A la lumière d’une expérience récente sur C4N, je me suis aperçue que le tutoiement nous entrainait parfois, dans des confidences intimes, sans même connaître le récipiendaire de nos humeurs du moment.
La faute à qui ? La mienne, bien sûr.
La multiplication des réseaux sociaux sur Internet, où les « Amis » pullulent, m’a fait oublier que la richesse de la langue française me permettait d’établir une barrière respectueuse en dissociant le « Tu » du « Vous ».
Dire qu’il suffit d’un simple pronom et une forme verbale pour créer la différence dans les relations interpersonnelles en France.
« L’usage du vous a longtemps prédominé dans la société française, jusqu’à la fin du 18e siècle. Mais le philosophe des Lumières Jean-Jacques Rousseau, auteur de Emile, ou de l’éducation (1762), juste avant la Révolution, recommande le tutoiement systématique dans la famille.
Aujourd’hui, l’usage du tutoiement est de plus en plus répandu, notamment parmi les jeunes générations.
Le passage du « vous » au « tu » est un rituel fréquent, qui marque l’évolution d’une relation.
Utiliser le pronom tu signifie en effet plus de proximité, plus d’intimité, moins de formalité dans les contacts, la communication et même les sujets de conversation. Ce changement est immédiatement perceptible pour chacun d’entre nous, une sorte de relâchement mental et physique se produit, qui transforme la façon d’agir et de se comporter.
Le passage du vous au tu se fait plus facilement entre personnes du même sexe que de sexes opposés, l’âge joue aussi un rôle important.
Ce passage est souvent formalisé par une question posée ainsi : ‘On pourrait se tutoyer maintenant, ce serait plus simple ?’ ou ‘Ça vous dérangerait si on se tutoyait ?’
Les jeunes enfants, par exemple, s’adressent aux adultes en utilisant le pronom tu jusqu’à ce qu’ils apprennent, vers 7 ou 8 ans, à distinguer les circonstances où il faut faire un choix.
Par ailleurs, les jeunes du même âge, les adolescents, se tutoient de manière spontanée, sans distinction de sexe.
Les membres d’une même famille se tutoient : sauf dans des cas aujourd’hui exceptionnels, les enfants ne disent jamais vous à leurs parents.
Le tu spontané est aussi d’usage dans certains cercles, clubs, associations, corporations; cela a pour effet de renforcer le sentiment d’unité et d’appartenance au groupe.
En général, on vouvoie :
Les personnes que l’on rencontre pour la première fois,
Le supérieur hiérarchique,
Une personne plus âgée que soi.
Il existe certains cas où une personne est autorisée à tutoyer, tandis que son interlocuteur emploie le vous :
Exemple : un professeur parlant à un jeune élève, un adulte à un jeune enfant, une personne âgée s’adressant à une personne beaucoup plus jeune.
Ces situations n’autorisent pas la personne qui est tutoyée à tutoyer son interlocuteur à son tour, ce qui montre que le vouvoiement n’est pas seulement une marque de formalité, mais aussi un indicateur de hiérarchie sociale qui permet de montrer son respect.
Dans une première rencontre, le choix entre le vous et le tu n’est pas toujours facile, il existe des circonstances où l’on hésite, et où une solution doit être trouvée verbalement.
Même si le premier contact est chaleureux, il est plus prudent d’utiliser le vous.
En général, c’est la personne la plus âgée, ou celle qui se trouve dans une position hiérarchique supérieure, ou celle qui reçoit qui va décider :
« On pourrait peut-être se dire tu? »
Afin d’éviter les mauvaises surprises, à l’avenir, sur C4N, je m’efforcerai de retrouver le VOUS, que j’employais à mes débuts dans chacun de mes commentaires.
C’est Sacha Guitry qui dit :
« C’est la familiarité de mes ennemis qui, plus que tout, me désoblige – car elle laisserait à supposer que ce sont là d’anciens amis. »
Je préfère conclure par cette citation de Pierre Reverdy :
« Mais au fond, il n’y a pas d’amis, il n’y a que des complices. Et quand la complicité cesse, l’amitié s’évanouit. »
A méditer dans nos rapports virtuels !
Vidéo : Nicolas Sarkozy : Bel exemple « Quand la familiarité entraine le Mépris » !
{dailymotion}x4hito{/dailymotion}
Bien raison Sophy ! et quand l’hypocrisie s’en mêle,c’est terrible ! 😉
[b][u]Merci à LUDO[/u], qui m’avait soufflé le thème il y a un mois de cela environ.
