Au cours des 4 derniers mois, trois joueurs de la Ligue Nationale de Hockey sont décédés. Ils avaient un point en commun, un travail difficile et ingrat, celui d’être un dur à cuire dans leur équipe respective. Ils ont tous connus une carrière semblable et, malheureusement, une fin tragique aussi. Il s’agit respectivement de Derek Boogaard, Rick Rypien et Wade Belak tel que vu sur la photo.
Le premier cas est celui de Derek Boogaard, des Rangers de New York et anciennement du Wild du Minnesota, qui était alors âgé de 28 ans. L’homme de 6 saisons avait une dépendance connue pour les analgésiques. Il a été retrouvé mort le 13 mai dans son appartement de Minneapolis. Sa mort accidentelle aurait été causée par un mélange d’alcool et d’oxycodone, un puissant médicament analgésique. Une consommation d’alcool jumelée avec des analgésiques comme l’oxycodone, dans le cas présent, peut entrainer des problèmes respiratoires ou encore des risques de surdose, comme ce qui s’est passé. De plus, selon la famille du jeune joueur, Boogaard aurait fait appel au service mis en place par la LNH ayant pour but d’aider les joueurs avec des abus d’alcool, de drogues et de troubles de comportements. Derek consommait beaucoup de drogue ainsi que certains analgésiques afin de pouvoir se détendre plus rapidement à la fin des parties. Il utilisait aussi ces médicaments pour soulager ces douleurs intolérables qu’il a subi tout au long de sa carrière, surtout à la fin de ses 70 combats dans la LNH, qui ont mené à une surdose d’adrénaline impossible à contrôler.
Le troisième et dernier cas est celui de Wade Belak. L’ancien homme fort des Prédateurs de Nashville avait annoncé sa retraite au courant de l’été alors qu’il était âgé de 35 ans. Le jeune père de deux enfants a passé 14 ans dans la LNH avec 4 autres équipes. Dans celles-ci il a dû, soir après soir, utilisé ses poings plutôt que de marquer des points. C’est le 31 août dernier que l’homme de 6 pieds 5 pouces a été retrouvé mort par pendaison dans une chambre d’un immeuble à Toronto. Tout au long de ces 549 matchs, Belak a accumulé plus de 1263 minutes de pénalités. Toutefois, la nature exacte de son suicide n’est toujours pas connue et une enquête est présentement en cours.
Ces tristes décès n’auraient jamais eu lieu si des comités avaient été mis en place par les dirigeants de la LNH. De plus, ils auraient pu mettre de l’avant une association qui vise à aider les joueurs qui prennent leur retraite et qui veulent rester dans le domaine. En effet, si des règles plus strictes ne sont pas mises en place par la ligue afin de protéger les joueurs, ces derniers continueront à se frapper violemment et de façon illégale. Malheureusement les hauts dirigeants savent que les batailles attirent le public. Tant et aussi longtemps qu’ils vont prôner l’entrée d’argent plutôt que la santé des joueurs aucun progrès ne pourra être remarqué.
Samuel Meunier-Dufour,amateur de hockey