Pourquoi la France a de bonnes chances de garder sa note AAA ?

Le 22 août 2011, l’agence américaine de notation financière Standard and Poor’s avait décidé de dégrader la note des Etats Unis sur le marché des emprunts d’Etat. A partir de ce moment, deux choses ont été largement mis en avant par les journalistes du monde entier. Tout d’abord, l’avènement d’une crise financière mondiale latente. Ensuite, l’incroyable pouvoir dont dispose les agences de notation pour permettre à un Etat d’emprunter à un faible taux d’intérêt ou non sur les places financières. Au milieu de tout cela, qu’en est-il de l’avenir de la France concernant sa fameuse note AAA ?


Tout d’abord, rappelons ce qu’est un emprunt d’Etat. Si un Etat manque de liquidités, il va pouvoir émettre une offre dans laquelle sera indiquée la somme qu’il souhaite emprunter et la devise dans laquelle il veut emprunter (en général, ce sera sous sa propre devise). Au vu des réponses que l’Etat recevra, il choisira celle dont le taux d’intérêt sera le plus faible. En France, c’est l’agence France Trésor qui se charge d’émettre les emprunts du gouvernement français.


Il existe trois agences de notation dans le monde : Moody’s, Standard and Poor’s et Fitch Ratings. Ces agences notent les Etats de AAA à D suivant le niveau de risque auquel s’expose les organismes préteurs concernant le futur remboursement de leur créance. Ainsi, si un Etat est un mauvais payeur, sa note sera dégradée à C ou D (c’est le cas notamment des Etats en faillite).


Pourquoi la France a de bonnes chances de garder sa note AAA ? Il y a deux raisons. D’une part, malgré une dette publique de 1591,2 milliards d’euro, soit 82,3% de notre PIB, les agences de notation estiment que la France a une dette stable et qu’il n’y a quasiment aucun risque qu’elle ne puisse pas rembourser ses dettes. D’autre part, si la note de la France était dégradée, il y aurait un risque d’implosion de l’Union Européenne, ce qu’aucun ne souhaite.


L’UE n’est pas un Etat fédéral mais constitue une organisation internationale. A ce titre, elle n’a pas de budget autonome, c’est donc l’apport de ses Etats membres qui constitue son budget. Et ses pays membres refusent que l’UE puisse seule contracter des dettes. C’est pourquoi, en cas de défaillance d’un de ses Etats membres, ce sont une partie des Etats membres qui vont se réunir pour constituer des fonds d’aide ( c’est par exemple le cas pour la Grèce ces derniers mois).


Le problème est simple, la Grèce, étant dans une situation financière difficile, surendettée, sa note dégradée par les agences de notation ne lui permette d’emprunter qu’avec des taux d’intérêt très élevés en raison du risque. La Grèce se trouve donc dans un cercle vicieux. C‘est donc des pays comme la France et l’Allemagne, tous les deux notés AAA, qui vont emprunter à des taux avantageux pour ensuite prêter à la Grèce.


L’Allemagne et la France restent deux moteurs de l’économie européenne et deux garants contre l’éventuelle faillite d’un des Etats membres de l’UE. Si l’Allemagne et la France étaient dégradées à AA, qui participeraient activement au sauvetage d’un éventuel Etat en faillite ? Et quid d’un possible éclatement de la zone euro ? Si cet éclatement a lieu, des milliards d’obligations et de titres en euro ne seraient pas remboursés, ce qui instaurerait un climat de méfiance encore plus grand sur les marchés, et une dégradation massive des notes des ex-pays membres de l’UE.

26 réflexions sur « Pourquoi la France a de bonnes chances de garder sa note AAA ? »

  1. Bah non, on s’en fout pas justement, car le système des emprunts d’Etat fonctionne bel et bien de cette façon, et ceci, pour longtemps encore. Certes, la notation des Etats ne fait que traduire leur santé financière, mais une dégradation de la note entraîne irrémédiablement une remontée plus difficile. On peut parler de la Grèce, mais aussi du cas actuel des Etats Unis. La dégradation de la note est un signal d’alarme, mais aussi et surtout un vent de panique. Avant que les Etats Unis subissent une dégradation de leur note, personne ne s’inquiétait de leur surendettement. Depuis, toute l’économie mondiale est touchée et les bourses chiffrent quotidiennement au négatif. Dans notre système financier mondial actuel, nos économies sont devenues interdépendantes, et on ne peut plus dire « on s’en fout »…

  2. [b]Excellente analyse, et je vous rejoins, comme je ne pense pas qu’il faille sortir de l’Euro, surtout en pleine Crise.

