« Si les hommes connaissaient la vérité, ils ne regarderaient plus jamais un film porno et n’iraient plus jamais payer pour assouvir leurs fantasmes. Si tous les hommes étaient des humains, ce genre de choses n’existeraient pas » N.M.
C’est l’histoire d’une femme rescapée de la prostitution et abolitionniste, Rebecca Mott, écrivaine britannique, traduit par Ruth Jacobs.
Rebecca a commencé à faire campagne pour l’abolition de la prostitution après les meurtres de plusieurs femmes prostituées à Ipswich. Cet événement a été un déclencheur pour elle. C’est parce qu’elle souffre d’un lourd syndrome de stress post-traumatique (SSPT) qu’elle s’est mise à écrire pour faire état des conditions terribles de la prostitution vécue à l’intérieur. Son travail est en fait de nature politique, plus que de la poésie…
Pourquoi cet article ? Pour vous faire part d’un fait de société mais surtout pour répondre aux pensées bien regrettables de ceux et celles qui disent que celles qui font ça, c’est qu’elles le veulent bien, et aussi, qu’on en a bien besoin…
J’ai abordé le sujet sur facebook en mettant en lien le blog de Rebecca. Là, une femme, Cécile me répond en commentaire :
« Oui, cela m’a longtemps dégoutée, mais, ce métier, s’il n’est pas subi (car il y a des filles qui le font par choix, peu, je suis d’accord) est "utile" aussi ! Il y a des messieurs, qui ont un gros besoin de sexe, ou qui ont besoin comme les autres, et,… qui soit sont handicapés, soit franchement laids, ou je ne sais quoi, franchement timides. Et alors, pourquoi ces messieurs n’auraient pas le droit à une vie sexuelle eux aussi ? Enfin, bref, ayant travaillé dans une association auprès d’un public handicapé, j’ai bien changé d’avis sur le sujet. Mais non au proxénétisme ! Mais oui pour la prostitution libre ! Et vive le féminisme aussi ! FAIRE CE QUE L’ON VEUT DE SON CORPS dans le respect d’autrui ! »
Je ne peux pas être d’accord… dans ce cas-là la grand-mère de 90 ans toute fripée a elle aussi le droit à un homme prostitué parce que la pauvre elle est handicapée par sa vieillesse.
Cécile : « Mais si elle a envie pourquoi pas ? Beaucoup de vieilles personnes qu’on le veuille ou non on encore une vie sexuelle. »
Il existe tant de mensonges et de mythes entourant la prostitution… Je fonce sur le net à la recherche d’une réponse appropriée et je trouve sur le blog de Rébecca ce paragraphe :
"Un mythe très répandu, et qui est selon moi un mythe extrêmement dangereux, est le mythe que la prostitution est acceptable si la femme prostituée est entièrement consentante. Cette idée présente la prostitution comme une relation d’affaires entre égaux. Il y a un acheteur et la personne achetée, qui lui est en quelque sorte rendue égale.
Mais lorsque vous êtes achetée, vous devenez une marchandise, on fait de vous moins qu’une personne humaine.
Être achetée, c’est perdre le droit de dire non à tout acte sexuel, aussi violent et dégoûtant qu’il soit pour vous.
Être achetée, c’est devenir un ensemble d’orifices et de mains que le prostitueur va consommer en s’y masturbant.
Où est l’égalité dans tout cela ?" (http://sisyphe.org/spip.php?article4068 )
Je lui demande si elle en voit beaucoup, elle, d’hommes prostitués dans les rues ?
Cécile : « J’ai vu des reportages ou la fille avait choisi ce job… »
C’est souvent ce qu’elles font croire, lui dis-je…
Cécile : « Non, mais s’il y en avait qui ferait ça par vrai choix, alors pourquoi pas ? »
Je lui demande de lire cet article : http://sisyphe.org/spip.php?article4311 qui explique que le travail du sexe est une arnaque.
« Cette expression dissimule le fait qu’il s’agit d’un système qui repose sur une dynamique de pouvoir entre esclave et propriétaire. (…) Le déni fait du bien, mais ce qui est horrible, c’est le traumatisme résultant pour les personnes prostituées qui ont la chance d’échapper à cette condition et qui arrivent à reconstruire leur vie. »
Et Cécile qui revient à la charge… : « Et je suis pour la réouverture des maisons closes d’ailleurs. »
Ouh que ça m’a mise en colère ça !