J’attendais l’occasion, et bien elle s’est présentée Hier….[/b]
Je continuerai évidemment à tutoyer mes VRAIS amis, et à les embrasser en fin de commentaire.
Ceux qui n’ont jamais trahi.
Bizarrement comme le dit le « Billet d’humeur », c’est un homme que je tutoie sur C4N, les autres lecteurs, rédacteurs sont des femmes, comme quoi, le tutoiement se fait « souvent » (pas toujours) entre personnes du même sexe.
Entre hommes il est souvent employé dès le premier contact, sauf, bien sur, quand la hiérarchie entre en jeu.
» Il y des hommes qui vous persuade de leur estime ,ils gravent dans la pierre des louanges,mais par derrière ils vous assassinent »
Citation du Bérichon
Coucou Sophy,
l’utilisation d’internet, moyen moderne de communication, peut expliquer ce tutoiement obligatoire, pour paraître à la page, cooooooooooooooool!
Le vouvoiement et le pseudo me semblent tous les deux indispensables. On ne sait jamais qui est caché derrière la grande fenêtre d’internet.On communique avec des personnes sans avoir été présenté, sans savoir qui ils sont , sans pouvoir les situer (âge, statut social, origine géographique)alors pour être plus proche, on se dit « tu ».
J’espère que l’expérience n’a pas été trop douloureuse?
[u][b]VOUS[/b][/u] avez enlevé la marmotte et ajouté la fée clochette, c’est très jolie….
[b]OUI, Mécarryce cela est « remarquable », chez les hommes Politiques en particulier.
Ou chez ceux qui mentent et trahissent leurs compagnes, (en douce).
L’inverse existe également.[/b]
Il est vrai Sophy qu’il est très séduisant de répondre à un tutoiement quand il sollicité
si chaleureusement ,si bon enfant,on ne se fait pas prier,mais avec le temps ,va tout s’en
va ..
La cohérence des propos foutent le camp ..on écrit de belles choses et on en dit des autres..
[b]Bonjour raisinfraise,
Avec vous j’ai employé indiféremment le vouvoiement, puis vint le tutoiement.
Il me semble toutefois, mais ma mémoire peut me faire défaut, que je sois revenue inconsciemment dans le vouvoyement ICI sur C4N.
Ce qui ne m’empêchera pas de TE tutoyer, sur un autre réseau social, ou par mail.
Cela va de soi !
Raisinfraise, j’ai toute une collection de fées, de marmotte, que m’a confectionné ma belle-fille.
Nous dirons qu’ici, j’ai voulu mettre en valeur C4N sur un article et non plus dans les commentaires.
[/b]
[b]La familiarité immédiate m’a joué plus d’un tout dans ma vie.
Un souvenir professionnel qui me fait encore sourire :
Quand j’étais en activité, je vouvoyais mes élèves, SAUF, quans l’un d’entre eux avait mal ou peu travaillé, chez lui ou en classe.
Alors là, exceptionnellement je le tutoiyais, le temps de lui rendre sa copie, et de lui exprimer la colère que je ressentais à la vue de ce qu’il m’avait rendu comme travail.[/b]
Si on parlait anglais, le problème ne se poserait pas.
Sophie
C’est parfois la distance qui ammène le respect,mais celle ci n’est pas le seul moyen de respecter l’autre car l’education a aussi un role important au rapport à l’autre et tutoyer sans familliarité est possible si notre interlocuteur a de la valeur à nos yeux,mais personnellementt je prefere vous vouvoyer car chez nous les proffesseurs ,c’est sacré et vous m’impressionez!!
Fox
[b]C’est sûr vieilleforge, et j’ai failli le mettre,
le « YOU », seul « mot » qui remplace le pronom personnel utilisé au singulier ET au pluriel évite la familiarité verbale ou écrite.
Mais la langue de Molière à des charmes cachés, que nos accadémiciens entretiennent.
Les Anglo-saxons sont d’ailleurs beaucoup moins familiers que nous dans leurs échanges amicaux.
Le piège réside dans les rapports entre internautes.
Comment placer sa confiance dans quelqu’un que l’on ne voit pas, et qui, peut-être se fait passer pour ce qu’il n’est pas.
Voyez tous, les problèmes soulevés lors des découvertes de messages à caractère pédophile.