    Sincèrement, je ne crois pas que la France perdra son AAA, ou tout au moins un A.
    le Gouvernement fait des efforts, (même si c’est au détriment des classes moyennes, ce que je regrette bien fort).

    En période électorale ce n’est pas facile de réformer.
    Mais il est indispensable de diminuer la DETTE.
    C’était d’ailleurs avec la Sécurité, le thème de campagne de Nicolas Sarkozy.

    [/b]

  3. Bonsoir les gens.

    Vous avez raison camarade » Véritas »,depuis quand que les escrocs du gouvernement font des efforts ??? Des efforts ,cette bande de totalitaire,est juste bonne a nous assommer avec leur gabelle,taille,dime…

    Là ou ils font des efforts ce sont uniquement dans les affaires de justice:procès,mis en examen.Pas un de ces charlots de cette cinquième République n’a échappé aux scandales en tous genre !!!

    Bonne soirée le peuple ( ce que ça me gonfle ) !!!

  4. Sophy,
    J’ai du mal à croire qu’une bêtise pareille puisse venir de vous. Le gouvernement mène depuis 4 ans, [b]une politique économique catastrophique[/b].
    Faire des efforts au détriment des classes moyennes est l’avant-dernière chose à faire à court et moyen terme, la dernière à long terme.

    L’augmentation des impôts indirects va[b] faire baisser la consommation[/b], et [b]donc les recettes fiscales[/b].
    L’état va donc réussir l’exploit de [b]gagner moins en prélevant plus d’impôts[/b]… Je ne sais pas si un autre gouvernement avait réussi ça avant.

    Enfin, bref, [u]revenons-en à la note de la France.[/u]
    Je me dois de relever nombre d’imprécisions/erreurs/je ne sais quoi dans ce charmant article que je vais parcourir linéairement :

    1/ Il existe [i]plus de 3 agences de notation[/i], notamment [b]Dagong[/b] -Chinoise, la seule à donner des estimations à peu près fiables. Il est [b]intéressant de noter, au passage, que cette agence note la France AA et la Grèce CCC[/b] (contre AAA et CC pour les autres agences).

    2/ [i] »mauvais payeur »[/i] n’a pas grande signification pour un état. Un état n’est [b]pas un particulier[/b] qui paie plus ou moins bien ses factures… Un état paie ou ne paie pas. Si il paie, il existe un risque -plus ou moins élevé- de défaut de paiement. Sinon, il est en défaut de paiement.
    Généralement, un état est noté C si il y a [b]risque imminent de défaut de paiement[/b], et D si il y a défaut de paiement. Il arrive parfois qu’un état soit encore noté C alors qu’il est déjà en défaut. Une simple question de temps pour dégrader la note…

    3/ Personne n’est assez taré -pas même les analystes de S&P- pour croire que la dette de la France est stable, surtout avec la ribambelle d’imbéciles notoires au pouvoir.
    En revanche, [b]la France possède un patrimoine mobilier et immobilier énorme[/b] : plus de 700 milliards d’euros sous forme d’actions dans le CAC 40, les écoles, les postes, les hôpitaux, 5000km de plages, le château de Versailles…
    Bref, ce patrimoine est largement suffisant pour couvrir le montant de la dette, à savoir 1600 milliards d’euros environ.
    [b]La France est donc théoriquement en mesure de payer[/b], c’est pourquoi elle conserve sont AAA. Pour l’instant.
    L’état fédéral Américain est loin d’avoir un patrimoine comparable, ce fou à lier de Reagan ayant tout privatisé pour acheter des armes, en son temps.

    4/ Le [b]montage financier[/b] qui consiste à ce que les états AAA empruntent pour re-prêter à la Grèce aujourd’hui, à l’Espagne, Italie et Portugal demain est bancal. La dette des pays AAA va exploser, ce qui fera que plus personne ne pourra emprunter à des taux raisonnables.
    [u]Seule solution :[/u] les euros-obligations, qui permettraient de mutualiser la dette de tous les pays d’Europe, nous rendant ainsi inattaquables sur les marchés.