Pourquoi ? Parce que tu penses qu’il y aura moins de violeurs dans les rues ? A choisir vaut que mieux que ce soit la prostituée qui se fassent violer derrière ces portes closes, ça se voit moins…
Pour reprendre ton exemple pour ces pauvres hommes moches… Ces moches ne sont pas moches pour tout le monde. J’ai déjà rencontré des hyper moches avec des hyper belles et vice versa. Quand on aime on trouve du charme à la personne qui nous fait face, même avec un physique qui ne va pas nous faire pâlir…
Pour reprendre ton exemple de l’homme handicapé, il y a des femmes qui tombent amoureuses d’hommes handicapés et qui arrivent à avoir une sexualité, et vice versa. Maintenant c’est sûr que si on n’oublie l’amour et qu’on ne pense qu’au pure plaisir des organes génitaux alors oui les pauvres…
Et pour reprendre ton autre exemple de ceux qui ont un gros besoin de sexe, et bien ils n’ont qu’à se masturber un peu plus souvent ou faire une psychothérapie ! En tant que femme, si je reprends ton tout premier commentaire, tu ne penses qu’à ces pauvres hommes, tu ne mentionnes à aucun moment les éventuels besoins de la femme moche, handicapée ou timide. Pourquoi ? Parce que tu n’y as pas pensé ? Et pourquoi ? Parce que partout autour de toi on t’endoctrine d’une façon ou d’une autre en te montrant que les femmes doivent se prostituer pour les hommes et pas l’inverse. Où est l’égalité ?
Extrait d’un autre article : "Le dernier de ces mythes – et le plus ridicule – est que la prostitution doit exister, sinon les hommes vont mourir ou être forcés de violer de « vraies » femmes, en l’absence d’un approvisionnement constant de la classe prostituée.
Eh bien, personnellement je pense que les hommes sont meilleurs et plus forts que cela.
Aucun homme ne mourra de ne pas avoir accès à des personnes prostituées, non, sa queue ne tombera pas s’il est incapable d’acheter du sexe.
Aucun homme ne peut utiliser l’excuse pathétique qu’il lui faudra violer n’importe quelle femme s’il n’a pas le droit de payer pour déverser cette haine sexuelle sur la prostituée.
Êtes-vous réellement en train d’affirmer qu’il est acceptable de violer et de torturer sexuellement les gens de la classe prostituée, sous prétexte que ces personnes sont à ce point des sous-humaines qu’elles ne ressentent aucune douleur, aucune terreur et que, de toute évidence, leurs blessures internes et externes sont simulées ? Est-ce là ce que vous dites ?" http://sisyphe.org/spip.php?article4068
Cécile, pardon d’être si remontée pour ce genre de sujet, mais j’ai connu une de ces femmes qui s’est confiée à moi il y a longtemps et qui est décédée maintenant de ses bourreaux… Et elle m’a raconté faire semblant de dire que c’était tout à fait ce qu’elle voulait, qu’elle le faisait librement. Et son mac (un de ses macs, parce qu’ils la faisaient tourner) l’a aussi emmené voir quelques handicapés comme ceux avec qui vous travaillez, et vous ne pouvez pas vous imaginer l’horreur que c’est que de faire semblant avec quelqu’un pour qui il n’y a aucun sentiment et qui vous dégoûte… et à cette époque faire croire que c’était ce qu’elle voulait était plus facile pour passer la barrière psychologique… et elle n’était pas la seule comme ça, nombreuses sont les femmes prostituées à dire la même chose. Si elles osent dire en public que c’était par libre arbitre, c’est souvent par peur des représailles !
Cécile :« Oui, c’est sûr que vu comme cela, ça fait réfléchir autrement. En tout cas merci pour cette conversation. J’apprécie les gens francs. Et pour les remises en questions pour le coup, grâce à ça, j’ai encore appris quelque chose d’autre sur ce sujet des plus délicats.»
Merci… Pour elles…
Cécile : « Mais en voulant faire croire qu’elles assument, et bien les filles orientent terriblement les gens dans l’idée que finalement pour certaines, c’est pas si terrible… »
Grrr ! Bon, voici un extrait de l’article : « Pourquoi pas un BEP fellation dès la 3ème tant qu’on y est ?
"Certes, des femmes peuvent affirmer qu’elles consentent à la prostitution tout en étant libre, mais encore faut-il voir dans quelles conditions de vulnérabilité sociale, économique s’opère ce consentement." et "La majorité des prostitués ont connu dans leur enfance des maltraitances physiques et sexuelles (inceste, pédophilie, viol), des négligences graves ou des abandons. Le choix de se prostituer pourrait donc également se comprendre, au moins partiellement, comme un comportement autodestructeur séquellaire d’un traumatisme précoce." et encore "Si le proxénétisme était pénalisé, comme vous le réclamez, les prostituées consentantes et libres risqueraient de le payer cher…
– On ne peut pas, au nom de certaines personnes, sacrifier la majorité des femmes qui subissent la prostitution. C’est un choix de société."
