Au Canada, une personne sur trois risque de contracter un cancer durant sa vie et une personne sur quatre risque d’en mourir. Ces statistiques à la fois terrible et inquiétantes sont pourtant véridiques. Le cancer est devenu tellement fréquent de nos jours…
Qui ne connaît pas directement ou indirectement une personne qui a déjà eu un cancer ? Il y a des centaines de sortes de cancer qui peuvent toucher quasiment chacune des parties de notre corps. Des milliers de gens travaillent afin de trouver des solutions et des remèdes. Heureusement, il y en a qui finisse par aboutir.
Dernièrement, des chercheurs ont mis au point un vaccin qui prévient, à presque 100%, les infections au VPH. Celles-ci peuvent provoquer le cancer du col de l’utérus qui tue, en moyenne, une femme chaque jour au Canada. Mais qu’est-ce que le VPH ? Quel est ce vaccin ? Quels sont nos risques de contraction du virus ? Il vous faut le savoir et passer le mot…Voyons maintenant tout cela en détails car cela peut toucher tout le monde…. même les hommes !
Qu’est-ce que le VPH ? Le VPH normalement appelé « virus du papillome humain » est un virus transmis sexuellement et touche autant les femmes que les hommes. Il existe plus de 100 sortes de VPH. Une grande partie de ces types de VPH n’entraînent pas de symptômes et disparaissent tout seul mais l’autre partie, elle, peut mener malheureusement à plusieurs problèmes moins bénins. Il y a une trentaine de VPH génitaux qui affectent la région génitale. Ceux-ci peuvent causés notamment des verrues génitales, le cancer du col de l’utérus, du vagin et de la vulve.
Les personnes à risque de contracter le VPH sont toutes les personnes qui sont actives sexuellement (même sans pénétration) mais le risque est plus élevé chez les jeunes femmes de 15 à 29 ans. Le danger est réel car, comme le SIDA, le VPH peut ne pas présenter de symptômes et se faire transmettre quand même ! Pour savoir si vous êtes infectés, il faut aller faire le test Pap (Papanicolaou) qui consiste à un prélèvement des cellules du col de l’utérus lors de l’examen gynécologique. Par contre, selon certaines études, un test plus efficace serait le test d’ADN du papillomavirus (VPH) (heureusement pour nous les filles car il faut dire que le test gynécologique n’est pas la chose la plus agréable au monde).
Il est très important de faire un test de dépistage car environ 75% des canadiens contracteront au moins une infection par le VPH au cours de leur vie ! Un inconvénient majeur entre en jeu dans tout ça : il est de plus en plus difficile d’avoir un rendez-vous avec un médecin. Pourquoi ? Parce qu’on manque systématiquement de médecins au Québec. Conséquence : les gens ne vont pas passer les tests car ça devient trop difficile d’accès et ça peut être long. Mais, la patience est une vertu et il faut en avoir car c’est pour notre santé ! Un vaccin pour prévenir Un vaccin est sorti dernièrement, le Gardasil. Il a été testé auprès de plus de 20 000 jeunes femmes et il a été prouvé qu’il contribue de façon efficace à la protection contre les infections par le VPH des types 6,11,16 et 18. (Les VPH 16 et 18 sont reliés au cancer du col de l’utérus, du vagin et de la vulve et d’autres lésions reliées aux quatre types sont les dysplasies cervicales et les verrues génitales.)
Conséquence : on a plus de 70% moins de chance de contracter un cancer du col de l’utérus ce qui est très rassurant. Le vaccin vient en trois doses : une à la date de votre choix, une autre après deux mois et la dernière après six mois suivants la date initiale. Il est suggéré de se faire vacciner si vous êtes âgés entre 9 et 26 ans. Au Québec, une campagne de vaccination aura lieu en septembre 2008 dans les écoles primaires et dans les centres de santé pour vacciner les jeunes de 9-10 ans contre le VPH. Le gouvernement en a décidé ainsi et ce fera en même temps que la campagne pour le vaccin contre l’hépatite B donc ça coûte moins cher ! Le seule «hic» là-dedans c’est que nous, les jeunes de plus de 17 ans, il va falloir qu’on attende que tous les jeunes d’âge inférieur à nous se fassent vacciner avant que nous puissions l’avoir.
Le rattrapage va être trop long et d’ici là, plusieurs personnes vont attraper le VPH et vont en mourir. De plus, il faut se faire vacciner maximum deux ans après avoir eu des rapports sexuels pour que le vaccin soit efficace à 100%. Donc, pour l’avoir immédiatement, il faut le commander chez notre pharmacien et ça coûte environ 175$ la dose soit environ 525$ au total. Les gens à faible revenu auront malheureusement plus de difficulté à se procurer ce vaccin. J’espère fortement que le gouvernement va accélérer la campagne de vaccination ou faire baisser significativement le prix pour que le plus de gens possible puissent se procurer ce vaccin et du même coup éviter des morts inutiles.
Maintenant, c’est à VOUS de passer le mot. Parlez-en à tout le monde autour de vous car trop peu de personnes connaissent le VPH et ses conséquences. Écrivez moi aussi ce que vous en penser et vos intentions à propos du vaccin.
Bonjour.
Se sont des choses très intéressantes a connaître. Et pour ça je vous en remercie car l’info vaut des fois la prévention.
J’aurais deux petites questions a vous poser si cela ne vous dérange pas.
1- si le virus existe depuis si longtemps pourquoi on n’en parle pas car franchement je n’en ai jamais entendu parler et même mon entourage semble ignorer ce virus.
2- vous parlez de transmission sexuelle, alors dans ce cas pourquoi limitez votre article aux risques qu’encourent les femmes et pas les hommes ? Ou dois je comprendre que les hommes sont des porteurs saints?
MERCI
Réponse
1- Sérieusement, je ne sais pas ça fait combien de temps que l’on est au courant du virus. Ça fait pas si longtemps qu’il a été découvert car On commence a en entendre parler. Pas plus tard qu’hier j’ai lu une revue où il y avait un article avec des témoignages de femmes qui ont déjà eu un VPH, un cancer, etc.. Donc le monde commence a en parler. C’est tout nouveau! Il y a même une annonce qui passe a la télé ici au Québec à propos du vaccin Gardasil mais il y en avait une qui passait aussi il y a environ 7 mois qui nous disait de se renseigner sur le VPH auprès de notre médecin.. Tk Le virus devait déjà exister ( car il est une cause du cancer du col de l’utérus) mais les chercheurs ne l’avaient tout simplement pas identifier spécifiquement
2-Les hommes eux peuvent avoir le VPH Mais chez eux c’est moins grave que pour les femmes, et ils peuvent porter le virus et le transmettre mais ce n’est pas nécessaire qu’ils aient le vaccin.