A quelques jours du RIO+ 20, alors que les principales avancées de Kyoto sont menacées, plusieurs pays sont menacés de disparition dans un futur… pas si lointain.
En 20 ans, 25 millions de personnes ont fuit des catastrophes naturelles.
Aujourd’hui, le réchauffement climatique menace l’existence physique d’une bonne dizaine de pays d’ici 2050.
Principale zone visée : les îles du Pacifique menacées par la montée des eaux liée au réchauffement climatique. Mais aussi une dizaine de mégalopoles en Asie et aux Etats-Unis. Des villes comme Dunkerque pourraient être également touchées d’ici la fin du siècle.
Les îles Kirabati
Ce micro-état du Pacifique, est l’un des plus menacées par le changement climatique (lire à ce sujet la note du
blog écologie du monde).
Des villages ont déjà été déplacés pour fuir la montée des eaux. Les ressources en eaux potables ont déjà été anéanties par l’eau salée. La multiplication des inondations détruit peu à peu les cultures arables.
Et les terres les plus hautes de cet état composé de 33 atolls ne sont plus distantes que de deux mètres du niveau de la mer.
Que fera-t-on des 100 000 habitants des îles Kirabati ?
Le Tuvalu
Ce micro état situé à proximité de la Nouvelle Zélande et de l’Australie pourrait être engloutit sous les eaux d’ici 2050 (lire la note du
blog good planet). Sur ces 9 attols coralliens, le point culminant ne se situe plus qu’à 5 mètres du niveau de la mer.
Que fera-t-on des 11 500 habitants du Tuvalu lorsque ces îles seront invivables ?
On pourrait poser la même interrogation pour les îles Tonga, les Maldives, les îles Cook, les îles Marshall ou les îles Salomon, toutes directement menacées par la montée des eaux…
Pour l’instant, seule La Nouvelle Zélande a fait un premier pas en acceptant d’accueillir une partie des habitants de ces territoires promis à l’engloutissement.
Depuis 2001, 75 habitants du Tuvalu et 250 des îles Tonga peuvent recevoir chaque année le statut de résident néo-zélandais.
C’est peu, mais cela pose tout de même le principe d’une responsabilité écologique des pays industrialisés envers des micro-états peus industrialisés, qui n’émettent donc pratiquement pas de CO2.
Les mégalopoles :
Parmi les 250 millions de personnes menacées par le changement climatique, les habitants de Bombay, Calcutta, Shangai, Bangkok mais aussi de Miami, seront les plus menacés par la montée du niveau des océans de 0,5 mètres d’ici 2070.
Que fera-t-on des 150 millions d’habitants qui habitent des villes côtières menacés par la montée des eaux ?
Si les prévisions d’une montée des océans d’un demi mètre d’ici 2070 sont les plus souvent citées, certains climatologues parient sur une hausse d’un mètre d’ici 2100.
Si ce scénario noir se réalisait, des grandes villes comme New York ou Londres, mais aussi des villes comme Dunkerque ou des zones comme la Camargue seraient directement menacées. Elles devraient investir des centaines de millions d’euros en digues et autres protections pour se protéger.
Plusieurs îlots du Pacifique envisagent déjà de construire sur des îles artificielles dont le coût est estimé à 2 milliards d’euros.
Et l’on ne répondra pas à la problématique de disparition ou de l’inondation de certains territoires en se pinçant le nez l’air de dire « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Cette fois-ci, il faudra bien se poser la question de la responsabilité des pays industrialisés dans les réchauffements climatiques générés par les émissions de CO2. Autant dire que le coût humain et financier sera probablement supérieur à la mise en place d’une politique économe en rejets de CO2.
A quelques jours du Rio + 20 , des hommes en gris nous parlent d’impératifs sociaux liés à la crise qui nécessiteraient de mettre en parenthèse les mesures environnementales contraignantes.
Mais devant la catastrophe annoncée et les coûts prohibitifs engendrés par ces cataclysmes, qui peut encore soutenir que des mesures restrictives de protection de l’environnement seraient économiquement déraisonnables ?
« Tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, l’humanité sera confrontée au problème global de sa survie » D’après le livre socio-sentimental « les corps indécents ». Quelques années encore et cette affirmation deviendra bien vite une réalité. Peut-être même plus tôt qu’on le pense.
Voilà une belle problématique….ceci dit les iliens ont aussi une part de responsabilité , ils importent énormément de produits par bateau ou par avion.
Sans parler du tourisme dans les îles est loin d’être écologique!!!!!!
[b]Une nécessité s’impose , c’est la décroissance démographique…sujet tabou s’il en est…[/b]
(On plaint beaucoup les Japonais à ce sujet mais …. ils ont d’autres atouts…
[url]http://ecolonews.blog.fr/[/url]
La décroissance démographique ne doit pas être un sujet tabou. À l’instar de la Chine qui l’applique depuis l’époque de Mao, nous devons effectivement y réfléchir.
Pour faire d’une pierre deux coups, je propose que nous accueillions 10 % de ces réfugiés climatiques (cela nous mettrait en position n° 1 en Europe) tandis que nous n’aurions plus que le droit de l’enfant unique !
Non, pas sur la tête, je plaisante…
Mais on fera comme en Afrique quand il y a trop de monde ! Un massacre de quelques millions.
Ils vont être où, les réfugiés ?
Maldives ?
Ils n’ont pas de bateau. Il suffit d’attendre un Tsunami, et on n’en parle plus.
Bengladesh ?
Des pauvres ! Pas grave : on met une cloture électrifiée sur la frontière avec l’Inde, et ils se débrouillent.
Bon, ça en fait déjà 120 millions en moins.
En Europe, on fera des digues.
La solution la plus évidente pour les réfugiés , ….c’est de coloniser le continent de plastic qui est en train de se former dans le Pacifique (un phénomène entièrement naturel !)
Ces chanceux vivraient sur une mine d’or, plus fort que l’or noir, l’or transparent …..Une ressource inépuisable!