Le violeur potentiel joue au chat et à la souris avec sa proie, se fisant passer pour un doux agneau.
QUI peut nous garantir que le pseudo, la photo, appartiennent bien à son auteur ?
Personne.
[/b]
Le privilège de l’âge permet aussi de tutoyer plus facilement.
Hier j’ai tutoyée une jeunette de 27 ans, belle fille d’un ami; j’ai ressenti son recul et j’en ai donc rajouté une couche jubilatoire! Par contre j’aurais moyennement apprécié qu’elle me tutoie, ce qu’elle n’as pas fait étant bien éduquée. Il faut bien leur apprendre la pyramide des âges à ces d’jeuns!
[b]Bonjour FOX,
Ne vous inquiétez pas, je ne vous ai pas encore tutoyée, et je ne le ferai pas.
Également par RESPECT pour Vous, qui n’avez jamais employé le tutoiement à mon égard.
le respect mutuel passe également par le vouvoiement.
Et pour donner suite à ce que j’ai dit à vieilleforge, mon profil n’est pas truqué, la photo est bien la mienne et celle de ma petite fille, j’ai juste vieilli un peu, mais à quoi bon changer l’image.
C’est d’ailleurs la même que celle qui se trouve sur mon autre réseau social.
Merci pour le respect que vous mettez dans notre profession, en règle générale nous le méritons, n’est-ce-pas Vieilleforge ?
je suis juste un peu plus bavarde que vieilleforge, mais là c’est une question de nature..
pour maintenant, je ne changerai plus.
Au plaisir de vous lire FOX
Sophy [/b]
Sophie
Concernant les faux profils,ils sont assez rapidement decelable quand on parle avec l’autre sur tous les sujets et aussi il faut faire un peu confiance sinon on finit par croire que tous le monde nous raconte des salades!!
En ce qui concerne le tutoiment,cela ne me derange aucunement ,car je n’ai pas votre statut!
Et de plus je sais garder mes distances quand il le faut, car en Israel on ne vouvoit pas et j’ai l’habitude, mais je respecte votre choix de ne pas le faire ce qui change en rien mon admiration pour vous!!
Fox
C’est tout à fait vrai. il m’est d’ailleurs souvent arrivé sur C4N de vouvoyer un reporter, le tutoyer puis sur un autre commentaire vouvoyer à nouveau…
Il est vrai que parfois dans la volonté de répondre rapidement parfois on hésite, « mince j’écris tu ou vous? » ou bien encore avant de répondre à un commentaire d’aller vérifier quel forme a été employée :).
Par reflexe il est vrai aussi que le « tu » sur les réseaux sociaux, et oui le « virtuel » nous épargne de la colère physique et directe si l’on offense l’interlocuteur… ;D.
Pour instaurer un nouveau code de communication et enrichir la langue française (étant une langue vivante), pourquoi ne pas instaurer un nouveau pronom utilisable pour les conversations en ligne? genre « vu » « tus » « eou ».
[b] » Ami est quelquefois un mot vide de sens, ennemi, jamais.
» Victor Hugo »
Je l’ai piquée à LUDO…[/b]
Chère Sophy.
Je fais parti des irascibles qui ne supportent guère le vouvoiement, sous prétexte de bonne éducation…ou se niche l’hypocrisie ambiante !
Certes il y a des moments ou le vouvoiement s’impose de lui même, et je ne le considère pas comme une forme de respect, mais plutôt comme une forme de savoir-vivre.
Donc à chacun son opinion, mais ma chère Sophy je me permettrai de continuer à te tutoyer, il est vrai que certains liens sont indélébiles, ne serais-ce que ce billet à quatre mains…
Je t’embrasse.
Michel
[b]Bonjour julien,
Quand les deux interlocuteurs ont quasiment le mêm âge (il suffit de lire leurs profils), on est tenté par le tutoiement.
Ou alors on a été tutoyé en premier et l’on répond sur le même ton.
Sur les forums (C4N, n’en est pas un, ne l’oublions pas nous sommes un journal citoyen) tout le monde se tutoies, mais les commentaires sont rarement constructifs, et les mots à connotation vulgaire sont légions.
les bagarres verbales également.
Un code « spécial » Internet, et réseaux sociaux ?
Oui, mais il faudrait en définir les significations, et les employer à bon escient.
Un jour peut-être : les jeunes élevés au TU découvriront-ils les vertus du VOUS, qui sait ?
