Si l’on s’intéresse aux clubs de foot les plus huppés et nantis d’Europe (Mancheter City, Bayern Munich, Paris-Saint-Germain, Réal Madrid etc…) sans parler des  »nouveaux riches » des championnats émergents (Chine, pays de l’ex-Union Soviétique), on ne reste plus dans le cadre bien délimité du terrain et de la performance sportive.

Autrement dit, ces clubs hypermédiatisés et portés par des mécènes, voir par des états (qatar avec le PSG!) représentent plus que des clubs de football participant à un championnat ou à diverses compétitions sportives.

Autant de championnats, autant de propriétaires milliardaires et d’investisseurs, autant de  »stratégies ».

Maintenant quand on parle d’un club comme le PSG par exemple, on l’évoque comme étant une marque, une vitrine (pour le qatar en l’occurence). Une stratégie ici qui permet aussi au Qatar de lisser davantage une image pas si flatteuse dans les faits: aides financières à des groupes extrémistes, position dégradée de la femme dans la société, controle des médias, censure etc… 

Pour les grands clubs anglais, le business se mêle au sport et les clubs comme Manchester City ou Manchester United capitalisent sur de solides stratégies markéting. 

Mais bientôt l’UEFA va mettre en place une politique appelée le Fair Play financier. Ainsi, un club, quelque sa puissance de feu financière ne pourra pas dépenser plus que ce qu’il a gagné grâce a ses performances sportives et à leur exploitation commerciale et markéting.

Une  »politique » qui devrait permettre une certaine équité entre les plus riches et les moins nantis mais dont on imagine difficilement la mise en en place: un club comme le PSG, malgré sa puissance financière quasi illimitée ne pourra plus autant utiliser ses capitaux et fonds propres pour des opérations comme l’achat de joueurs etc …

Las, on ne parle que de markéting, de vitrine, de marque et la vérité du terrain de foot s’en trouve réduite à la portion congrue…

D’ailleurs, les joueurs eux-mêmes, gavés d’argent ne donnent pas vraiment l’impression d’être très mobilisés ou motivés par les objectifs sportifs de leurs clubs respectifs.

Dans ce sport collectif par excellence, de plus en plus joue à fond…leur carte personnelle. On dirait que l’argent a détruit l’âme du football.

Le pragmatisme a dévoré le romantisme de l’art du ballon rond et les amoureux de ce sport deviennent irrésistiblement nostalgiques d’une autre époque et d’une autre réalité…