Quand le pseudo humanisme se frotte à la dure réalité

 

Mais quelle déferlante ébranle la France sur la scène internationale depuis quelques temps ! A y repenser on se croirait revenu au temps des derniers jeux olympiques lorsque Pékin subissait à tort ou à raison, il n’est pas lieu d’en juger, les réprimandes exacerbées des plus hautes instances s’estimant représentatives d’une quelconque hégémonie morale.

 

Si je parle de déferlante, je sous-entend, bien évidement, qu’elle est, au mieux, injustifiée, et au pire, choquante. Qu’elle est la légitimité de madame Viviane Reding, vice-présidente en charge de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté (rien que ça !), sur la politique française ?

A-t-elle donc oublié que la souveraineté nationale était toujours de mise dans notre belle nation malgré le droit d’ingérence que le parlement européen essaie peu à peu de s’octroyer ?

A croire qu’elle nourrit l’espoir d’un état fédéralisé au nom de l’uniformisation européenne. Elle combat ainsi l’Etat français avec comme fer de lance la politique ingrate de reconduite à la frontière des population roms mais sans oublier d’ajouter les lacunes béantes sur leur intégration tenant la France pour responsable du communautarisme dont font preuve les populations en question.

Il est vrai qu’en tant que femme politique luxembourgeoise, les problèmes liés à la gestion des populations pauvres semblent lui être intimes. Enfin, je suis mauvaise langue : elle a très bien su s’occuper de procurer à son aide ménagère philippine un titre de séjour avec quelques facilités en s’appuyant sur sa position de député tout en s’asseyant bien évidement sur l’administration de son pays. Comme quoi les problèmes d’immigration ne doivent pas lui être aussi étrangers qu’ils peuvent lui paraître.

Mais la principale lacune dans l’intervention de Mme Reding est de ne pas avoir osé prendre en compte la politique abstentionniste roumaine et bulgare sur les questions migratoires. Certes, on ne peut pas dire que ces pays font parti des fleurons européens en matière de richesse. Seulement à quoi sert l’Europe si ce n’est l’entraide financière ? L’année dernière, la Roumanie a engrangé 20 milliard d’aides européennes. Alors cette immigration n’est-elle pas la preuve d’une certaine ingérence ?

La France ne peut accueillir tous les roms. D’autant plus que la politique sociale aussi attractive soit-elle n’a pas vocation à le faire. L’Italie prévoit même d’aller plus loin : expulser tout étranger qu’il soit ressortissant européen ou non qui profiterait allégrement du système social et représentant un poids trop conséquent pour l’Etat.

La prochaine étape en France ? Je l’espère.