Le plus souvent, la naissance d’un bébé s’apparente à un épisode unique accompagné d’une joie intense, parfois à un événement habituel, surtout quand il ne s’agit pas de la première naissance.

 Cependant, il existe des mères, ayant perdu leurs premiers fruits d’amour, qui arrivent péniblement à se réveiller de leur épouvantable songe. C’est ce qui est arrivée à ma très chère amie.

C’était l’expérience la plus bouleversante de toute son existence. Elle l’a porté pendant neuf mois, elle a entendu ses premiers cris, ses premiers pleurs, elle était dans ses bras… Mais hélas, sa joie s’est éteinte quelques heures après sa naissance. Mon amie a perdu son deuxième fruit d’amour. Un petit ange qui n’a pas vécu plus d’une matinée.

 Quand ça s’est arrivé, elle n’y croyait pas ou du moins, elle ne voulait pas le croire. Elle disait qu’elle a entendu son bébé et ce qu’on essaie de lui dire était juste un mensonge pour lui faire du mal. Ça ne peut pas être son bébé à elle mais peut être de quelqu’un d’autre. C’était un moment difficile à vivre.

  Quand elle a été convaincue, son cœur a failli s’arrêter. C’était le choc de sa vie. Elle revit cette tristesse à chaque fois qu’elle entend parler de la naissance d’un bébé. Tous les mots de la terre ne sauront pas décrire la peine et la terreur qu’elle a vécues lors de sa deuxième grossesse.  

Malgré tout, la vie ne s’arrête pas à la perte d’un être cher, il faut garder espoir et se dire que nous ne sommes pas responsables. C’est le destin qui a le droit d’emmener ou de garder nos enfants.

Pour surmonter ce genre de douleur, la compassion et  l’amour de l’entourage sont primordiaux. Mettre la maman en confiance, c’est déjà l’aider à vaincre son effroi. Grâce à ceci,  mon amie a eu la chance de pouvoir surpasser ces idées noires qui la hantaient.  

Il ne faut assurément pas abandonner une future mère dans une telle situation. Ce serait l’une des expériences les plus invivables que puisse connaître une femme. Il faut plutôt l’accompagner et l’aider à accepter cette dure réalité.