Cécile : "Contente de participer à un changement d’idées à la con. Les échanges font avancer. Je te soutiens dans ta démarche".
Merci à toi Cécile. Si chaque lecteur qui pense comme toi au début pense comme toi à la fin de cet article, alors c’est un grand pas en avant pour l’humanité.
J’ai posé la question à un ami psy, je voulais avoir son opinion sur le sujet. Voici ce qu’il m’a dit :
« Avant d’aborder rapidement le sujet, je voudrais mettre en avant une notion essentielle : la naissance applique et implique la différenciation sexuelle : féminin/masculin, fille/ garçon. Et cette différenciation demeurera durant toute la vie de l’individu. Femmes et hommes sont différents de fait. Le nier ou vouloir en faire une égalité est nier la réalité.
En osant une Lapalissade, je dis qu’une femme est une femme et qu’un homme est un homme, ce qui signifie que si une femme était un homme, elle se comporterait alors comme un homme, et inversement.
Une femme ne peut parler de l’homme qu’en tenant compte de cette différenciation, et inversement, et si elle raisonne comme une femme en parlant de l’homme, elle biaise le discours (inversement pour l’homme).
Ceci posé, on ne peut s’attarder que sur le comportement de chacun, en ce sens que cette différence ne doit pas empêcher le respect de chacun, et c’est là que cela se corse souvent…
Que l’homme soit davantage "porté" sur le sexe, cela tient de sa nature profonde, mais qu’il en fasse une priorité, un pouvoir dominant, une fixation, une obsession, quelque chose de "vital" pour lui…, là le bât blesse, et son comportement devient alors répréhensible car préjudiciable envers la femme.
Comme on dit souvent, ce n’est pas l’objet en lui-même qui peut poser problème, mais ce que l’on en fait… Et le sexe n’échappe pas à ce dicton !
Ceci dit, revenons alors au comportement de certains hommes (attention à ne jamais généraliser !) par rapport au sexe et par rapport aux femmes : la prostitution, si elle est violence (et il y a nombre de sortes de violences), ne doit pas exister ! Non plus si elle est commerce !
L’homme n’est pas un animal, et si besoins primaires il a, il peut aussi apprendre à les gérer : méditation, sport, relaxation, médicaments, psychothérapie… Les hormones ont bien souvent bon dos…
Et comme je dis aussi souvent, plus fort que soi, c’est soi !
Mais cette société de consommation favorise certains à ne plus rien vouloir gérer, à ne plus faire d’efforts, à ne plus vouloir d’interdits, à satisfaire dans l’immédiateté ses moindres désirs, à victimiser, à déresponsabiliser…
Les valeurs disparaissent, entre autre celle qui se nomme respect, de soi et de l’autre (souvent liés), et quand le respect est absent de la relation, on entre vite dans une relation dominant-dominé, relation de déséquilibre, où seul l’égoïsme de l’un prime sur l’autre, cet autre n’existant alors plus que comme objet et non plus comme sujet. On peut être objet de désir seulement si on demeure sujet.
En ce sens, si les deux personnes se respectent mutuellement, alors tout peut être possible et acceptable. L’authenticité de ce respect reste à vérifier… Mais dans le cas de commerce, d’argent, tout est différent.
Je ne condamne ni ne juge, de quel droit le ferais-je, nul n’est à la place de ces filles, dans leur situation familiale, conjugale, sociale…
Voilà, cet article est loin d’être fini si on devait rentrer dans tous les détails, mais vous avez là les clés pour comprendre la tourmente que subissent ces filles. C’est surtout à vous messieurs, que je m’adresse. La prochaine fois, avant d’aller acheter une femme, réfléchissez-y en deux fois…
Sources :
http://sisyphe.org/spip.php?article4357
Pas facile de trancher : Cécile n’a pas tout à fait tort, et Toi non plus.
Quant à la boutade du Nouvel Obs, elle est à prendre au second degré (tout au moins le titre)
Personnellement je suis POUR, le retour aux maisons closes.
Les femmes prostituées sont dans des lieux sûrs, un contrôle santé obligatoire, elles sont nourries, et au chaud,protégées ds coups et abus divers, et le seul « entremetteur », reste le ou la tenancière de ce bordel.
Je suis aussi pour une retraite accordée à ces filles de joie. Elles cotisent elles ont droit à une retraite.
Bisous à mon aventurière, et longue et rapide route à cet article.
SOPHY
POUR le retour aux maisons closes ? Pourquoi ? Ton explication ne me suffit pas Sophie ! Qu’elles soient mieux au chaud que dehors sur le trottoir je suis d’accord. Mais quand au fait qu’elles seront à l’abri derrière les coups, n’en soient pas si sûre car derrière ces portes closes, tu ne sais pas les sévices que ces filles peuvent subir. Il y aura obligatoirement de l’alcool et certainement des drogues… Sous ces influences là, ces gros richards qui se croient tout permis avec leur fric se feront un plaisir d’assouvir leurs fantasmes pervers comme le viol agressif.