Bien à Vous
Sophy[/b]
coucou,
j’aime utiliser le vouvoiement pour créer une certaine distance, ce n’est pas de l’hypocrisie, juste une façon de tenir mes distances.De même je n’ai pas la bise facile, une bonne poignée de mains, bras tendu,permet de préserver mon intimité.
Les poutous c’est différent, ce sont les bisous que l’on fait aux petits enfants,il suffit de dire le mot devant une glace et vous comprendrez!!!
[b]CHER Michel,
Tu sais très bien, que notre Amitié est durable, tu me le prouves maintes fois, et quand je parle du SEUL homme que je tutoies sur C4N, c’est de TOI que je parle.
Ta franchise, ta droiture, ta générosité, tes conseils, nos « confidences », et notre Indéflectible complicité seront toujours à l’ordre du jour sur C4N.
Comme tu le rappelles nous avons traversé des TURBULANCES ensemble, dont nous sommes sortis INDEMNES grâce à cette Amitié.
Nos jeunes rédacteurs (jeunes sur le site), ne peuvent s’en souvenir.
Non, je n’ai pas oublié cet article à quatre mains, qui a scellé notre Amitié.
Je t’embrasse
Sophy [/b]
Le tutoiement peut avoir plusieurs fonctions : regardez comment les policiers tutoient les personnes qu’ils arrêtent. Dans ce cas, c’est une forme de mépris et de domination.
[b]OUPS,
J’avais oublié qu’il existait un autre Homme sur C4N que je tutoyais,
Ne m’en veux pas trop, Gergovia, je te vois moins souvent sur ma page que Michel, quoique nos échanges en chat sont fréquents.
Tiens tiens, on tutoie, mais on n’accèpte pas le tutoiement en retour.
27 ans, vu ton jeune âge, elle aurait pu te tutoyer.
A-t-elle senti une « approche » dans ce tutoiement ?
Personnellement, un « gars » qui me tutoie, ne me mettrai pas en confiance.
Un peu de civilités (même intéressées), juste pour plaire à la belle, devient flatteur, NON ?
J’aime le vouvoiement, lors d’une première rencontre, à la limite s’en est presque excitant.
Merci d’être passé sous ce billet, cher Gergovia.
Bises
SOPHY[/b] 😉
[b]Pire encore Vieilleforge :
C’est la première fois de ma vie que j’entends un Président de la République, interpeler un citoyen en employant le tutoiement.
Au plus loin que remonte mes souvenirs, c’est du « Jamais vu ».
Entre le « casse-Toi pov’con », et « descend d’là, pour t’expliquer », la familiarité dans ce cas précis, entraine bien le mépris de celui qui l’emploie, et suscite le mépris envers celui qui a employé le tutoiement.
Que ces « gens là » se tutoient entre eux passe encore….
Tous Partis politiques confondus d’ailleurs.
[/b]
D’un autre côté, les enfants de Giscard qui vouvoyaient leur père, c’est d’un ridicule !
[b]Giscard ?
Petite bourgeoisie qui a du acheter son titre après la Révolution.
A part çà, on le retrouvait à 6 heures du matin au volant de sa voiture, revenant de galipettes illicites et autres soirées …. arrosées, et plus…
Chez les Chirac, c’est Bernadette, qui vouvoyait son cher Jacques…
Encore un qui a épousé un titre ronflant :
De Pourcel, ou un truc similaire (pas le temps d’aller sur Wiki.)[/b]
Vouvoyer – tutoyer. Je ne me pose pas la question !. Chez moi cela vient tout seul . J’ai une amie de mon âge que j’ai connu à l’hôpital ily a 9 ans je la vouvois encore. Par contre sa fille je la tutoie. C’est venu naturellement . Mon aide ménagère également le tutoiement est venu dès que je l’ai vu.
Par contre chez notre Tante du Nord tous ses enfants vouvoyaient leur mère. Pourtant ma mère qui était sa soeur direct nous ne l’avons jamais vouvoyé. Lorsque nous en avons parlé
avec mes cousins ils m’ont répondu « on s’est jamais la question » on a toujours du vous à leurs parents . Il y a fort à discuter si l’on s’y met . Moi je le fais comme je le ressens dès le départ et n’en change pas il m’est difficile de mettre un tu là ou j’ai mis un vous.
GBGB Sophy que je vouvoie bien que nous nous sommes rencontrés un jour dans le Nord.
