En 2012, nous sommes maintenant plus informés que jamais sur l’importance de faire attention à notre planète, de recycler, de composter, d’économiser l’énergie bref, d’être écologique. Cette nouvelle habitude nous porte à payer un petit extra pour des produits écologiques. Mais le sont-ils vraiment? Plusieurs indices me font réellement douter sur la véracité de ces produits dits «écologiques».
En effet, Jean-Sébastien Trudel, l’auteur du livre Le Grand mensonge vert, expose dans son livre que plusieurs compagnies ont tendance à rajouter des caractéristiques environnementales, de déformer la réalité ou d’exagérer certains faits, car l’impact sur les ventes est réel mais l’impact sur l’environnement est plus difficile à cerner. C’est souvent les étiquettes apposées sur les produits qui incitent les consommateurs à choisir une marque plutôt qu’une autre. Mais il faut savoir discerner ce qui est pertinent de ce qui ne l’est pas. Par exemple, la présence de produits naturels dans du nettoyant à vaisselle peut sembler à privilégier, mais certains produits naturels, comme le mercure ou l’arsenic, sont mauvais pour la consommation.
Mais le plus scandaleux est que la plupart des compagnies ont inventé leur propre certification écologique. En effet, il n’y a à peu près aucune règlementation pour la certification écologique. Par exemple, la populaire entreprise S.T. Johnson qui fabrique les produits Windex possède sa propre certification de produits; liste verte. Cette certification «écologique» n’a reçu aucune vérification externe pour déterminer si ce logo respectait les lois environnementales pour être réellement certifié écologique.
Il n’y a pas seulement les étiquettes des produits qui posent problèmes; les gens ont aussi développé des habitudes croyant être écologiques, mais ces gestes le sont beaucoup moins qu’on peut le croire. Premièrement, le recyclage; le papier recyclé est souvent expédié en Chine, où il est désencré et blanchi chimiquement pour être réexpédié ici. Ce papier recyclé n’est donc plus écologique. Ensuite, le nouveau système de facturation en ligne; on s’est, en fait, rendu compte que la plupart des gens imprimaient leur relevé de compte à la maison. De plus, les ampoules fluo compactes sont fabriquées en Chine avec de l’énergie non renouvelable, sont emballées dans du plastique à base de pétrole et sont transportées sur des milliers de kilomètres. Ces ampoules sont donc économiques mais pas écologiques.
Mais comment démêler toutes ces fausses étiquettes de celles qui sont réellement écologiques? Pour l’instant, la seule certification officielle qui existe au Québec est le logo Ecologo d’environnement Canada. Les produits qui affichent ce logo répondent à des dizaines de critères strictes certifiés par des gens externes. EnviroLab est une compagnie de nettoyants écologiques qui affichent ce logo sur tous ses produits et qui mérite la reconnaissance car elle dépense beaucoup de temps et d’argent pour s’assurer de nous offrir la meilleure qualité possible.
[b]Un exemple: les lessiviers indiquent approximativement 97% de biodégradabilité sur leurs produits pour le linge au lieu de 3% d’empoisonnement de la planète, et encore cette mention est écrite en caractères minuscules en attendant un nouveau marquage avec de l’encre sympathique (peut être pour nous l’être plus?… [/b] >:( )
Il manque une chose à votre article:les sources?