Prix Nobel de la Paix.

 

Après Obama, les Norvégiens ont désigné un Chinois, inconnu dans nos chaumières Prix Nobel de la Paix: Liu Xiaobo. Comme il se doit la Chine proteste, et plus d’un milliard de gens n’auront pas le droit de savoir la nouvelle.

On parle de représailles. Qui ne vont pas exister car dans le village mondial, la Chine a autant besoin de l’Occident que l’inverse. Si elle ne nous vend pas ses articles à bas prix, nous arrêterons sa croissance. Et elle y tient tant, puisque c’est le seul moyen de faire perdurer le régime.

Mezzo voce, on applaudit le courage du jury d’Oslo, en demandant incidemment la libération du futur récipiendaire. Ce qui n’aura pas lieu, bien sûr. Et la planète ne va pas s’arrêter de tourner. On va donc vite oublier ce prétentieux qui œuvre pour les droits de l’homme en Chine.

Dès les premières heures, M Baroso, comme d’autres ont félicité le gagnant, sans beaucoup plus de commentaires. On ne va pas fâcher une telle puissance économique pour un freluquet qui n’a rien compris au néolibéralisme.

 

Il reste toutefois un léger hic, qu’il semble bon de rappeler en ce jour béni, à Rome et à Oslo, de Paix.

Un brin d’histoire n’est pas inutile. Jadis, la SFIO, avec le I de international. Puis les liens du PC avec la Russie. Celle de Staline aussi qui valut quelques désertions bienvenues. Il y a aussi une chorale socialiste pour le Parlement de Strasbourg. Et j’en oublie, beaucoup ! Mais ma revient en tête, la signature en images s’il vous plaît, des guiliguilis entre l’UMP de notre Président et le Parti communiste chinois.

Inutile de dire, Lefèvre, Paillé, Bertrand, taisez-vous. C’est fait. Ils ne vont pas l’ouvrir sauf ophiophagie chronique.

 

Encore une fois, et pour rien, nous allons, (nous les gens de droite !) passer pour des rigolos.

Il est utile de se rappeler les paroles de Charpak, plutôt que les niaiseries de l’UMP.