@ Sophy: non pas d’approche… Et je n’avais à mettre la personne en confiance…
[b][/b]Ma très chère Sophy,
C’est avec un grand émoi que je lis votre billet pleins de vérités vraies!Votre bienséance envers autrui est digne d’une grande dame!On sent dans votre discours ,la prudence et la délicatesse que vous avez envers votre prochain!Cela vous honore et mon admiration et mon respect n’en devienne que plus fort.
Ah!Sophy,tant de vertus à la fois me font penser à Sainte Thérère d’Avilla!
Heureusement pour C4N que tous ses commentateurs n’écrivent pas » casse toi,pauvre con »
Bien à vous,ma chère Sophy,
Croyez en mon dévouement et ma sincérité.
Mandarine.
[b]Bonsoir Eleina.
C’est vrai que lorsque je vous ai rencontrée pour la première fois, quand vous êtes venue chez vos neveux, à quelques encablures de Valenciennes, je ne vous ai pas tutoiyée.
Je n’y aurai jamais pensé, , encore maintenant je ne me vois pas vous dire : « Comment vas-tu Eleina ».
Sacrilège, l’âge, une première rencontre, en plus sur mon invitation lorsque j’ai su que vous veniez si près de Valenciennes.
Souvenez vous Eléina, notre première rencontre ressemble à un premier rendez-vous.
Vous m’aviez dit :
je serai dans la galerie marchande d’Auchan, et je porterai un béret noir, et un manteau de cuir.
mes souvenirs sont intacts.
Nous nous sommes reconnues de loin, et tout en nous disant VOUS, nous nous sommes spontanément embrassées.
Et à cette époque vous n’aviez pas encore de photos visibles comme aujourd’hui.
Depuis nous nous parlons de temps en temps au téléphone.
Je vous embrasse Eleina, bonne soirée.
Sophy[/b]
[b]@ Gergovia : reçu 5/5 je te taquinais …un peu.
[/b] 😉 😉 😉 😉
[b]MOQUEUSE, va ! (lol, lol, lol)
Tu n’as pas honte de t’adresser à moi en ces termes pompeux ?
Mon Dieu où allons nous si Mozarine se met à me vouvoyer en un commentaire au vocabulaire châtié.
« Vous faites « grande bourgeoise » en ces termes, très chère…
Disons que notre rencontre virtuelle « fortuite » sous un billet d’humeur au thème très particulier, nos échanges sur Facebook, et ta présence à chaque parution d’un article, ont fait que je t’ai accordé ma confiance.
Puis quelqu’un qui a un humour aussi subtil que le tien ne cours pas les « rues » à notre époque.
Maintenant ai-je bien placé ma confiance ?
L’avenir nous le dira (lol)
Bises.
[/b]
Juste pour revenir à quelque chose de plus sérieux,
Ce matin sur Owni, j’ai lu ceci :
les liens tissés via les réseaux sociaux ne sont pas de vraies relations et cachent une solitude bien réelle….
Mais il se termine par :
La solitude commence dans la cour de récréation…
[b]Quelques citations :
Je choisis mes amis pour leur bonne présentation, mes connaissances pour leur bon caractère et mes ennemis pour leur bonne intelligence. Un homme ne peut être trop soigneux dans le choix de ses ennemis.
[Oscar Wilde]
Ayez des ennemis ! Vos amis se lasseront de parler de vous ; vos ennemis, jamais !
Pierre Veber
Colère et intolérance sont les ennemis d’une bonne compréhension.
Gandhi
Il faut se méfier des ennemis intelligents. Bien que ce ne soit pas très intelligent d’être votre ennemi.
Pierre Dac
• Envoyer à un ami (lol)[/b]
[img]file:///C:/Users/Geneviève/Desktop/u12195351.jpg[/img]
[img]http://www.come4news.com/images/comprofiler/3804_4c3b6fbc2f65e.jpg[/i
Ma douce amie
l’amitié virtuelle
est elle parodie
désir d’écrire
désir d’échanger
désir d’aligner des mots
désir de sur-vivre
désir d’occuper son esprit
je ne sais trop
le doute souvent m’envahit
prisonnière de cet écran
tous,peut être,au bord d’un puit
dont on ne connait pas le fond…
[img]http://www.come4news.com/images/comprofiler/3804_4c3b6fbc2f65e.jpg[/img]
[b]Mozarine, où vas-tu comme çà ?
Le virtuel peut aussi aider à sortir de la solitude.