Et le « seul entremetteur » que j’appellerai « prostitueur » n’est jamais seul car il ne peut se permettre d’être seul dans ce genre d’établissement… Bars à champagne ou maison close pour moi c’est pareil. Tu es d’accord ?
J’ai des difficultés à comprendre que l’on puisse encourager cela.
Tu n’as pas du tout lire de mon article Sophie… « On ne peut pas, au nom de certaines personnes, sacrifier la majorité des femmes qui subissent la prostitution », tu es contre cette phrase là ?
Bisous 😉
[b]Très bon article,je condamne également la prostitution,c’est un commerce bestial qui ne donne aucun droit à l’être humain![/b]
[quote]ais cette société de consommation favorise certains à ne plus rien vouloir gérer, à ne plus faire d’efforts, à ne plus vouloir d’interdits, à satisfaire dans l’immédiateté ses moindres désirs, à victimiser, à déresponsabiliser…
[b]
Les valeurs disparaissent, entre autre celle qui se nomme respect,[/b] de soi et de l’autre (souvent liés), et quand le[b] respect est absent de la relation[/b], on entre vite dans une relation dominant-dominé, relation de déséquilibre, où seul[b] l’égoïsme[/b] de l’un prime sur l’autre, cet autre n’existant alors plus que comme objet et non plus comme sujet. On peut être objet de désir seulement si on demeure sujet.[/quote]
tout à fait juste…Plus aucune valeur de respect pour la femme…
les maisons closes, devraient , comme leur nom l indique , etre closes définitivement !!! On veut faire commerce de tout mais ce qui peut etre entendable pour des marchandises ne devraient jamais l etre pour des humains ou des animaux , entre autre … Le » Tout légaliser » est une porte ouverte à des exces et à des conséquences qui peuvent etre dramatiques .
Oui Mozarine, je suis d’accord sinon dans ces cas-là alors ils n’ont cas faire des maisons closes où les femmes viendraient assouvir leurs besoins bestiaux comme les hommes. Mais les femmes ne sont pas des hommes… Je sais qu’il y a des hommes qui se prostituent aussi pour de l’argent, mais je pense que pour eux c’est plus une excitation qu’autre chose… De toutes façons, le respect ne laisserait pas faire ça…
Merci pour le compliment Mozarine… 😉
El conquistador… elle est bonne celle-là ^^ si c’est close, c’est close et close = fermé alors effectivement…
Je comprends ce que veut dire Sophie qui pense que les filles seraient à l’abri du vent et de la pluie, qu’elles pourraient cotiser leurs impôts sur leur vagin comme on paye la taxe d’habitation de sa maison afin d’assurer sa retraite… Mais à l’abri du vent métaphoriquement ne met pas à l’abri des tempêtes sournoises ni des larmes cachés…
La lutte contre la pornographie est-elle justifiée ?
[url]http://www.gaucheliberale.org/post/2008/12/06/La-lutte-contre-la-pornographie-est-elle-justifiee2[/url]
La lutte contre la pornographie est-elle justifiée ?
[url]http://www.gaucheliberale.org/post/2008/12/06/La-lutte-contre-la-pornographie-est-elle-justifiee2[/url]
Très intéressant, votre article, Nathalie!
J’ai tendance à partager vos idées sur la question: les femmes ne doivent pas être des objets de plaisir monnayables pour calmer les pulsions des hommes. Un violeur violera que ce soit une lycéenne, une passante ou une prostituée ne change rien à la monstruosité!
Les maisons closes et les « sexodromes »du Nord ne sont pas des solutions mais des pis aller!
A ce sujet je ne crois qu’à une chose, l’éducation au respect du corps de l’autre!
[b]sunraypq[/b] : Tous les arguments de l’article « pseudo politique » que vous avez mis ne me feront pas changé d’avis. Que ceux qui veulent du porno le fassent entre eux. Tant que des gens auront besoins de mater des films pornos des « connards » aurons besoin de filles pour tenir ces rôles. ET ces filles là ne sont pas toujours consentantes, contrairement à ce beaucoup peuvent penser. Ce peut être des filles prostituées à qui ont impose le tournage de ces films (qu’elles le sachent ou pas…), comme ça peut être des mineures, oui vous m’avez bien lu, des mineures à qui on a mis une perruques sur la tête, et qu’on a drogué bien comme il faut afin de la désinhiber et ainsi lui faire faire ce qu’on veut.
