Au Burundi, comme d’ailleurs partout en Afrique, la démocratie est encore dans sa phase embryonnaire. L’accession au pouvoir est théoriquement la recherche du bien du peuple, quand derrière ce slogan se trouve la recherche par toutes les voies possibles de l’enrichissement illicite. En termes plus clairs, il s’agit de la politique du ventre et non du patriotisme.
La preuve est là, 43 partis politiques dans un petit pays comme le Burundi, cela démontre à qui veut l’entendre, l’engouement de l’élite actuelle d’accéder au pouvoir. Au départ les membres d’un parti parlent de la même voix, quand les élections approchent, ils ne s’entendent pas sur le partages des postes et, c’est parti, des ailes naissent.
Cela est aussi vrai dans les partis au pouvoir que dans les partis de l’opposition. Le seul problème, personne ne dit la vérité à la population ou plus précisément à ses membres. Chacun cherche à expliquer que les problèmes sont extrinsèques alors qu’ils sont intrinsèques. Le malheur des uns faisant le bien des autres, l’extérieur en profite toujours et active le feu.
Les présentes images montrent la tenue d’une réunion de l’UPRONA (Union pour le Progrès National) dit aile de Concilie Nibigira sous la haute protection de la police nationale. En même temps il est interdit à l’autre aile dite de Charles Nditije d’accéder à la Permanence Nationale du parti dite Ku Mugumya.
Les vrais patriotes se demandent se qui se passerait si Rwagasore Louis, le fondateur du parti UPRONA et héros de l’indépendance du Burundi ou Nicolas Mayugi, le héro de l’Unité Nationale ressuscitaient.
Ce serait la honte totale de tous les politiciens burundais de ceux qui détiennent le pouvoir jusqu’à ceux de l’opposition. Ils se tiennent toujours les mains devant le monument de l’Unité Nationale, en chantant l’hymne de cette unité en paroles, quand au plus profond de leur cœur se trouve la question de quelle poste occuper après les élections prochaines, comment faire tomber son voisin d’à côté, et bien d’autres nombreuses idées allant dans ce sens.
A quand la véritable démocratie au Burundi et en Afrique ?
« Au Burundi, comme d’ailleurs partout en Afrique, la démocratie est encore dans sa phase embryonnaire. »
La démocratie c’est le pouvoir du DEMOS…. à Athènes.
Or le DEMOS on le sait maintenant c’était 21 000 propriétaires d’esclaves.
Au Burundi et dans toute l’Afrique…. ce sont les 400 000 esclaves d’Athènes….. la démocratie, c’est simplement le pouvoir de ceux qui DIVISENT par 20 les salaires européens….
Elle est donc appliquée en Afrique !