Quel est ton secret ?

 

  

J’ ai rencontré quelqu’ un,                                           

 

Au mois de Mai, par un beau matin

Qui cultivait son jardin,

Avec acharnement, mais en vain.

Il se dégageait de sa personne,

Bonté, Beauté et gaieté.

Le succulent soleil  donne … 

 

Certes il cultivait son jardin ?

Mais de son regard certain,

Il lorgnait au loin …

Avec la foi de certains lendemains,

Sans oublier Kaori, Mamadou, Marie et les siens, 

Il vagabondait dans un décor de foin. 

 

Il n’ était pas qu’ humain, il se déclinait en mutant

 

Sobre réveil qui résonne,

Éternelle heure qui sonne ?

Bonjour Ma Dame, si bien séante,

J’ ai rarement parcouru plume si insolente, 

A vous les mille senteurs fleuries,

Au pied de votre hôtel béni. 

 

 

Depuis notre dernier été,

Vous êtes restée majestueuse,

Et vos contours ne se sont point fanés …

Adieu la vie, bonjour l’ amour,

Roucoulez tendrement au point du jour,

Pour raviver votre flamme religieuse !

 

Quel est donc notre vrai jardin ?

Est-il celui qui fait l’ objet de tant de convoitises ?

Est-il celui qui brille de mille feux ?

Pour côtoyer le goulu gratin ?

N’ est-il pas plutôt, celui qui se cache …

Celui qui ne se consume, mais celui qui se détache ?

 

Pourquoi s’ abreuver à tant de bêtises ?

 

Nous pouvons toujours le chercher ?

Il ne se laisse point accaparer !

Bien caché, qu’ il est,

Qu’ il n’ est pas si aisé de le déceler …

Et pourtant, dans une logique bien agencée,

Il s’ accroche à notre coeur bien balancé,

 

Pour nous livrer tous ses Bienfaits ! …

 

Merci d’ avoir fait si belle connaissance,

Telle se nomme ma noble sentence.

Oh, ce jardin intérieur qui fait mon bonheur,

Et qui me protège de toute rancœur,

En effet, je viens de me trouver…

Au sommet de ce rebond doux, et éveillé ! 

 

Merci à vous, imprévisible Providence,

 

De vous loger ainsi parmi nous;

Sans le moindre remous, 

Vous nous accordez cette chance, 

Pour percer ce mystérieux secret,

Enfoui dans nos visqueux marais,

Ces bras interminables, qui dégainent du sable …

Pour nous conter l’ ineffable, à la barbe du palpable,

 

Et qui nous tendent déjà la clé ? …

 

Il est temps maintenant, de jeter les dés …