Tous ces hommes « innocents » qui se branlent devant ce genre de film ne savent pas sur quelles innocences ils crachent…
[b]Siempre[/b]: merci ^^ Oui vous avez raison, [i] »l’éducation au respect du corps de l’autre »[/i] devrait être inculqué dans les écoles dès la primaire ! Et avec la philosophie spécial enfant par dessus ! Grrr non mais ! Quand est-ce qu’ils comprendront !
[b]Entre les femmes garces et les hommes névrosés difficile de trancher! Cet article a au moins le mérite de nous réveiller [/b]
[b]sunraypq[/b] : Si vous connaissez personnellement les politico qui ont écrit l’article sur la justification de la pornographie, on ne sait jamais s’ils viennent à passer au pouvoir, faites leur comprendre alors que s’ils légalisent ça (pfff c’est déjà fait puisqu’on peut pointer à l’anpe dans ce domaine, l’état donne son accord pour les violences cachées), et bien 1) qu’ils envoient des inspecteurs enquêter sur le terrain et n’hésitent pas à faire payer amendes, à fermer le bordel et à mettre en prison si certaines conditions ne sont pas respectées. Pas de mineurs, pas de zoophilie, pas de drogues ni d’alcool « pendant le travail » ainsi vous verrez si les nanas sont vraiment consentantes… Et s’il faut scan cérébrale pour vérifier zone d’activité enclenchée dans le cerveau des nanas pour voir si elles le veulent vraiment ou pas. Après tout ça arrive bien en grande surface maintenant pour pouvoir mettre en route les pubs qu’il faut en fonction des désirs cérébraux AAAaaaaaaaaaaaaaagh moi ça me rend dingue tout ça mais bon s’il faut trouver solution on va les trouver. ET aussi, et surtout, comme Siempre l’a dit, rendre obligatoire les cours de respect dès la primaire, non, dès la maternelle, un cours aussi important que le français et les maths. Respect ou Pythagore, le choix est vite fait hein ?
Merci [b]Zélectron[/b] ! Puisse cet article réveiller tous les endormis ! Et faire comprendre aux garces et aux névrosés qu’il y a d’autres moyens de prendre son pied sans mettre en danger la vie de ces filles…
Le « save-sexe » vous connaissez?
cela élimine les maladies vénériennes comme:
L’herpès génital
La syphilis
Les condylomes génitaux
Les infections à chlamydia (chlamydiose) et la trichomonase
La gonococcie
Le sida
et tous contacts violents indésirables…
Et pourquoi pas se faire plaisir en se prenant en main une fois pour toutes…
c’est-à-dire… se masturber, se branler, se crosser…
pour éjaculer dans toute sa splendeur…
et obtenir une satisfaction personnelle…
[url]https://www.facebook.com/#!/photo.php?fbid=10151435582462835&set=a.10151405998042835.534783.262637357834&type=1&theater[/url]
En ce moment même le trafic de femmes, d’hommes et d’enfants voués à l’esclavage
sexuel se poursuit…
Et je suis persuadé que sous le couvert de clubs mondains comme: le Playboy Club,
le célèbre Club de Rome, ainsi qu’au sein de sectes occultes…le trafic d’humains
se passe entre certains membres dès plus pervers…
Les points chauds comme Las Vegas, Pigalle à Paris, le Red-Light à Amsterdam et ailleurs dans le monde où la débauche a cours, sont des lieux très propices aux disparitions d’individus…pour la traite, l’esclavage et abus de la personne…
Et c’est dans les clubs de danseuses et danseurs nus, ainsi que dans les services d’escortes et même de ménages à domicile que ça se passe…
Puis, il y a les défilés de modes (femmes, hommes et enfants) qui se déroulent au quatre coins du monde…où de riches proxénètes achètent les vêtements d’apparat
« modèles inclus!!! »
A Nathalie M.
Si vous pensez que cet article du journal Gauche-Libérale
justifie la pornographie vous vous trompez au plus haut point!!!
Lisez tous les commentaires et vous verrez beaucoup d’avis
contraires, dont certains sont très croustillants…
Amitiés, Sunray
[b]sunraypq[/b]: Personne ne dit de ne plus avoir de relations sexuelles avec un autre partenaire… Mais effectivement, le save-sexe ou safe-sexe « sauve » de toutes ces maladies et éventuelles violences… Comme le dit votre photo : [i] »Je n’ai pas changé, j’ai juste compris que je devais penser à moi car personne ne le fera à ma place. Je me suis trop longtemps occupé des autres… Maintenant je m’occupe de moi, je prends soin de moi »[/i] Et puis il vaut mieux être seul que mal accompagné. Cependant le sujet ici n’est pas d’interdire les relations sexuelles à deux. Par contre, que la personne prenne son pied avec elle-même au lieu de se diriger vers ses pauvres filles (ou pauvres mecs) restent une solution grandiose… 😉
Je vais lire les commentaires de l’article dont vous parlez…
En attendant, l’esclavage sexuel existe bel et bien malheureusement… Regardons les sectes ou ces clubs mondains que vous citez… Il y a là un véritable combat à mener. Et ce sont tous les gouvernements qui devraient avoir les yeux dessus sérieusement pour éradiquer ce fléau. Ca donne envie de rétablir la peine de mort… Suis-je extrémiste à ma façon ? Intolérante ? Peut-être oui. Mais pourquoi ? Parce que je vois bien comme des milliers d’autres personnes les dégâts irréparables que cela causent.
