Pub pour une bonne nouvelle

    

Pub pour une bonne nouvelle.

 

Mitterrand F. le neveu vient de pointer le bout du budget 2011. Téléspectateurs citoyens, soyez heureux. L’annonce impromptue et soufflée par A Minc pour les vœux va enfin se réaliser. Nous avions profité de ces bienfaits depuis un an avec une délectation sourde et, il faut le dire, bien peu de gratitude.

 

Cela n’était pas inscrit dans le marbre du sacro-saint programme de N Sarkozy, mais au gui, l’an neuf, nous avons été débarrassé de ce répit pour ranger la vaisselle et coucher les enfants avant de profiter des émissions du service public.

 

Dès 2011, la publicité sera définitivement chassée de nos écrans. Nous allons devoir patienter encore un peu pour que la décision illuminée resplendisse de toute sa valeur. Comme toute réforme, il faut savoir attendre pour bénéficier de tous ses effets.

Se pose alors la délicate question de sa budgétisation. Comme il n’est pas possible de faire payer les télécoms, et que l’Etat a promis de couvrir le débours à l’euro près. C’est toujours à l’euro près quand on va devoir payer ses promesses. Voilà qu’il ne reste plus que la redevance pour ressource.

Théorème Sarkozyen : Pour que je ne vois plus de pub sur ma télé vous devez payer un supplément. Rendez-vous en septembre pour le montant. Personne ne vous a demandé mon avis, alors casquez !

Et pour compliquer le tout, le problème de la Régie publicitaire, qu’un Endemol, mâtiné de Minc rachèterait. Juge et partie, puisque cette société vend des programmes à France Télévisions. Dilemme pour savoir qui empoche le magot ?

C’était le début d’une bonne nouvelle qui finira en taxe.