Quand l’image des Femen s’écorne

 Il y a des combats qui sont perdus d’avance. Celui des Femen et de leur mouvement prônant le « sextrêmisme » est un exemple criant. Certaines femmes appartenant au mouvement s’en sont rapidement éloignées comme Amina Sboui, « la Femen tunisienne » dont le cas a été largement médiatisé ces dernières semaines. Pointées du doigt pour leur manque de courage réel face aux injustices et aux discriminations dont sont victimes les femmes, les Femen avaient en la personne d’Amina, une représentante parfaite pour relayer leurs messages, mais la haine des religions et notamment de l’Islam ne passe pas dans une Tunisie qui respecte encore certaines valeurs ancestrales.


 

 


 Tronçonner des croix, hurler seins nus dans les églises et les mosquées ne passe décidément plus. Après avoir suscité une vraie curiosité, le groupe de féministes ukrainiennes, financé par on ne sait pas vraiment qui, éveille plus la colère que l’intérêt ou l’approbation. Faisant fi de la culture, des valeurs et des idéaux partagés par les populations des pays dans lesquels elles viennent crier leur haine de l’autre les Femen ont réussi à se faire détester en temps record. Les actes condamnables (moralement et judiciairement) ne se comptent plus tant les dérapages sont nombreux. Il faut dire qu’à force de ne rien respecter, bien des actes commis tombent sous le coup de la loi.

Amina Sboui, elle, a fini par ouvrir les yeux. Ce ne sont pas les quelques semaines d’incarcération qui ont poussé la jeune femme à s’affranchir de la tutelle d’Inna Shevchenko, mais bien l’islamophobie dont ont fait preuve les militantes à plusieurs reprises. La désormais ex-Femen a exprimé son dégoût dans les colonnes du et même si Amina Sboui n’est en rien un modèle à suivre pour les femmes et la jeunesse en général on ne peut que saluer sa décision de quitter le mouvement. 

La haine de tout, la haine de tous 

Le problème avec un groupe comme les Femen c’est qu’au nom de leur sainte croyance dans le sextrêmisme, elles oublient d’aimer et tout simplement respecter l’autre. Nées dans une Ukraine en pleine mutation à la suite de la chute de l’URSS, les Femen n’ont ni repères ni idées véritables. Contrairement à leur pays qui travaille d’arrache-pied sous la houlette de Viktor Ianoukovitch vers un, les Femen n’ont qu’un seul agenda en tête : désacraliser, humilier et bafouer ce qui fait de l’autre ce qu’il est. Normal qu’avec un tel comportement les Femen soient de moins en moins bien accueillies que ce soit dans les rues de Tunis, de Paris ou de Kiev. 

L’absence sidérante de programme un tant soit peu crédible et dénué de ce sentiment de haine que les Femen se plaisent à exporter fait du combat prôné un échec certain qui sera envoyé directement dans les oubliettes de l’Histoire. A force de professer la haine et le mépris de tous à la moindre occasion, il n’est pas étonnant de voir ces féministes de 3e zone perdre rapidement leurs soutiens. Dommage qu’il y ait toujours quelques obscurs mécènes prêts à financer une poignée d’hystériques qui foulent au pied toutes les valeurs qui se dressent contre elles. Religieuses ou laïques, toutes les opinions qui ne rejoignent pas la vacuité des positions des Femen doivent être violées. Pathétique système de pensée qui ne mènera, c’est certain, qu’à un cuisant échec. 

2 réflexions sur « Quand l’image des Femen s’écorne »

  1. [quote]ontre Religieuses ou laïques, toutes les opinions qui ne rejoignent pas la vacuité des positions des Femen doivent être violées. Pathétique système de pensée qui ne mènera, c’est certain, qu’à un cuisant échec.[/quote]

    exact c’est un échec!

  2. A partir du moment où elles se sont mises à défendre d’autres causes que la prostitution et le viol en Ukraine, leur sort était scellé !

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