Par exemple, on fait la chasse à la pédophilie. Oh quelle horreur qu’un majeur se serve d’un mineur pour son plaisir ! Mais pourtant, combien de gamin(e)s voit-on s’afficher maquillés, habillés sexy pour une pub ou le clip d’une chanson ? On adultise ces enfants ? Maintenant, on pourrait croire que des enfants de 10/12 ans en ont 17/18 d’où la confusion peut-être entre l’enfant et l’ado ou l’ado et l’adulte…
Voici un commentaire de l’article « la lutte contre la pornographie du journal Gauche libéral
« [i]Le mardi, 27 oct. 2009, 23:13 par hbruel
Guilain
Tu dois être bien jeune pour penser ainsi.
Tu es vraiment le réprésentant de cette génération « c’est mon choix » où tout vaut tout et surtout où tout se défend au nom de ses propres désirs conscients ou inconscients.
Ce que je te reproche ce n’est pas de défendre où pas la pornographie, c’est le néant de ta pensée relativiste égocentrée. J’attends avec impatience ta défense de l’héroine et du meurtre. Tu parles de liberté mais en fait tu parles uniquement de la tienne, tu oublies celle de ceux qui en souffrent qu’ils soient consommateurs ou acteurs or si tu veux défendre la liberté tu dois défendre aussi celle des aliénés et c’est là que tu devra sortir de ton relativisme.
Enfin, un point de rhétorique : tu n’as pas le droit de mettre en rapport l’alcool et la pornographie. Ce serait le sexe que tu pourrais comparer à l’alcool. Ce qui est interrogé dans ce débat, c’est une mise en scène du sexe et de tout ce qui va avec ; il n’est nullement question d’interdire le sexe ou de limiter l’acces au sexe. Tu es tombé dans le piège des défenseurs intéressés de la pornographie qui consiste à associé sexe et pornographie pour faire croire que toutes les critiques seraient une attaque contre les libertés sexuelles.
Enfin, je te conseille un livre de michela marizano parisoli du CERES qui , loin d’être moraliste , se penche vraiment sur cette question avec une vrai réflexion sur le corps et la question du sujet : « la pornographie où l’épuisement du désir[/i] »
La pornographie ou l’épuisement du désir… Ca me fait penser au livre « L’ultime secret » de Bernard Werber où étaient mis en action des rats et une machine à orgasme. Tu appuies sur la manette tu as du plaisir. Oui c’est bien, mais ça rend addict… Jusqu’à ce que mort s’en suive… C’est comme la cocaïne, c’est trop bon et si on ne sait pas s’arrêter et s’éloigner de ça, on est foutu !
Celui-là dit bien les choses aussi :
« [i]Le mardi, 17 nov. 2009, 16:12 par misslil
Pense-tu vraiment que la pornographie ne fait du tort qu’à celui qui le regarde?
Nombre de femme se plaignent que leur mari préfèrent regarder des pornos plutôt que de leur faire l’amour. A ces femmes on répond que c’est de leur faute puisqu’elle ne veulent pas pratiquer certains actes.
Du coup la liberté de chacun n’est pas forcément respecté, les femmes font l’effort de faire ce dont elles n’ont pas envie juste par peur de perdre leur mari.
Il y à quelques années j’écoutais Brigitte Lahay à la radio et une jeune fille de 16 ans appelle en disant qu’elle allait bientôt passer le pas de « coucher » avec son copain puisque ca fait déjà 6 mois qu’ils sont ensemble et que monsieur ne veut pas attendre trop longtemps. Elle explique que ce qui lui fait peur c’est qu’elle va être obligée « de le sucer » et qu’elle n’en à as tellement envie.
Elle fini par dire que son copain regarde des films porno avec ses amis, que tous le font à cet âge et que du coup ils veulent faire ce qu’il y à dans les films.
Encore une fois une jeune fille va faire des choses qu’elle n’a pas envie de faire juste par peur d’être quitté.