Regardes moi : je suis incapable de rester plus de trois jours, sans publier mes « humeurs », quelles soient Politiques, ou sociétales, ou encore toutes personnelles.
Pour TOI, avec une traduction en Flamand :
{youtube}T4Mx8AN0GF4{/youtube}[/b]
Le ‘tu’ dans les entreprises…
[img]http://www.fiami.ch/dpresse/08/img_08/tutoiement.jpg[/img]
Le « vous » à l’école (ex-projet de Darcos)
[img]http://www.linternaute.com/actualite/cartoons/images/147-vouvoiement.jpg[/img]
On sait parfois dialoguer, poser des questions de manière détournée en évitant le « tu » ou le « vous »…
[img]http://lesbobodessins.fr/wp-content/uploads/2009/03/ni-vous-ni-tu.jpg[/img]
GBGB 😉
Je me rappelle avant 68, la plupart des profs de l’école normale nous vouvoyaient, ce qui dans certains cas n’empêchait pas le mépris. Par contre, le tutoiement du prof de gym passait pour du paternalisme. Pas toujours si simple !
[b]Coucou Le lapins :
Vous vous doutez bien pourquoi je n’ai pas encore répondu ce matin, après vous j’ai une réponse à faire à vieielleforge.
Comme d’habitude vous êtes passés avec votre livre « d’images ».
Images qui parlent d’elles-même, sans parôles ou presque.
Vous savez comme moi, qu’à l’école (Collège, Lycée compris) à part aux tous petits, il est important de laisser une barrière entre nos élèves et NOUS.
Le vouvoiement en est une importante, car peu de classes à notre époque sont encore pourvue d’une estrade, et les Profs ne travaillent plus en blouse.
Petite anecdote que vous connaissez, mais que mes lecteurs ignorent.
J’ai conservé ma blouse blanche, comme un « pare-feu » ou un bouclier jusqu’à ma dernière heure de cours.
Des collègues l’avaient quittée à la rentrée 68/69, moi je l’ai gardée jusqu’au bout.
Une barrière supplémentaire, mais aussi la possibilité de m’habiller comme je l’entendais SOUS ma blouse.
Les élèves n’avaient pas lieu d’être distraits « Blouse Blanche boutonnée, que je quittais dès que j’avais refermé la porte de la salle de cours, et que j’enfilais bien avant de les faire rentrer en classe.
Je précise que je n’ai JAMAIS eu de problème de discipline, le respect tenait à trois fois rien :
La blouse, l’estrade, et la pédagogie, bien sûr.
GBGB, MES LAPINS.
[/b]
[b]je me rappelle aussi, vieilleforge, que les profs de sport nous tutoyaient qu’ils soient hommes ou femmes d’ailleurs.
Cela ne m’a jamais dérangée, au contraire, le sport à notre époque, étaient des moments de détente, surtout quand on avait « Gym. » comme on disait à l’époque, juste après les cours de Maths.
Il me semble aussi, que pour que nous nous retrouvions heureux en équipe, ce tutoiement était salvateur.
Mais jamais au grand jamais, nous n’aurions osé tuoyer nos profs, en retour :
« M’sieur ou M’dame, siou plait » était bien la seule « familiarité » à laquelle nous étions autorisés.
Les familiarités des profs envers leurs élèves doivent être prescrites, sinon, c’est la permissivité à tout va assurée, et là, l’autorité en prend un coup.
le respect n’est plus au rendez-vous.[/b]
[b][u]PS aux lapins[/u] :
La petite fée C4N que vous m’avez « fabriquée » aurait pu servir d’exercice pour l’agrandissement des images sur Ramsès.
la prochaine fois j’y penserai.
Je la trouve bien petite enfermée dans des publicités un peu « olé-olé ».
Si j’ai du courage, je l’agrandirai et la mettrai dans un commentaire juste pour vous montrer que j’ai bien retenu la leçon « Mac »[/b]
Sophy les anecdotes de blouses me font sourire.
Notre prof de physique était toujours en costard. Mais dès qu’arrivait le lundi, jour où notre salle était le labo, c’était en blouse pour lui et les élèves, bien que nous n’effectuyons aucun travail pratique. Il nous fichait dehors si nous n’avions pas notre blouse.
L’angoisse de ce jour était « Punaise ai-je pris ma blouse? » et la course effrénée à trouver quelqu’un suceptible de nous en prêter une si on ne l’avait pas quitte à nager dedans ou à y être à l’étroit.
