Après des années de règne sur terre, l'homme est-il l'égal ou l'inférieur de la femme ?
Depuis les montées du féminisme, on observe un accroissement de la souffrance des hommes, un taux de suicide des plus élevés, et surtout, une révolution masculine.
L'homme n'est plus le Ken avec les gros muscles et l'aspect protecteur envers sa Barbie. Il est devenu démoralisé, soumis et déboussolé. C'est inquiétant de voir qu'au Québec, nous sommes les gens au monde ou on manque de rien et notre taux de suicide est un des plus hauts au monde, en particulier chez les hommes et les jeunes garçons. D'après les articles parus dans la revue L'actualité, le déclin de l'homme dans la société québecoise est à son apogée. Voyons en survol les possibles causes de ce fléau.
En fait, premièrement, suite à la valorisation de la femme dans la société , l'homme a paru divulger une mauvaise image. Celle-ci le trahira surtout au niveau de son rôle de père famille et de ses rôles subséquents. En effet, le féminisme a créé d'une part l"inversion des rôles et non l'égalité des sexes.Ce concept est peut-être à la base de cette discorde.
Malheureusement, l'homme rose et l'explosion de valeurs dites féminines comme l'émotivité ont entraîné une confusion envers les jeunes hommes qui projettent être père. Je m'explique : ils sont constamment ébranlés par la vision qu'ils ont de la masculinité et dui comportement d'un homme.
Ces deux causes possibles sont peuvent parraître subtiles, mais elles n'expliquent qu'en partie le rapport entre le taux de suicide si élevé…
Qu'en pensez-vous?
Marie-Danielle Riverin
En 2001, 1 334 Québécois se sont donné la mort, dont 1 055 hommes. Le taux de suicide chez les jeunes hommes est parmi les plus élevés du monde, à 30,7 pour 100 000 habitants. Les hommes se suicident huit fois plus que les femmes. Quelques rares pays dépassent le Québec à ce niveau : la Russie, la Lituanie et le Kazakhstan. La situation s’est beaucoup aggravée depuis 1965, époque de la Révolution tranquille. Les prisonniers québécois suicidés comptent pour 60 % des suicides en milieu carcéral au Canada, alors qu’ils ne devraient en représenter démographiquement que 23 %. [u]Les jeunes Autochtones forment l’échantillon le plus gravement touché : leur taux atteint de 3,3 à 3,9 fois la moyenne nationale. Cela représente 211 Inuits du Nunavik suicidés pour 100 000 habitants.[/u]
Certains sociologues ont théorisé les facteurs urbains, la perte du cléricalisme social, la pauvreté et les dépendances psychologiques et physiques comme la drogue, l’alcool et le jeu pour expliquer toutes ces pertes de vie. Les médias ont souvent montré des reportages de jeunes Amérindiens inhalant du gaz, se piquant à l’héroïne ou encore abusant d’appareils de loterie vidéo de Loto-Québec.
Lire le bouquin « Le suicide » d’Emile Durckeim et s’intéresser au concept d’anomie
Libertinus
La prise en charge de la dépression et la prévention du suicide au Quebec est bien meilleure qu’en France et les taux de suicide aussi inférieurs d’après l’OMS. Selon les données provisoires pour l’année 2007, 1 090 Québécois se sont enlevé la vie, ce qui correspond à 14 décès par 100 000 habitants, alors qu’on en affiche entre 17 et 20 pour 100 000 en France. Et je pense qu’on est en dessous de la vérité. 2009 m’a tout l’air d’etre une année noire,si je compte ce qui se passe autour de moi.
Libertinus, vous avez raison de citer Durkheim et d’en référer à l’anomie pour le suicide d’hommes jeunes; ils sont géénraleemnt hors de la société et de ses règles et n’ont plus de buts, de liens sociaux, d’autres moyens pour exister. Un chaos social d’une société sans autre règle que le fric et la compétition, des familles décomposées, des difficultés à lier connaissance, un sentiment d’infériorité ou de mal etre, de différence.
Et n’avoir le choix qu’entre souffrance morale et vide affectif ou vide moral, vide de sens.
Dur d’etre un homme ou une femme de nos jours.
mais cela n’a rien voir à mon humble avis, avec la révolution féministe qui a permis aux hommes de laisser entrevoir leur féminité et a permis plus de complicité, plus d’échange et de communication au sein du couple. Plus d’échanges entre hommes et femmes autour de projets meme si la voix d’un homme compte souvent pour celle de 2 femmes.
Par contre, il était tabous de dire que quelqu’un s’était suicidé il y a 30 ans ; il n’aurait pas eu droit à un deuil décent. La famille demandait expressément au médecin de ne pas signaler le suicide.
Les gens ont moins honte de d’admettre qu’un proche s’est suicidé, se sentant moins coupable sans doute et surtout parce que les menalités commencent à évoluer, memedans ce dmaine et celui de l’euthanasie.