Les représentants des diverses associations et ONG partisanes du boycott des jeux olympiques de Pékin, qui se sont donnés pour mission de soutenir les séparatistes tibétains, se sont livrés à de nombreuses manifestations tout au long du parcours de la Flamme olympique à Paris, ce qui une fois de plus prouve que le sport est instrumenté à des fins politiques.

Ne me parlez de droits de l’homme en l’occurrence, avez-vous jamais vu ces associations manifester pour soutenir dans leur prétentions les nationalistes Corses, ou mieux encore les séparatistes Basques ? Non pas du tout, des broutilles ! …. considèrent-ils.

Mais attaquer le régime communiste chinois en soutenant les émeutiers de Lhassa, fussent-ils des moines, pour empêcher la Chine de tourner en rond, voilà ce qui intéressent ces trublions, pour défendre les intérêts du monde capitaliste ultra libéral, et ils sont tant habiles à discourir qu’une certaine partie de notre population occidentale chagrinée par les malheurs des moines tibétains, les suit aveuglément, sans analyser leur démarche.


Une au moins de ces ONG dont le Secrétaire Général ne décroche pas des micros et des caméras depuis plus de trois semaines pour plaider en faveur de l’indépendance du Tibet et le boycottage des Jeux Olympiques, est financée très largement par une association américaine dont les dirigeants anciens de la CIA ont pour mission de faire semer la pagaille par des mouvements de pensée libérale et des ONG qu’elle finance dans les pays communiste et socialiste.

La puissance économique de la chine dérange les Etats-Unis grand ami, comme bien d’autres Etats, du Dalaï Lama, qui lui n’a qu’une idée en tête c’est de s’emparer du Tibet autant en homme politique qu’en homme religieux, et ne saurait ni ne pourrait le faire sans l’aide et le soutien des pays capitalistes ultralibéraux. Mais en se parant de son auréole de bouddhiste tibétain, Chef suprême de ce gouvernement en exil qu’il a formé lui-même, il entretient dans le monde entier avec le mythe de sa réincarnation très médiatisé dans le monde entier ses prétendus droits religieux et politique à décider du sort du Tibet. Pour le Pouvoir chinois c’est beaucoup plus clair, il s’agit d’un indépendantiste perturbateur et subversif à la tête d’une « clique ».

Certes cette école bouddhiste est très ancienne de plusieurs siècles, mais pourquoi alors arguer des droits de l’homme pour inviter la Chine à se laisser bouter hors du Tibet par des moines agissant aux ordres leur Chef spirituel, Tenzin Gyatso, leur Dalaï lama, leur « Maître » réincarné ? Arguer des droits de l’homme par définition laïques pour soutenir le Dalaï lama et ses moines me parait tout à fait insuffisant : il y manque la dimension religieuse.

Entraînés par les polémiques ambiantes, les déclarations et les contre déclarations des membres du Gouvernement, l’indécision et les atermoiements du Chef de l’Etat, une quarantaine de députés Français, si chatouilleux à juste titre quand la laïcité est caressée à rebrousse poil en France, se sont produit grotesquement, ceints de leur écharpe tricolore, dans l'enceinte du parlement, dans le jardin donnant sur le pont de la Concorde, en scandant "Liberté pour le Tibet", avant d'entonner la Marseillaise.

Je n’ai jamais vu un édile chinois et ses collègues, dans une ville de Chine lors du passage de nos représentants venus « signer » des contrats, se réunir pour scander « Liberté pour la Corse » ou pour « la Bretagne » ou pour tout autre département ou province Française, ils ont des priorités chez eux, et sans doute auront-ils la sagesse de ne pas soutenir nos curés, nos imams et nos rabbins dans leur différentes prétentions régionales, locales ou autres, si de telles prétentions un jour se manifestaient en France.

Quoiqu’il en soit le relais de la Flamme a été très perturbé par de nombreux incidents et manifestations déployés sur son parcours à tel point que les organisateurs, « harcelés par les militants depuis le départ de la Tour Eiffel à la mi-journée, ont jeté l'éponge. », comme le relatent les médias, et ont finit par annuler les derniers relais pour faire convoyer la flamme en bus jusqu'au stade Charléty, dans le sud de la capitale, son lieu d’arrivée.