Et si je fouille loin dans ma mémoire, je me revois gamine avec un père amateur de porno, le porno des années 70/80 rien à voir avec le trash qu’on à maintenant.
Cet homme marié qui à une sexualité somme toute normale avec sa femme décide qu’il à envie de faire des choses et puisqu’elle ne veut pas c’est avec sa fille qu’il va les faires.
Des situations comme celle là il y en a pleins.
Sans parler du N taï qui se cache derrière du dessin animé pour pouvoir diffuser du porno pédophile sans aucun soucis.
Regardez un peu les rayons manga rempli de gosses qui viennent chercher le dernier Naruto et qui tombe sur des scènes de viol de jeunes filles en jupe plissé et chaussettes blanches et poitrine à la Pamela.
Du Dragon Ball ou un viellard de tortue géniale drague une minette qui ne doit pas avoir plus de 14 ans et dont la jupe rase les fesses.
Et puis les affiches de Chobix devant les kioskes à journeaux ou très hypocritement on met une petite croix sur le têton de la fille qui pose en string ficelle, quand on rentre à la maison avec sa gamine de 3 ans et qu’on tombe la dessus on se demande bien pourquoi il n’y à pas de règlementation.
Pour finir l’idée même qu’il y ait une possibilité que sur les 50 films que tu regarde, il y en ait juste un seul ou une jeune femme à été forcé de coucher et de subir des choses contre sa volonté, devrait à elle seule faire interdire la pornographie.
Je précise que ca ne m’empêche pas d’avoir une sexualité épanouie et qu’il est possible d’essayer des choses avec son partenaire en faisant tavailler son imagination sans avoir une sexualité télévisuelle prémaché.[/i] »
[b]On asservit bien mieux les peuples avec la pornographie qu’avec les miradors* et que dire de l’horreur pédophile qui elle aussi a été l’instrument d’une certaine nomenclatura, peut-être même qu’aujourd’hui lors de parties « fines » …
*Alexandre Soljenitsyne[/b]
Alors [b]Zélectron[/b]comment faire pour changer tout cela ? Que de l’information ? N’y-a-il rien d’autres à faire ?
[b]Sunray[/b], c’est Guylain qui a écrit cet article. Est-ce un homme qui fait partie de la gauche libéral ? (amitié) 🙂
[url]http://www.antiporno.ca/[/url]
Selon le Dr. Judith Reisman, spécialiste de réputation mondiale sur le sujet des dépendances à la porno, » regarder des films « XXX » déclenche une poussée d’adrénaline, ainsi qu’une sécrétion de testostérone, d’ocytocine, de dopamine et de sérotonine « , indique-t-elle. “ C’est un véritable cocktail de drogues. La pornographie est un excitant extrêmement puissant, qui provoque flash et euphorie… »
Et, la pornographie amène à la prostitution, consentante ou non de personnes majeurs ET mineurs… Donc pour stopper la prostitution, il faudrait peut-être d’abord stopper la pornographie…
Toujours de l’article Gauche libéral :
Le vendredi, 24 déc. 2010, 15:55 par Michel Morin
Les dernières recherches scientifiques sur l’impact que produit la consommation visuelle de matériel pornographique sur le cerveau humain, démontre incontestablement que la pornographie entraîne assez rapidement une dépendance de même type que les drogues dures et une crystalisation psycho-sexuelle des scénarios pornographiques consommés. Actuellement, les statistiques des principaux moteurs de recherche et de filtres parental fournis par la majorité des logiciels anti-virus, démontrent que les mots-clés les plus populaires pour la classe des enfants de 7-10 ans, sont » sex » (4ième place) et « porn » (5ième place) juste après youtube et facebook. Avec l’avènement de la porno 3D, le risque de dépendance va être accru considérablement.
L’utilisation d’une technologie 3D permet au spectateur de se plonger (littéralement) dans le film. En effet, la 3D est utilisée pour donner une profondeur vers l’écran, comme si on regardait le film dans une boite ou encore un aquarium. Dans le domaine de la recherche, les effets neuro-optiques que provoquela 3D sur le cerveau sont peu connus. Du moins, il n’existe pour l’instant pas de conclusion empirique qui prouve l’innocuité de cette technologie. Certains ont constaté que les jeux video 3D entraînent une certaine addiction lorsqu’ils sont consommés à hautes doses. Et le monde irréel de la porno 3D ? La dépendance à la consommation de matériel porno 3D, jumelée à l’autosatisfaction sexuelle qui renforce le comportement adictif, pourrait devenir le pire fléau social du 21ième siècle. C’est relativement facile de conclure que l’industrie pour adultes veut fidéliser le public consommateur de porno grâce au 3D. Dépendance psycho-sexuelle garantie.
