Les américains s’inquiètent de l’euro car le futur de Europe est en jeu, et si l’Europe éclate, ce sera le retour sur la scène européenne d’un ancien ennemi, la Russie ; en dehors de cela, le dollar risque d’être concurrencé si de nouvelles monnaies arrivent sur le vieux continent, bref il faut sauver l’euro mais sans trop le faire baisser.
Obama aimerait que les européens payent pour sa réélection. Un genre de "quantitative easing" serait selon lui une bonne idée Keynesienne et permettrait de faire rentrer quelque argent dans les caisses des banques mondiales.
François Hollande n’est certainement pas très loin de ce constat.
Tout bon gestionnaire d’une entreprise doit savoir que dès qu’une entreprise prospère commence à décliner, il faut sans tarder, adopter des mesures drastiques.
L’Europe des pères fondateurs n’ignore rien de cette règle, mais n’agit pas en véritable locomotive.
Ses mesures insuffisantes et tardives, n’interviennent que lorsque le mal est devenu incurable.
La mondialisation, nous a fait accepter ce que nous rejetions jadis, à savoir l’usage intensif d’êtres humains,
réduits à un "sous salariat" incluant des millions de jeunes enfants, devenus vieux dès leur maturité.
Les écuries d’Augias
Ce que ne voulait pas Christine LAGARDE pour la France, c’est que les clients retirent leur argent des banques, car les banquiers ne possèdent en réalité que 10 à 20 % du montant des dépôts en espèces, (Bâle 3 ne les oblige qu’a avoir 13% de fond propre, tout le reste étant des prêts inter bancaires, donc plus ou moins du vent.)
Quand on crée de la monnaie virtuelle et que les peuples commencent à s’en apercevoir, l’effondrement ou "bank run" (panique par retraits massifs) n’est jamais loin…
Quand les banques commencent a faire de la spéculation avec des effet de levier de 20 ou 30, on en arrive a des banques insolvables, qui demandent des milliards d’euro a des gouvernement déjà surendettés …
Tout mettre à plat
Il est donc urgent que toutes les nations actives de notre planète, se réunissent autour d’une table et qu’elles parviennent à un consensus sur des bases nouvelles, où la spéculation et les paradis fiscaux seront à jamais bannis.
Qu’un véritable bilan soit effectué où apparaîtront clairement d’un coté les dettes de chacun des pays et d’un autre coté leur contrepartie.
Un rapport clair permettrait à tous les citoyens du monde de saisir comment sont réparties les sommes abyssales dues par chacun.
Obama n’est ni Gorbatchev ni Roosevelt !
Barack Obama a raison de se faire des soucis, mais son pays est aussi responsable que ceux d’Europe de l’effondrement de toutes les économies.
Toutes les bonnes règles ont été laissées de coté par les uns et les autres, dès lors que le système économique et financier semblait fonctionner.
Obama est désormais prisonnier d un système qu’il n a jamais voulu reformer.
« Il est bon que le peuple ne comprenne pas notre système bancaire et monétaire, car si c’était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. » (Henry Ford qui n’était pas un communiste…)
[url]http://www.come4news.com/est-ce-francois-hollande-ou-jose-manuel-barroso-qui-dirige-la-france-28019#comment-54749[/url] [b]nous évoquions partiellement ce sujet dans votre article: des mesures soit! mais la moitié des patrons de banque de la planète devrait dormir sous les verrous. (en appliquant une décimation* ad hoc, ces voleurs légaux, ainsi que leurs collègues y ayant échappé, y réfléchiraient à deux fois avant de recommencer leurs manœuvres d’escroquerie planétaire)Sauf à croire un seul instant qu’un « certain » nombre d’élus tous pays confondus seraient corrompus, mais ça c’est absurde, (oh, ministres intègres !)
*voir le système de calmant des légions romaines qui se croyaient tout permis.[/b]