Pendant que président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, tente une ouverture historique pour essayer de favoriser un dialogue ouvert avec l'Iran, le reste du monde observe la scène avec un œil optimiste. En Grande-Bretagne, le quotidien The Guardian a récemment rapporté ce que le monde a repris par la suite: l'administration Obama aurait rédigé une lettre à l'Iran qui vise au «dégel des relations américano-iranienne et à l'ouverture de pourparlers francs et directs."
Le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad a accueilli cette proposition américaine en affirmant :
"La nouvelle administration des États-Unis a annoncé être prête à apporter un certain nombre de modification à son comportement et se dit également prête au dialogue. Il est clair que le véritable changement doit être fondamental. On ne doit pas seulement parler d'un changement tactique ou d'un changement de stratégie. Si un véritable changement s'opère, la nation iranienne accueillera avec plaisir ces mutations. "(CNN, Février 10)
Changer ou ne pas changer. Les résidents du sud ainsi que ceux du nord d'Israël ont raison de se méfier de l'Iran, un pays qui continue de financer le Hamas et le Hezbollah à travers leurs opérations de terrorisme.
Grâce aux produits manufacturés par l'Iran, ou bien à la connaissance en explosif des ingénieurs de ce pays, les roquettes Grad du Hamas ont désormais la possibilité de viser presque un million d'israéliens dans une fourchette cible. Au cours de l'opération plomb durci, le Hamas a été capable de frapper deux des six plus grandes villes israélienne: Ashdod et Beer Sheva. Sans oublier Netivot, Ofakim, Qiryat Gat, Yavneh et Kiryat Malachi, etc…Le Hamas a désormais d'autres aspirations: cibler Tel-Aviv. La télévision du Hamas, Al-Aqsa TV, a ainsi récemment annoncé lors d'un programme diffusé à heure de grande écoute: "Tel-Aviv, toutes les options sont ouvertes". (Al Aqsa TV, Janvier 10, 2009). Mais ce n'est pas seulement les roquettes qui sont préoccupantes. Bien que l'administration Obama soit soucieuse de tourner une nouvelle page avec l'Iran, le fait demeure. L'Iran est le "banquier central" du terrorisme au Moyen-Orient. Exactement comme l'affirmait l'ancienne secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice à la commission Sénatoriale sur le rôle de l'Iran dans le terrorisme islamique en 2006. La nation iranienne est le principal soutien financier de trois réseaux terroristes: le Hamas, le Jihad Islamique Palestinien et le Hezbollah. La République Islamique d'Iran transfère plusieurs centaines de millions de dollars par an au Hamas à travers le financement de son aile militaire, les brigades Ezzedin Al-Qassam. Lorsque le Hamas a pris le contrôle en abattant les opposant du Fatah à Gaza en 2006, l'Iran à attribué un bonus de 50 millions de dollars à Meshaal et ses amis (selon un rapport de la BBC du 16 avril 2006). Le site internet du Hamas indiquait de 11 décembre 2006 que les iraniens ont offerts 250 millions de dollars à Ismaël Haniyeh. Selon ce même site internet, 100 millions ont été utilisés pour couvrir les salaires des employés du secteur "social" ou "culturel" du Hamas (selon un rapport de l'Intelligence and Terrorism Information Center – ITIC).Toujours selon l'ITIC, l'Iran soutien le Hezbollah et le Hamas uniquement parce qu'elle considère ces deux entités comme deux sources importantes d'énergie destructrice pouvant accomplir et promouvoir ses objectifs stratégiques… Dont celui de l'hégémonie régionale:En utilisant le Hezbollah, le Hamas et d'autres organisations terroristes palestiniennes, l'axe irano-syrien peut accroître son influence dans le monde arabe et musulman. Il pose un sérieux défi à Mahmoud Abbas, en cherchant à nuire aux négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne et en exportant la marque de l'Iran radical et de l'Islam sunnite dans d'autres pays, notamment l'Egypte. Du point de vue iranien, le parrainage (sponsorship) du Hamas est considéré comme un moyen d'établir un commandement Iranien pied en plein cœur du monde sunnite. "
Les Iraniens eux-mêmes s'accordent pleinement avec l'objectif du Hamas: détruire Israël. Même le leader suprême l'Ayatollah Khamenei l'a confirmé devant les 70.000 étudiants volontaires qui se sont portés volontaires pour se faire exploser en Israël et pour soutenir le Hamas (AP, 5 janvier 2009). Il a émis un décret religieux déclarant que tous ceux qui lanceront une attaque contre Israël seront considérés comme martyr ayant accès aux vierges du Paradis. Dans les écoles iraniennes, tout comme dans celles du Hamas, des enfants apprennent la haine et la peur d'Israël. IMPACT a publié récemment un bref résumé sur le curriculum de la guerre en Iran, qui expose la façon dont les manuels scolaires iraniens connectent la révolution islamique en Iran à la lutte pour la libération de la Palestine. Les enfants âgés de huit ans apprennent par exemple: Dieu le veut, le jour viendra où tous les musulmans seront unis pour libérer la Palestine et Jérusalem, en les retirant des mains des ennemis de l'islam. "
Études sociales, de la 3ème année (2004) le curriculum de la Guerre en Iran – p.162)
Enfin, la perception iranienne de l'Occident est tout aussi hostile. Les manuels scolaires iraniens utilisent le terme "Grand Satan" pour parler des Etats-Unis. Le terme "occidentalisation" est lui traduit d'une manière spéciale en Persan :"Gharbzadegi"… Ce qui signifie littéralement "être avec l'occident est une manière de corrompre l'âme". "L'occidentalisation est considéré comme un mauvais ciblage danger l'identité islamique". (La guerre en Iran Curriculum scolaires p.162) Faut-il s'étonner que l'Iran et la plupart de sa population de 74 millions d'habitants soutienne le régime ? Après tout, le système d'éducation nationale et ses institutions religieuses des trente dernières années ont conduit à une éducation de la haine contre Israël et l'Occident. A présent, la question est – Que fera le président Obama s'il est prêt à croire le président Mahmoud Ahmadinejad. Doit-il s'engager dans des négociations directes bien que l'Iran aide à renforcer le Hamas et le Hezbollah à coup de dollars et de roquettes. Obama va-t-il également faire pression sur Israël pour que le nouveau gouvernement parle avec le Hamas tout comme lui parle avec l'Iran ?
Obama tend la main à la paix au lieu de préconiser l’exclusion. Peut être est ce que ce sera le premier pas vers la paix, vers un changement de mentalité tant occidental que moyen oriental. Espérons le.
guerre
encore faut il que l’Iran cesse de se voir plus grand que ne le sont les USA…
Enfin, a mon avis, la manière dont l’Iran à répondu à Obama est grandiloquente !
Heureusement pour l’Iran que les USA ont un président sans rien dans le pantalon… Car quelqu’un aurait répondu ainsi à un « président dur », la guerre aurait déjà éclaté…
Peut être ce président américain est-il plus intelligent que le précédent et ne se précipite pas dans une guerre qui fera des milliers de victimes, sans d’abord valoriser la diplomatie, et essayer de dialoguer, comme peu l’ont fait avant lui, préférant le son des canons…