C’est désormais officiel, Lance Armstrong a avoué s’être dopé pendant de nombreuses années sur le Tour de France. Nous le savions toutes et tous depuis bien longtemps mais cet énergumène au comportement inqualifiable, s’était toujours défendu d’avoir eu affaire à quelconque méthode de dopage. Pire encore, récemment, le coureur cycliste au maillot jaune délavé, narguait son monde en postant sur la toile une photographie de lui couché sur son canapé avec sur le mur de la pièce chacun des maillots jaunes remportés encadrés.

Il avait alors posté cette photo arrogante suite au retrait de ses sept titres de champion du Tour de France. Comment alors imaginer que l’américain allait finir un jour par cracher le morceau ? Les français ont assez ri jaune du maillot jaune de la tricherie.

 

C’est donc chez Oprah Winfrey que Lance Armstrong a tout avoué. Oprah Winfrey est en quelque sorte Jean-Luc Delarue à l’américaine, une personne à qui l’on se confie facilement en oubliant caméras et projecteurs. Joli coup pour l’animatrice qui a réussi à faire passer aux aveux, le plus brillant des mythomanes que le monde du sport a connu.

 

Bien sûr, les audiences ont grimpé avec cet interview diffusée en deux parties sur la chaîne américaine OWN (Oprah Winfrey Network), chaîne du câble de l’animatrice. L’interview était enregistré depuis plusieurs jours à Austin au Texas et tout le monde savait déjà que Lance Armstrong allait avouer ses crimes. Crime parce que, oui, Lance Armstrong a tué le sport et plus particulièrement le cyclisme et le Tour de France, la plus belle compétition de cyclisme sur route.

 

Ce sont donc plus de 4 millions de téléspectateurs américains qui ont suivi l’émission "Oprah’s Next Chapter" en direct puis en rediffusion. Des scores qui ne sont réalisés que lorsque l’animatrice reçoit des vedettes comme Rihanna ou encore la famille de Whitney Houston quelques semaines après la disparition de la diva américaine. Lance Armstrong, lui, a fini de chanter et les américains ont écouté leur champion de la catégorie mensonges.

 

Le masque est tombé, enfin !