Le mort saisit le vif…
H. Troyat en avait fait un roman, l’Institut Pasteur vient d’en faire une nouvelle version, nettement plus positive. Mon ignorance en la matière n’interdit pas d’apprécier les avancées de la médecine.
Pour des réparations essentielles du corps humain, les recherches se sont tournées vers l’embryon. Cela relevait d’une logique bien compréhensible. Les cellules souches étaient nombreuses à l’origine de la vie. En récupérer quelques unes pour qu’elles profitent à d’autres méritait des recherches soignées. La rareté des tissus sur lesquels étaient prélevées ces cellules était le principal écueil rencontré.
Cette fois, les chercheurs sont allés en quête de cellules souches à l’autre bout de la vie. La démographie leur est favorable. Le nombre de morts annuels est évalué. Leur variété est totale.
Jusqu’à présent, une fois la mort déclarée, quelques organes pouvaient être prélevés dans l’immédiateté sur le corps de ceux qui avaient accepté les dons d’organes. Il valait mieux compter sur des morts accidentelles que naturelles pour avoir une chance de succès.
Désormais, si l’on en croit cette information, les possibilités augmentent grandement. Plus de 15 jours après un décès, on peut extraire des cellules souches, enkystées, qui peuvent reprendre vie après culture et permettre un nouveau développement d’organes dans un autre corps.
C’est une découverte remarquable qu’il faut saluer avec enthousiasme.
Mais en plus des espoirs que cette annonce fait naître, nous devons revoir notre conception de la mort et son immédiate suite, telle que la nature l’a programmée.
La fin de vie, constatée, n’éteint pas toutes les cellules jusqu’à leur disparition plus définitive. Des ressources durent plus que le mécanisme qui les utilisait. Pour le cas où ! A titre conservatoire !
Le bout du tunnel est légèrement allongé. Non que l’immortalité se rapproche de nous mais plutôt que la transition est moins brutale que nous le croyions jusqu’à maintenant. Une solution de continuité apparaît et nous devons en tenir compte dans nos réflexions sur ce sujet, ô combien, sensible et grave.
Ne rêvons pas, mais apprécions cette avancée de la connaissance.
Une bien bonne nouvelle ! La science avance ! Comme vous l’avez si bien dit dans votre article, il faut saluer cette découverte !
[quote] Le bout du tunnel est légèrement allongé. Non que l’immortalité se rapproche de nous mais plutôt que la transition est moins brutale que nous le croyions jusqu’à maintenant. Une solution de continuité apparaît et nous devons en tenir compte dans nos réflexions sur ce sujet, ô combien, sensible et grave[/quote]
oui la science avance mais l’homme ne sera jamais immortel,c’est une utopie!
Mozarine, et c’est une avancée positive!