Quand j’étais Président
De la République,
Je vous avais promis
De belles promesses
En guise d’avenir;
C’était ma ligne de mire
Ma ligne de conduite
Pour vous et pour la France
Je vous voulais, Vous
Les électeurs paisibles
Et Toi, la France, Pays tranquille.
Je voulais tout et tout le temps
Aussi rapide que l’éclair
J’allais et venais partout
Luttant à la sueur de mon front
L’espoir au bout de mes discours.
Moi, l’homme politique
Prêt à mentir pour mieux m’en sortir
Toujours capable d’une pirouette
Pour ressembler à une girouette
A la solde du grand capitalisme
Et homme invisible pour les petits.
Me voilà donc à un tournant
Mais ne comptez pas sur moi
Pour me retourner avant de m’en aller
Sur la pointe des pieds je quitterai mes fonctions
Car, d’autres lorgnent ma place comme des chacals.
° Texte déposé et protégé le 21 janvier 2012
Et bientôt, peut-être, un nouveau Président
Qui réécrira le même scénario
Avec les mêmes acteurs
Comédiens et magiciens de l’entourloupe
Spectacle éternel qui s’éternise
Avec, toujours, les mêmes visages
Les mêmes paroles, les mêmes rictus
Les faux-semblants et puis tout le reste !
Les grands contre les petits
Les puissants contre les obscurs
Les riches contre les pauvres.
Enfin, de quoi tenir quelques années…
° Texte déposé et protégé le 21 janvier 2012
c’est de la politique ou de la poésie? Ou c’est de la politique poétique?
C’est de la politique sauce poétique.