Quand la fiction se mèle à la réalité

 

Les séries américaines fascinent et inspirent le monde : des profs aux élèves, en passant par les parents les séries deviennent une forme d’éducation. Même si elles sont les sujets préférés des élèves il en va de même pour les professeurs.

 


 

Prenons la série « Les Experts », elle favorise à elle seule les filières scientifiques et technologiques, dans un autre style avec  « Desperate Housewives » au lycée de Rueil-Malmaison on apprend la philosophie en abordant le bonheur avec le personnage de Gabrielle Solis ou encore la liberté avec Michael Scofield. Il existe même des mémoires sur les séries américaines avec des analyses vraiment poussées. Pour ce qui est des séries françaises elles ne suscitent pas le même enthousiasme. Mais parfois cet engouement pour les séries américaines peut tourner au cauchemar.

C’est le cas de « Dexter ». Le 10 octobre 2008, Mark Twitchell, cinéaste indépendant canadien, est accusé d’avoir assassiné un homme en lui faisant croire à un rendez-vous avec une femme rencontrée sur internet. C’est dans l’une des provinces canadiennes à Alberta que les faits se sont déroulés. Ce dernier a affirmé devant les policiers avoir attiré la victime, John Altinger 38 ans dans le garage qu’il louait et de l’avoir poignardé.

Il aurait ensuite démembré le corps pour disperser les membres dans les égouts. La police aurait trouvé au cours de l’enquête des preuves de sa culpabilité. En effet, il s’agirait d’un document sur lequel l’accusé décrirait une scène de démembrement ainsi qu’une tentative d’incinération des membres presque identique à ce qu’il a infligé à sa victime. D’après le détective Mark Antsey les proches de la victime avaient reçu un courriel de la  part de la victime prétextant qu’il se trouvait en très charmante compagnie, mais l’écriture ayant été analysé, il s’avère qu’elle ne correspondait pas à l’écriture d’origine de la victime.

Après avoir plaidé non coupable à l’ouverture du procès, Mark Twitchell s’est finalement rétracté et a avouer avoir tué John Altinger dans son garage d’Edmonton. Jugé pour meurtre au premier degré, il  a finalement été reconnu coupable et condamné ce 12 avril 2011 à la prison à vie sans possibilités de libération conditionnelle. Contestant cette décision il a décidé de faire appel de sa condamnation.

A 31 ans, le cinéaste amateur, se veut revanchard  et soutient l’idée selon laquelle son procès n’était pas adéquat et équitable compte tenu de la médiatisation de l’affaire. A noter que ce dernier est également accusé d’avoir tenté d’infliger ça à un autre homme.