Un jour un camarade avait râlé en plein cour, que ça ne servait à rien d’avoir une blouse si il n’y avait aucun TP (logique pour tous). Mais à force qu’il râle, je me souviendrais toujours de la façon dont ce prof qu’on détestait a réagit.
« -Levez vous, et approchez vous de la porte! »
On s’attendait à ce qu’il le mette dehors (forcément)
« -Lisez le panneau affiché signé par le chef d’établissement et principalement la seconde consigne »
« -Port de blouse en coton obligatoire dans le laboratoire… »
(hum l’air idiot d’un sens pour tous)
Et il a reprit
« -Voilà, vous avez la réponse, si il y arrive un problème même sans travaux pratiques comme une explosion des tuyaux de gaz, j’engage ma responsabilité s’il y a enquête car vous ne portiez pas la tenue règlementaire, et je ne tiens pas finir ma carrière en passant par la case prison. Donc pas de cours en labo sans blouse. »
Pouf il nous a tous scié en un seul coup. Excelent stratège ce vache!
Malgré tout c’était l’un des meilleurs profs de physique que j’ai eu qui faisait son métier avec les tripes. Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher d’aller le voir avant de partir de mon stage des urgences dans lequel il est passé pour me souvenir de ce bon temps du lycée. Il s’est assez vite souvenu de moi, car je lui en ai fait baver aussi à ce gaillard! ;D
Par contre les premiers vouvoiements à l’école ont eu lieu en fait au lycée pour moi, ce qui m’a extrêmement surpris au début. A part un ou deux profs qui tutoyaient, ça fait bizare.
Au début on ne sait pas distinguer le « vous » de la personne et le « vous » collectif pour tout le monde.
Sinon en vous lisant Sophy, et je concluerai comme cela, j’ai déjà trouvé un nouveau code utilisable sur les echanges:
BAV= Bien A Vous 😉
Julien.
[b]bonsoir Julien,
Il est vrai que la blouse était obligatoire POUR LES ÉLÈVES en cours de Chilie et de Physique, sinon, je n’ai pas connu le temps où l’on forçait les élèves à porter une blouse.
Il n’y avait que dans les écoles Privées que l’on voyait çà.
Mais bizarrement je suis pour l’Uniforme à l’école, maintenant, tant les élèves se jalousent avec leurs « Marques » et autres signes distinctifs,
L’intégration passerait-elle par l’Uniforme ?
Il y a un an de cela (peut être plus) j’écrivais déjà ceci :
Cet ancien article a eu un succès fou au fil des mois, pas le même mois mais il a été visit »é plus de 7 500 fois.
J’y parlais déjà de [u]respect[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=24051[/url]
je reviens au vouvoiement dans un instant.[/b]
[b][/b]Sophy,vous…non,Sophy,tu,vous préparez vos valises?
Je vous,je te,souhaite des vacances reposantes.Vous,non,tu,ne prends pas votre ordinateur avec vous?
Je n’ose plus te dire « tu » à cause de votre blouse blanche,j’espère qu’en vacances,vous,tu,non,vous ne prenez pas des maillots trop échancrés pour ne pas tenter inutilement les hommes sur la plage!!
Car,je te,je vous connais un petit peu…
Amusez vous,mais revenez à des heures raisonnables!
Votre amie virtuelle,
Clémentine.
[b]J’ADORE, ma belle Clémentine,
Non j’essaierai de ne pas trop « draguer » sur la plage, ou sur la digue, ni mêm en terrasse.
Mais ne compte pas sur moi pour manger les délicieux chocolats du Chat Bleu, je tiens à ma ligne.
Bon maintenant si un beau jeune homme m’invite à boir un thé ou un café, il n’est pas dit que je ne résisterai pas.
Après tout on n’a qu’une vie, n’est-ce pas ?
Tiens çà me fait penser que j’ai gardé trois blouses blanches du temps où j’enseignais encore, elles sont sous housse.
En ce moment j’en enfile une, bien pratique par ces chaleurs quand on n’a rien en dessous.
Et ne va pas en conclure que j’allais en classe nue sous ma blouse,..
Cheeeeeeese.
[url]http://photomaniak.com/upload/out.php/i908346_blanchec4n.png[/url]
[b]Zut je ne sais mêm plus mettre une « Image ».
Je suis Blanche comme Neige :
[img]http://photomaniak.com/upload/out.php/i908346_blanchec4n.png[/img][/b]