Vilaine fille que je suis!
Mes pupilles croquent cet homme à tout va!
À le dévorer des yeux, il fondra bien comme la poudreuse qui ne peut se cacher des rayons perfides du soleil.
À le lécher tant et tant du regard, sa peau de soie finira par être aussi transparente qu’un ciel dont l’opacité a été balayée par la brise qui le tourmente.
Cette attraction exercée sur lui me ravit au plus haut point.
C’est réciproque.
Les "vous me plaisez" finiront bien par avoir l’effet d’un lavage sur son cerveau ébahi par ce que je dégage de sensuel.
C’est ce que m’inspire la présence de ce grand et bel homme.
Ce sont les jeux de l’amour dont les pupilles ouvrent la porte secrète des rêves les plus fous.
(Le désir que vous m’enlaciez en fait partie).
L’attente est un supplice ô combien délicieux.
Maintenant reste à savoir lequel de nous deux brisera les chaînes du silence.
De dimanche en dimanche, mon esprit s’enhardit.
Il "ose" un peu plus. Il n’a plus rien de craintif, de soumis, de tourmenté.
C’est une explosion souterraine si intense qu’elle me projette vers la lumière.
Ce choc amoureux qui a hanté mes dernières années s’était transformé en brisures de cœur.
Ouf! Il s’est évaporé comme par enchantement, sans en avoir conscience.
Je croyais dur comme fer que cette aventure serait mon dernier virage, au point de ne plus regarder un autre homme.
Bafouée, humiliée, je l’ai été par cet autre, ce bon à rien de l’amour.
Jusqu’à ce que je comprenne qu’il était pourri comme un avocat trop mûr que l’on jette à la poubelle parce qu’immangeable.
Trois ans de retraite, d’introspection, de remises en cause permanentes, de combat contre moi-même pour ne pas finir sans âme.
Aujourd’hui, quelle satisfaction de l’avoir gagné!
Vibrer pour quelqu’un, c’est magique.
Ça nous fait pousser des ailes.
Comme une renaissance.
On laisse tout derrière soi et on ne veut plus d’histoire triste à en pleurer.
À toutes celles et à tous ceux qui sont dans la souffrance, je leur dis de ne pas perdre espoir.
La vie n’est qu’un éternel recommencement, une ronde qui tantôt part dans un sens, tantôt dans l’autre; toujours en mouvement.
Rien n’est immuable.
Nos convictions ne font pas exception à la règle.
Quand la douleur infligée vous tombe dessus, elle finit forcément par perdre de son intensité…
Et là, là seulement, vous recommencerez à vibrer!
Je vous le souhaite.
À mon amie C.
[url]https://www.youtube.com/watch?v=hOSpP_SG7EE[/url]
RONDE DE NUIT …
« une ronde qui tantôt part dans un sens,
tantôt dans l’autre; toujours en mouvement » !!!
Un écho répond à un autre écho .
mystère de l’enfance .
Merci Veritas pour ce beau lien.
A mon tour de vous faire part d’un magnifique moment, différent parce que mystique.
C’est la messe de Joseph Haydn – Missa Brevis Sancti Joannis de Deo, avec cette voix divine qui vous transcende, celle d’Elisabeth Grà¼mmer.
Bonne journée. Bootaboo