Pour finir en finir avec les « Droits de l’Homme » je me demande ce que ces associations et ONG fauteuses de troubles, pensent des droits des sportifs et du respect qui est du aux Jeux Olympiques, haut lieu symbolique qui célèbre tous les sportifs essentiellement pour l’excellence de leur performance, sans aucune distinction raciale, culturelle, religieuse ou politique.

Monsieur Bernard Laporte a très justement résumé la question "certaines personnes ont manqué de respect au symbole de l'olympisme. Les Jeux représentent le seul événement mondial qui mette en valeur le partage, le respect"…."On a voulu s'emparer du sport pour faire passer des messages politiques. Je ne crois pas que l'on puisse revendiquer la paix tout en étant violent", a-t-il ajouté.

La position des organisateurs des jeux Olympiques de Pékin est nette, ils ont estimé samedi qu'un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques par le président français Nicholas Sarkozy relèverait d'une "décision personnelle", sans incidence sur l'événement lui-même …… "Ceux ou celles qui choisiront de ne pas assister prendront une décision personnelle et, pour ce qui nous concerne, nous ferons notre possible pour faire des jeux de Pékin un gala de paix et d'amitié", a-t-il ajouté.

"La Chine et le Comité d'organisation des jeux Olympiques de Pékin font tous leurs efforts pour accueillir athlètes, journalistes et spectateurs du monde entier à Pékin en août", a déclaré Sun Weide, porte-parole du comité (BOCOG), qui était interrogé sur un éventuel boycott du chef de l'Etat français.

Il est temps que la confusion et la chienlit associative au « nom des droits de l’homme » cesse chez nous au sujet des Jeux Olympiques, que les particuliers s’occupent de défendre leurs intérêts sociaux, très précisément au nom des Droits de l’homme et qu’on laisse le Dalaï Lama au nom de sa réincarnation régler ses affaires et ambitions politiques avec le Président Chinois communiste, ce n’est pas notre affaire ! Notre affaire c’est d’encourager nos sportifs pour qu’ils nous rapportent des médailles.

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Nous ne terminerons pas sans rappeler que Sa sainteté le 14ème Dalaï Lama Tenzin Gyatso, moine bouddhiste issu de la tradition Guéloupga, est le Chef spirituel du peuple tibétain. Les Dalaï-lamas sont des incarnations d'Avalokitésvara, Bouddha de compassion.

Sa sainteté le 14ème Dalaï Lama Tenzin, de son nom de naissance, Lhamo Dondump, est né le 6 juillet 1935, dans un petit village appelé Taktser au nord est du Tibet. Appartenant à une famille rurale, Sa Sainteté a été identifiée à l'âge de deux ans, selon la tradition tibétaine, comme réincarnation de son prédécesseur le 13ème Dalaï Lama. A ce titre il porte le nom de réincarnation de Jetsun Jamphel Ngawang lobsang Yeshe Tenzin Gyatso

En 1949, Mao Zedong, à la tête du parti communiste chinois, arrive au pouvoir en Chine et, niant les revendications d’indépendance du Tibet y envoie des troupes militaires en 1950, officiellement pour « libérer » le Tibet de la présence étrangère, et à l’âge de 15 ans le Dalaï Lama, en décembre 1950, est le témoin de l'invasion de son pays par 'l' armée de libération' chinoise.

Pendant la Révolution culturelle, comme dans toute la Chine à cette période, les monastères sont détruits, moines et nonnes emprisonnés et torturés..

L'échec de la révolte de Lhassa, en 1959, contraint le Dalaï Lama et 80.000 Tibétains à l'exil en Inde. Dès lors, Tenzin Gatsyo ne cesse de réclamer sur la scène internationale, en plaidant contre le Pouvoir Chinois , la libération du Tibet qu’il considère comme son pays, multipliant les conférences et les rencontres dans le Monde pour présenter et soutenir sa cause qu’il étend à l’ensemble du peuple Tibétain.

Très considéré en Amérique et dans certains pays d’Europe hostiles au régime communiste Chinois, il fût nommé prix Nobel de la paix en 1989 et a reçu la Médaille d'or du Congrès des États-Unis le 17 octobre 2007.

Le Dalaï Lama est aujourd'hui réfugié à Dharamsala, « siège » du gouvernement tibétain qu’il a formé lui-même dans son exil dans l'Himalaya indien.