Le jugement est tombé, hier à la cour d’assise du Val d’Oise, le meurtrier présumé d’une jeune fille dans le RERD  est condamné à la réclusion à perpétuité.

 

Les faits remontent au 25 novembre 2007, une jeune femme se faisait poignarder d’une trentaine de coups de couteaux dans une rame du RER, sur la ligne jugée la plus dangereuse, la D.

Courageuse, elle a tenté de se débattre alors que l’homme essayait de la violer. Ce dernier, blessé par les coups de la victime, s’est vengé en la poignardant.

Pas à son premier coup d’essai, Thierry Deve-Oglou, 46 ans, avait déjà été condamné pour le viol d’une femme en 1995.

C’est le 15 décembre 2010, plus de trois ans après le drame, que l’homme est enfin jugé. Le verdict est sans appel, réclusion à perpétuité avec une période de 22 ans de sureté.

Trois ans de calvaire pour la famille. Trois ans, n’est-ce pas une éternité pour juger un meurtrier  récidiviste? Ne devrait-on pas revoir le fonctionnement de la justice ? Est-ce vraiment nécessaire d’attendre autant de temps pour infliger la prison à perpétuité à un homme qui ôte la vie d’autrui ?

Dans le train, en voiture avec le car-jacking, ou dans n’importe quel autre moyen de transport urbain, l’insécurité fait rage. Désormais, se sentir en confiance est un luxe.  Quelles sont donc les solutions pour se déplacer sans craintes de se faire agresser, au pire, assassiné ?

Chacun devrait y mettre du sien.

Cette affaire dans le RERD relance le débat sur la récidive criminelle, objet de plusieurs lois depuis 2007. La justice devrait donc repenser son fonctionnement mais elle n’est pas seule fautive. Les sociétés de transports en communs, sont aussi blâmables et leurs systèmes de sécurité devraient être renforcés ! Bien entendu il n’est pas envisageable de poster un agent à chaque rame de chaque RER ou bus de chaque ligne. Quoi que… au train où vont les choses, on y parviendra peut-être un jour !