Après plusieurs jours sans médias, je rallume la télé !
Il semblerait qu’en mon absence, une nouvelle guerre se soit déclenchée.
Plusieurs indices médiatiques me le confirment :
Des reportages sur toutes les chaines,
Des journalistes motorisés suivent des voitures qui roulent à toute allure,
Des émissions sont interrompues pour laisser la place au direct.
Un médiateur (un casque bleu) a été nommé,
Peut-être que les bombardements sur Gaza se sont intensifiés ou que la Syrie avait connu un nouvel épisode sanglant.
Après quelques secondes, je comprends très vite que cela se passe en France.
Que le conflit n’est qu’une guerre de palais, pour s’emparer du trône.
Ce n’est pas pour gouverner un pays, ou une organisation internationale prestigieuse.
Non, juste pour prendre les rênes de l’UMP.
J’entends les mots de « fraude », « putsch », « mafia »… fuser !
Il faudrait recompter les bulletins ou recommencer le vote.
Décidément, il y comme de vieilles habitudes qui ont la dent dure !
Il faut croire que la place doit être très confortable, pour mener une telle bataille.
Pendant que la droite dure s’affronte à la droite molle, une autre droite attend la fin du carnage pour prendre place au festin.
Elle attend que la place se libère.
Le terrain lui a été préparé pendant le gouvernement de Sarkozy et la campagne des élections présidentielles.
Elle a, à nouveau été flattée lors de la campagne pour le siège de la présidence de l’UMP.
Cette droite n’est ni molle ni forte, elle est extrême !
Certes les nuances entre elles sont très minces.
À part ça, rien ne s’est passé ce dimanche, rien?
Ha,si…
Aujourd’hui, c’était une journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes.
Aujourd’hui, dans une usine au Bangladesh, plus de cent ouvriers sont morts carbonisés.
Mais tout ça a été éclipsé par cette bataille de petits ambitieux, pour un siège.
Alors, messieurs, quitte à vous asseoir sur un siège, je propose de poser votre derrière royal sur le trône qui se trouve dans la plus petite pièce de la maison.
L’histoire passera juste après vous, pour tirer la chasse d’eau !