Comme une peau de chagrin.

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Que va-t-il rester des initiatives de Nicolas Sarkozy au moment du bilan du quinquennat ? A défaut d’être le président de la rupture, il y a fort à parier qu’il soit le président du ratage.

A peu près toutes ses idées se trouvent confrontées à la triste réalité et il doit bien se rendre à l’évidence, ça  « foire » !

L’ouverture dont il était si fier a vécu, c’est Kouchner qui le constate et il est à peu près certain que le prochain gouvernement ne comptera aucun ministre d’ouverture.

La politique africaine de ses prédécesseurs qu’il a tant critiquée, il la poursuit à défaut d’avoir autre chose à proposer.

La publicité sur le service public devait disparaître en 2011. Finalement, ça coûterait trop cher ! Ou s’est-il rendu compte que ça ne sauverait pas TF1.

La cour des comptes vient de montrer que la mesure sur les heures supplémentaires coûtait cher et était peu efficace. Même constat pour la baisse de la TVA dans la restauration : ça n’a rien rapporté, ni au niveau des prix, ni au niveau de l’emploi.

La taxe carbone a été renvoyée aux calanques grecques et le Grenelle de l’environnement se contente de proposer quelques mesurettes.

La loi Hadopi ne sert à rien car elle est déjà techniquement dépassée.

De plus en plus de députés UMP aimeraient que le bouclier fiscal soit supprimé. Le fameux bouclier auquel il s’accroche comme une bouée au milieu de l’océan et que, même François Fillon verrait bien passer de vie à trépas.

Lui qui s’est toujours dit le champion dans la lutte contre l’insécurité, il doit bien se contenter d’un maigre bilan.

Même dans sa politique internationale, il est complètement grillé : ses collègues européens prennent leurs distances à part son « ami » Berlusconi.  

« Est-il si nul ? » se demandait  le Point en juin dernier. On est bien obligé de constater que son pouvoir diminue comme une peau de chagrin et qu’à part sa garde rapprochée, plus grand monde ne croit en lui.

Echec sur toute la ligne ! On se demande si ce n’est pas Fillon qui a fini par imposer ses idées et qui devient le challenger à droite.

2 réflexions sur « Comme une peau de chagrin. »

  1. Ce bilan, on aurait pu l’écrire au lendemain de son élection en 2007 tant il était prévisible.
    Sarkozy est le seul président de la 5e république à n’avoir RIEN fait de bien.

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