  5. Ces précisions apportées, il ne reste plus qu’à [u]tracer les liens entre les différents éléments :[/u]
    > La solvabilité de la France[b] dépend intégralement de sa capacité à transformer son patrimoine en argent frais[/b] pour payer sa dette. Ce qui suppose deux choses :
    1/ Que l’immobilier et la bourse ne s’effondrent pas complètement (sinon, on n’aura pas d’argent, même en vendant le patrimoine)
    2/ Que le gouvernement parvienne à brader le patrimoine malgré l’opposition du peuple.
    Deux petits détails qui expliquent le AA de l’agence Dagong…

    > [u]La solvabilité de la France n’est que temporaire :[/u] le déficit s’élève actuellement à 8% du PIB, soit de l’ordre de 100 milliards d’euros, ce sera sûrement plus près de 150 milliards cette année. Le patrimoine, lui, ne croît pas, puisqu’on privatise à tour de bras… Il va venir un moment où [b]le patrimoine sera inférieur à la dette[/b], ce qui fera tomber le point 1, et donc notre très cher AAA.

  6. [i] »le Gouvernement fait des efforts »…[/i]
    [i] »Sophy, J’ai du mal à croire qu’une bêtise pareille puisse venir de vous. »[/i]

    Sarkozy, un recours ultime ???
    une bouée de sauvetage sur le radeau de la méduse ???

    !!!!!!!!!!!!
    (déçu mais pas trop surpris)

  7. [b]Eh Oui, Véritas, la jeunesse, la jeunesse, « y a plus de respect », les anciens  » : à la poubelle ».
    On n’a même plus le Droit de dire ce que l’on pense à un instant « X ».
    On n’a même plus le Droit de changer d’avis !
    De toutes façons, celui qui sera capable de changer le cours de l’Histoire, n’est pas de ce Monde.[/b]

  8. [b][u] » De toutes façons, celui qui sera capable de changer
    le cours de l’Histoire, n’est pas de ce Monde. »[/u][/b]
    (ragaillardi et… un peu surpris !!! …)

  9. [b]Non, Véritas, ne fantasmez pas, je pense toujours que seul l’Humain est progressiste, et qu’un jour peut être il en sera un (d’humain), qui arrivera, (en France), à prendre en compte, le « Petit peuple », avant de penser aux « Grands Capitalistes »
    [/b]

  10. l’homme aux pieds d’argile …Quelle foi !
    Vous allez être déçue du voyage , SOPHY !!!
    Amertume éternelle.

  11. @poissonrouge

    Tout d’abord, merci pour vos commentaires qui certes sont critique, mais argumentés, ce que j’apprécie grandement.

    1/ Oui, au sens strict, il existe plus de 3 agences de notation. Mais ces autres agences de notation, ont-elles vraiment une influence sur le marché des emprunts d’Etat ? Non, que très peu. Je ne suis pas économiste, et n’ai pas la prétention d’être un spécialiste du sujet, mais j’estime, et ça se vérifie empiriquement, que seules les 3 agences de notation que j’ai cité ont une véritable influence, c’est pourquoi elles seules ont été citées.

    2/ Pourquoi pinailler ainsi sur mon explication du système de notation des Etats, notamment sur la question du défaut de paiement ? Oui, j’ai utilisé l’expression « mauvais payeur ». Voyez-vous, mon but était d’écrire un article clair, simple, compréhensible par tous, c’est pourquoi je n’ai pas fais le choix de retenir des termes juridiques. Et si un éventuel lecteur désire un descriptif plus complet du système de notation, il n’a qu’à aller sur la page Wikipédia des emprunts d’Etat.

    3/ En % du PIB, en France, la dette est monté de 57,5% en 2000 à 82,3% en 2010. Aux Etats Unis, la dette est monté de de 57,3% à 92,9% sur la même période. A titre de comparaison, on constate en France une meilleure maîtrise de la dette, et une meilleure stabilité, non ?

    4/ En effet, les euros-obligations seraient une bonne solution, mais très impopulaire pour l’instant, malheureusement.

