En prévision des manifestations de masse qui auront lieu ce mardi contre le président Morsi à cause de la déclaration constitutionnelle controversée et sa ratification hâtive, les forces de sécurité ont déployé une station de 15 camions en dehors du palais présidentiel en plus de quatre véhicules blindés
Les autorités égyptiennes ont renforcé leur présence autour du palais présidentiel dans le quartier d’Héliopolis au Caire, avant les rassemblements de masse programmés pour demain contre le président Mohamed Morsi, à cause de la déclaration constitutionnelle récente et son adoption qui a été faite à la hâte.
Le « Front de salut pour la révolution » ainsi qu’une coalition de 18 forces de l’opposition se sont mis d’accord pour se réunir demain devant le palais présidentiel et faire pression sur le président pour revenir sur sa déclaration controversée et sa décision de remettre le projet de la charte nationale pour un référendum national le 15 décembre.
Les forces de l’opposition, qui se sont déjà rassemblés dans un sit-in ouvert sur la place Tahrir au cours des dix derniers jours, ont dénoncé la constitution comme illégitime parce qu’elle était rédigée par une assemblée constituante « non représentative » malgré que les personnes qui se sont occupés de la rédaction du document ont été de divers courants : des libéraux, des membres de gauche des membres de l’église…
Le Front de salut pour la révolution a également critiqué la déclaration constitutionnelle disant qu’elle n’a pas été fondée sur les règles de la démocratie et qu’elle est la suite de la polémique qu’a crée Morsi après avoir augmenté considérablement ses pouvoirs présidentiels.