons aux plantes est une hérésie. Ils ne sont pas formés pour ça, certes ils connaissent les molécules mais pas assez leurs patients et leurs pathologies. Pour en revenir aux psychiatres, comme tout spécialiste, leurs honoraires sont libres mais une partie peut être prise en charge par la Sécurité Sociale et le reste par une mutuelle bien choisie.
Le psychiatre a deux voies principales qui s’offrent à lui : d’une part, il peut approfondir sa spécialité pure et soigner des cas graves comme des schizophrénies, des comportements compulsifs, des addictions et les séances seront à base de dialogue et de prise de médicaments. D’autre part, il peut se spécialiser en psychanalyse en entamant lui-même une analyse en partie didactique (où il apprend ce métier) et décider, selon la pathologie de son patient, d’utiliser l’une ou l’autre des thérapies.
Bon à savoir : d’anciennes méthodes refont surface comme la sysmothérapie (ou plus "barbare" : les électrochocs) pour les dépressions sévères.
Le psychologue
On le trouve en milieu hospitalier ou dans des cabinets privés. La profession est strictement réglementée : un psychologue n’a le droit d’exercer sous cette appellation que s’il est titulaire d’un DESS (Bac +5) de psychologie clinique. Il ne peut en aucun cas délivrer d’ordonnance et les séances sont généralement fondées sur le dialogue. Ne rêvons pas, si vous cherchez de l’empathie, c’est rarement là que vous la trouverez. Mon expérience en milieu hospitalier psychiatrique m’a montré des gens froids et détachés, qui n’avaient aucune scrupule à balancer des "Mais enfin secouez-vous !" à des dépressifs suicidaires. Bien évidemment, il n’est pas question de faire une généralité mais de vous éviter de passer par la fenêtre après une séance ratée…
Si vous décidez, pour des questions financières (les psychologues ne sont pas remboursés, comme tous ceux que nous verrons plus bas) de consulter dans un CMP (Centre Médico Psychologique), vous pourrez bénéficier de la gratuité des soins ou d’un remboursement en justifiant de vos moyens.
Le psychanalyste
Le manque de réglementation nuit énormément à cette profession, pourtant fort noble quand le cursus est correctement réalisé. Il existe des Bac + 5 dans deux universités parisiennes et d’autres en province, où les élèves "sérieux" font des stage en hôpital psychiatrique et surtout suivent une analyse didactique d’une durée de 5 à 10 ans. En fait, aucun psychanalyste ne devrait avoir le droit de poser sa plaque s’il ne s’est pas lui-même allongé sur le divan.
Une cure analytique est longue et peut être douloureuse car elle ramène à la surface des douleurs souvent oubliées, "refoulées", des souvenirs anodins mais pourtant traumatisants etc.
Le rôle du psychanalyse est principalement de vous écouter. Contrairement à une idée reçue, il ne fait pas sa liste de courses et ne joue pas non plus au Sudoku pendant que vous parler. Il prend des notes et vous fait développer ce qui lui semble intéressant. Il accordera une grande place aux rêves, vous guidera à travers des associations d’idées pour trouver ce qui s’est passé hier pour vous faire si mal aujourd’hui.
Non remboursé et souvent cher, un bon psychanalyste adaptera ses tarifs à vos ressources mais ne peut vous accorder la gratuité, la somme d’argent versée, même symbolique, est importante dans la thérapie. Tous les psy ne vous voient pas comme un porte-monnaie sur pattes et ne roulent pas dans des voitures de luxe !
Le psychothérapeute
La profession est a été réglementée en juillet 2004 du fait d’abus trop nombreux. N’importe qui pouvait jusqu’ici décider de se déclarer psychothérapeute sans le moindre commencement de formation psy. Aujourd’hui, une formation est obligatoire ainsi qu’une inscription au registre des psychothérapeutes. On respire ! Mais l’Europe est à la traîne et un plombier peut poser sa plaque quand il veut…
S’inspirant très largement de la psychanalyse, on retrouve en psychothérapie la thérapie familiale, l’analyse en face à face, le psychodrame ou encore l’analyse sytémique (consistant à corriger les "dysfonctionnements" individuels ou familiaux, un peu comme la Gestalt thérapie), l’hypnose…
Pêle-mêle…
Le but étant de se sentir mieux, la fin justifie les moyens. On pourra alors essayer la sophorologie, le rêve éveillé, la musico, la danse ou l’art thérapie, la relaxation simple, la zoothérapie (un autre article se penchera sur le pouvoir extraordinaire de la "ronron thérapie" que connaissent bien les propriétaires de chats !), la thérapie par le rire… A chacun de voir midi à sa porte !
Attention toutefois..
Qui n’a jamais reçu de prospectus promettant monts et merveilles, une meilleure santé, une belle vie bien équilibrée, de l’argent à foison juste en venant assister à une "petite" conférence ? La dérive sectaire n’est pas loin. Au début, on vous aime, on vous chouchoute, on fait de vous la personne la plus importante du monde et comme vous êtes vulnérable (sinon vous auriez flairé le pièges et n’auriez jamais mis un orteil dans cette salle !), ça marche. Au début, tout est beau et gratuit. Et puis on vous fait comprendre que "l’association" a besoin d’argent et qu’avec tout ce qu’elle fait pour vous, faire des dons (de plus en plus importants de préférence) serait la moindre des choses… Vous sombrerez vite alors que vous ne souffriez que d’une petite déprime saisonnière…
Vous avez toutes les cartes ou presque en main. Un petit "truc" : un bon psy ne fait jamais payer la première séance, méfiez-vous donc de ceux qui vous présentent la note au bout de 30 minutes. Enfin, n’hésitez pas à changer : on ne trouve que rarement "le psy de sa vie" la première fois, changer de thérapeute n’est pas un échec, si vous n’êtes pas à l’aise, fuyez. En parlant de fuite : évitez de poser un doit au hasard dans les Pages Jaunes. Un "bon", c’est le bouche à oreille qui vous en parle.
Bon courage !!!
[b][/b]Cet article est très clair pour moi et bien expliqué !En effet,les gens ne savent pas(souvent) ce que c’est que de faire une « thérapie » La plupart d’entre eux veulent des « conseils » et n’imagine pas que c’est un travail (un long travail) à faire sur soi même.Et ,en « thérapie » le temps n’existe pas,c’est pour cela que l’on est parfois découragé!Il y a le temps pour dire,pour exprimer,le temps pour comprendre,le temps pour dépasser et il est difficile de juger soi même » l’évolution de ce temps ». Mozarine.
Notre pervers national, expert psychiatre auprès des tribunaux, a donc fini par faire appel de la décision de la Chambre disciplinaire de l’Ordre départementale des médecins. En vérité, il l’a fait CONTRE MOI et pour gagner du temps, se faire encore et toujours passer pour une victime, lui qui connaît depuis 25 ans les décisionnaires en matière judiciaire et tous les journalistes qui font la pluie et le beau temps dans leur presse…
Il s’agit pour nous de faire montre de derniers gros efforts car je risque trois ans fermes pour …quelques cartes postales faits pour lesquels j’ai déjà été emprisonnée…6 mois !
Notre seul grande force, c’est d’inonder le plus de sites possibles de mopn histoire, y compris avec pièces attachées pour preuves.
Il m’arrive une très grosse injustice. Pourriez-vous en faire part et poster ce qui m’arrive;
En vous remerciant d’avance.
Voici un site (qui n’est pas le mien) où vous trouverez des éléments de l’affaire :
http://lesboseparatiste.canalblog.com/archives/2009/11/30/15988539.html
Et si vous m’expliquiez en privé, Brigitte ?