  12. Quant à la politique du gouvernement français face à la dette, je dirais que la gestion d’un Etat, tout particulièrement de la France, est un art très difficile. Si c’était si simple, tout serait réglé depuis longtemps… J’ajouterais que cela fait des décennies qu’aucune loi de finance n’est à l’équilibre, et donc que les gouvernements successifs, de droite ou de gauche, ont continué peu à peu à alimenter la dette. Aujourd’hui, notre économie est en situation d’interdépendance avec les économies d’Europe, mais également du monde entier. Les pays scandinaves, eux, ont réussi cet exploit, c’est à dire de diminuer considérablement leurs dettes. Mais ceci a été permis que grâce à un équilibre : que les riches et les puissants accepter de se serrer la ceinture au même titre que les petits. Chose qui n’est pas palpable en France…

  13. Catalixe93,

    1/ Vous avez raison sur l'[i]influence des 3 agences de notation sur les marchés[/i], les autres, dont Dagong n’en ayant pas. Ceci étant, trop insister sur ce fait aurait tendance à nous faire oublier une évidence : les notes accordées par ses 3 agences ne correspondent à rien. Aucun calcul scientifique derrière.
    Il est intéressant d'[b]aller voir les agences de notations plus crédibles[/b], pour savoir comment elles notent (les Chinois sont les prêteurs, l’agence gouvernementale Chinoise a donc vocation à noter correctement les états).
    Ce point 1 était davantage un complément qu’une critique sur l’article, même si ma formulation pouvait laisser penser le contraire.

    2/ Là, par contre, c’en était une.
    Si vous dîtes « mauvais payeur », on comprend « qui paie plus ou moins son dû » ou qui paie en retard. La Grèce est aujourd’hui noté C par S&P. Il est capital de noter que la Grèce a toujours honoré ses obligations de remboursement. Du moins jusqu’à maintenant.
    Utiliser le terme « défaut de paiement » lève à mon sens toute ambiguïté sur ce point.
    A mon sens, votre formulation prête à confusion.

    3/ Non.
    La solidité financière d’un état ne peut pas se mesurer -uniquement- au ratio dette/PIB, et encore moins son risque de défaut de paiement. [u]Voici pourquoi :[/u]
    > Le gros créancier des USA, c’est la Chine. La Chine [b]achète en masse des obligations d’état Américaines[/b] pour faire monter le dollar, et continuer à exporter vers les USA. Oui, ça n’a aucun sens, ce n’est pas viable, mais pour le moment, ça marche. Si la Chine arrête de financer le déficit Américain, l’économie Chinoise s’effondre. Le gros créancier Américain n’a donc pas le choix : il doit continuer à prêter.
    Nous n’avons pas cette chance. Nous, nos créanciers sont des banques, des états, susceptibles de se retrouver en difficulté, donc incapables de nous prêter. Donc, malgré leur taux d’endettement supérieur et leur déficit supérieur, les USA vont pouvoir continuer à emprunter indéfiniment pour rembourser leurs emprunts… Ils ne seront donc jamais en défaut, sauf effondrement général de l’économie mondiale.

    *****La suite com suivant*****

  14. Calixte92 vous me faites rire !
    [i] »Mais ceci a été permis que grâce à un équilibre :
    que les riches et les puissants accepter de se serrer
    la ceinture au même titre que les petits. « [/i]
    [i] »les petits »[/i]… pourquoi ne pas écrire les pauvres ou les moins riches ?
    « au même titre »…vous ne pouvez ignorer que cela est une hypocrisie :
    le même titre peut-il être accordé au necessaire et au superflu ????!!!!

  15. > Les lendemains ne sont pas plus florissants du fait que nous avons maîtrisé le budget jusqu’à maintenant. L’équilibre budgétaire des années suivantes dépendra des rentrées fiscales que nous serons capables de maintenir élevées -ou non. Les dépenses publiques, elles, vont rester stables, ce qu’elles sont depuis 20 ans.
    Les recettes fiscales resteront élevées si on parvient à maintenir la consommation élevée (la TVA étant la première recette fiscale de l’état, les autres sources de revenus dépendant quasi-directement de la consommation).
    C’est pourquoi cette politique de rigueur n’a aucun sens, du moins si l’objectif est bien de faire repartir l’économie dans un souci d’intérêt général.