(suite)
2 clips video sur le site web http://www.antiporno.ca, l’un du neurochirurgien réputé Donald L. Hilton, Jr., Md, et l’autre de Richard Poulin, PHD, professeur réputé de l’université d’Ottawa, confirment exactement les craintes de voir un dérapage psycho-sexuel de notre société à très court terme, si les enfants continuent à consommer librement sans restriction du matériel pornographique sur Internet. Le docteur Donald L. Hilton, Jr., Md pratique la médecine en neurochirurgie depuis 14 ans à San Antonio, Texas. Il est certifié par le « American Board of Neurological Surgeons » et est diplomate du « American College of Surgeons » et a été nommé un des « Best Doctors in America ». Le Dr. Hilton affirme explique: “ Les gens qui perdent le contrôle dû à une addiction, agissent de façon semblable à nos patients neurochirurgicaux qui ont des dommages au lobe frontal. C’est cette partie « jugement » du cerveau. Elle est associée à cette partie de nous-mêmes qui évalue les conséquences, qui pense avant d’agir. Et, elle nous dit si tu le fais, les conséquences seront mauvaises.
Lorsque la sexualité dévie de son modèle, c’est la perte de contrôle. L’instinct comportemental naturel prend les guides, et le lobe frontal ne peut plus reprendre le contrôle de la partie animale du cerveau. C’est comme si nous enlevions la bride du cheval pour le laisser courir à sa guise.
Les drogues du plaisir produites par le cerveau, comme la dopamine deviennent sur-utilisées; en réaction le cerveau ralenti la quantité de dopamine produite. Une nouvelle normalité évidente s’établit dans la vie de la personne, et elle devient accro à la dopamine et pour se sentir bien elle doit reproduire cette nouvelle homéostasie.
Notre cerveau est un laboratoire pharmacologique d’une puissance remarquable, et en plus, d’une grande efficacité. La pornographie est un stimulus fabuleux de production de drogue dans notre cerveau ; ainsi que la cause de changement indésirable produit par la sur-utilisation de ces drogues du plaisir du cerveau.
Les gens disent: “Je me sers de pornographie que pour des fins récréatives, et je suis bien.” Elle est un médium tellement addictif, et le cerveau y étant très vulnérable, peut se court-circuiter. Alors facilement la dépendance se crée pour devenir une addiction incontrôlable.
Et pour reprendre un extrait du dernier commentaire :
« Les gens disent: “Je me sers de pornographie que pour des fins récréatives, et je suis bien.” Elle est un médium tellement addictif, et le cerveau y étant très vulnérable, peut se court-circuiter. Alors facilement la dépendance se crée pour devenir une addiction incontrôlable. »
Nous pouvons remplacer le mot « pornographie » par « prostitution » et ainsi se rendre compte que tant qu’il y aura du porno l’esclavage sexuel perdurera…
A quand l’abolition du porno ? Cela devrait être traqué comme on traque les dealers d’héroïnes
[b]de glissements sémantiques en autopersuasion on en arrive à clamer orgueilleusement (fierté mal placée) la jonction entre deux êtres humain du même sexe issus peut-être d’une dérive pédophile dont la mayonnaise a pris ?[/b]
[b]quelle beauté, indépendamment de toute question abracadabrantesque[/b]
[img]http://cdn004.travelavenue.com/static/images/3c079390-74fb-012f-45f0-12313b0649e8/product/image.jpg[/img]
[b]Zélectron[/b] je ne comprends pas votre image avec le sujet de l’article ?
[b]Pour marquer le fait qu’il n’y a pas que cette horreur de prostitution dans la vie et que de très belles choses sont malgré tout produites par de très grands bâtisseurs ?[/b]
Mais oui, quelle beauté… Heureusement que le monde n’est pas pourri à tous les niveaux… Merci Zélectron…
Pour mieux comprendre l’histoire du BEP Fellation dont je vous parlais, voic le lien d’un court métrage sur le futur métier de prostitution de nos enfants. Cela est fictif, mais on s’en approche fortement. C’est maintenant qu’il faut agir et pas demain quand il sera trop tard.
Merci à Jef Tombeur ! Voici le lien de son article qui vient compléter le mien. [url]http://www.come4news.com/prostitution-343-salauds-manifestes-763488#comment-66283[/url]
Un document à lire pour mieux comprendre comment ces personnes en arrivent là…
[url]http://aivi.org/fr/medias/communiques/2328-communique-la-prostitution-n-est-pas-un-travail-mais-une-violence.html[/url]
L’inceste, c’est l’école de la prostitution.
Il faut savoir également que 80% des personnes prostituées sont des victimes d’incestes. Si on ajoute en plus les victimes d’abus sexuels (hors inceste) et de viols, on frôle les 100%.