On ne parle que de ça, on n’écrit que sur elle (enfin, quand il n’y a pas de catastrophes naturelles..). La Crise, naturellement ! Elle détonne, elle étonne… Et pourtant…. Comme disait Haroun Tazieff, on aurait pu prévoir et anticiper… (mais bon, un fois que la "chose est faite" et que tout a déjà "pété", c’est un peu facile !?)
Emprunts, surendettement, Re-emprunts (car il faut bien rembourser l’emprunt n°1)… On Crise, on s’enlise, on perd sa mise, ah, là, on gèle! c’est la banquise! Qu’on se le dise, à vouloir tout, tout ce qui est nouveau, ce qui nous parait "mieux", tout ce qui est "dans le vent", eh bien, on finit par ne plus avoir le vent en poupe….
La Société de Consommation et de permissivité à outrance, voilà où ça nous mène.. Rajoutons à cela les agissements de quelques lascars qui pour se créer des sensations, ont fait joujou avec notre pognon… Et jeux sont faits.. Y’en a qui touchent le Jackpot, et d’autres qui n’ont pas de pot..
Sans transition (enfin, si quand même, il y a un rapport )… J’ai trouvé dans un vide-grenier (Oui, vous savez? Ces vastes rassemblements qui prolifèrent et où l’on peut trouver tout et n’importe quoi pour "pas cher") un parchemin où était inscrit ceci, et dont le titre était : "Une histoire sans fin" :
Les chiffons usés font le papier
Le papier fait la monnaie
La monnaie fait les banques
Les banques font les emprunts
Les emprunts font les mendiants
Les mendiants font les chiffons
Les chiffons usés font le papier..
Etc. Etc..
Cette histoire sans queue ni tête est traduite d’un texte anglais du XVIIIème siècle..
Alors, revenons peut-être aux Fondamentaux. Echangeons! échangeons avec nos voisins, échangeons des paroles, des choses, des biens. Troquons notre désir de tout et ce parfum de "moins bien" contre des besoins justes vitaux et des plaisirs simples..
Finalement, comme le disent mes parents,"Avant", ce n’était pas si mal.
[b]Il n’y a aucun exemple dans l’Histoire de monnaies qui ne soient pas tombées en faillite et ce, d’aucunes civilisations jusqu’à aujourd’hui.[/b]
J’aime beaucoup votre article, en effet de tous temps l’histoire se répète inlassablement… Bienvenue sur le site et bonne journée!
Guylaine
Jadis l’histoire avait le même fond, la différence et qu’aprés les état montraient du doigt les autres pays et se mettaient en guerre pour tromper leur peuple, et les affaires reprenaient pour les mêmes.
Le monde est monde et la crise est mondiale, et donc les dirigeants même tous ensemble dans leur G20 (G pas plus d’idée avec 19 autres…) ne changent plus rien à un système financier que désormais même des banquiers moyens ne suivent plus par le fait que des ordinateurs gèrent les échanges encore mieux que leurs traders de ces dernières années. Toute somme injectée désormais sur le marché entre dans ces machines qui rebondissent à la vitesse de la micro seconde sur les ventes et les achats et placements et ainsi peuvent extraire la moelle essentielle de l’économique en quelques heures chaque jour, essence qui n’arrive plus vers les entreprises, les petits porteurs, bref l’économie réelle.
Le prochain boum ne peut même pas se percevoir sur un plan militaire dans la logique, à moins d’aller combattre les autres sur Mars si nous les trouvons rapidement…
Le système s’emballe par lui-même, il éclatera par lui-même, la question qui fait peur à tous c’est quoi ensuite comme base de reconstruction dans une société uniformisée mondialement qui depuis toutes les civilisations passées avait comme base l’égoïsme humain ?
A méditer sur ce que serait éventuellement un XXIéme siècle enfin spirituel. (J’ai dit spirituel et non religieux, soit avec plus d’esprit et d’êtres que de matière et d’avoirs…)
PH