    Il faut absolument sortir de cette logique absurde qui consiste à comparer l’état à un ménage qui gagnerait d’un côté pour dépenser de l’autre. Cette comparaison n’a aucun sens.

    > Dernière différence majeure avec les States : la monnaie. Là où le gouvernement Américain a plus ou moins de contrôle sur la monnaie dans laquelle il émet, la France n’en a aucun. La BCE est une espèce de machinerie bureaucratique, contrôlée par les banques. C’est un état au-dessus des états sur lequel aucun gouvernement Européen n’a de contrôle.
    La Fed est, dans les faits contrôlée par l’état et les divers lobbies économiques (pas forcément des banques).
    Les interventions sur le dollar servent donc les intérêts économiques Américains. La BCE sert les intérêts d’une poignée de parasites.
    Je pense que vous aurez compris l’intérêt de contrôler sa monnaie : vous pouvez prêter à 5 ans à 40%, si votre monnaie est divisée par 2 dans le même temps, ça vous fait un prêt à pas cher.
    En créant et en contrôlant les fluctuations des cours du dollar, l’état Américain parvient à s’endetter à pas cher.

    En ce moment, comme tous les autres états, on aurait besoin d’emprunter, on aurait donc besoin que l’euro soit en hausse. C’est le contraire qui se produit, conformément aux intérêts US.

  16. @poissonrouge
    Ma vision du sujet était d’exposer, c’est un choix tout à fait personnel, les raisons politico-juridiques de pourquoi la France a de bonnes chances de garder sa note AAA. Il est vrai qu’à cela s’ajoute des raisons purement économiques, comme vous avez su les mettre en exergue… Il existe pléthore d’interprétations sur le sujet, que ce soit par des non spécialistes de la matière, par des économistes ou des politiques. L’avenir nous dira qui aura eu raison, peut être vous, peut être moi, peut être d’autres… Là où je vous rejoins, c’est sur la question de la monnaie. Pour moi, la construction de la zone euro a été mal faite, car elle n’est encadrée que par le diktat de la BCE. Or, celle-ci ne laisse aucunes prérogatives aux banques centrales nationales. Il y a donc un problème, car les décisions de la BCE s’imposent aux Etats de la zone euro, alors que ceux-ci n’ont pas tous une économie comparable, et requerraient des mesures différentes.

  17. @Veritas
    Dans notre monde, il y a des grands et des petits, des riches et des pauvres, des moins pauvres et des moins riches, peu important le terme retenu, ça en revient au même… Vous me reprochez l’expression « au même titre », et dénoncez une hypocrisie de ma part. Et bien non. Pour ce qui est des pays scandinaves, citons quelques exemples : les membres du gouvernement n’ont pas chacun un cuisinier personnel comme en France, mais déjeunent dans une cantine commune ; ils n’ont pas de chauffeur personnel avec voiture de fonction comme en France, mais viennent à leur lieu de travail avec leurs propres moyens de locomotion. Tout cela pour dire qu’au sein même des dirigeants, on a renoncé au faste, étant donné le climat de crise, afin de donner l’exemple. En France, ce n’est pas le cas. Au contraire, le président Monsieur Sarkozy s’est octroyé une augmentation de 140% de son salaire dès le début de son mandat !

    Maintenant, en dehors des pays scandinaves, je parlerai de façon générale. Il est normal qu’il y ai des gens riches et des gens moins riches. On ne peut pas reprocher à des gens d’être riches ! Si tout le monde paye leurs impôts à proportion de leurs revenus et de leur patrimoine, ce qu’on nomme les capacités contributives, j’estime qu’il n’y a pas de rupture caractérisée du principe d’égalité face à l’impôt.

  18. [i] »Si tout le monde paye leurs impôts à proportion de leurs revenus
    et de leur patrimoine, ce qu’on nomme les capacités contributives,
    j’estime qu’il n’y a pas de rupture caractérisée du principe d’égalité
    face à l’impôt. »[/i]
    THAT IS THE QUESTION , MON CHER !!!
    et la question c’est aussi la courbe de pondération !!!

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