Tout le monde est d’accord là-dessus. Mais un pays est fort, à mon avis, pour deux raisons : en détenant une armée forte si la guerre est classique, et en détenant des entreprises fortes si la guerre est économique.
Quant à ceux qui veulent vivre dans une France à la fois forte et idyllique, ils sont bien obligés de l’isoler du reste du monde.
On peut, c’est vrai, vivre heureux parmi les moutons ou dans les alpages. Mais quant à dire que 60 millions d’habitants accepteraient de vivre de cette façon, il y a une marge.
Quant à vouloir une France indépendante sur le plan énergétique et industriel, ce n’est pas demain que cette chose-là arrivera, puique le pétrole est, encore et toujours, la principale source d’énergie des économies des différents pays.
****
A partir de là, si l’on veut que la France conserve à ses habitants un certain niveau de vie et de revenu, la première tâche essentielle consiste à faire une évaluation des atouts de ce pays dans la compétition internationale (étant entendu que c’est un leurre de croire que l’on puisse supprimer cette compétition, au niveau mondial, en voulant, ou en rêvant, que l’homo sapien soit différent de ce qu’il est).
Bref, il s’agit, pour la France, de savoir quels sont, compte du niveau de vie moyen de ses habitants (et donc du salaire moyen gagnés par eux), quels sont les atouts, présents et futurs, et qu’elles sont les faiblesses, présentes et futures, que ce pays possède par rapport à d’autres pays (qui sont aussi, cela va sans dire, des concurrents potentiels).
Voilà la première question que ses responsables politiques doivent se poser. Ce qui présuppose qu’ils évaluent également les atouts des autres pays.
****
Chaque pays passant, durant son développement, par des étapes différentes (développement de l’agriculture, puis de l’industrie et des transports, puis des services et du tertiaire, et enfin d’une économie fondée sur les loisirs ou le sport); si l’on tient compte, à partir de là, que plusieurs types d’activités peuvent coexister durant les phases de transition, des choix doivent être faits, par les responsables politiques, pour développer les activités du futur au détriment des entreprises traditionnelles (puisque celles-ci sont forcément condamnées à terme).
Ce qui ne veut pas dire, et je tiens à le souligner expressément ici, que les industries traditionnelles n’aient aucun avenir devant elles, à condition qu’elles s’adaptent en créant des biens tournés vers la modernité (songeons, par exemple, à la voiture électrique).
Autre exemple : l’arc jurassien, qui vit pour partie de l’horlogerie, a connu des hauts et des bas, au cours de son histoire, en raison de la concurrence étrangère; elle qui l’a obligée, pour survivre, à s’adapter à la modernité (passage de la montre mécanique à la montre à quartz ou numérique; etc.); et qui donc l’a obligée aussi à restructurer ses modes de production et à dégraisser, par voie de conséquence, les effectifs au sein des entreprises.
Mais la force de cette industrie horlogère, malgré ses déboires passagers, c’est d’avoir conservé chez elle la propriété de son patrimoine (et donc aussi la propriété de son capital).
****
Si, à partir de là, on généralise le raisonnement à toutes les entreprises de France, on se rend compte que celles-ci ont à chaque fois créé du chômage au moment de leur restructuration respective.
Mais là est le fait important : si ces entreprises-là, passent, un jour, en mains étrangères, elles disparaîtront complètement.
Ce jour-là, Mesdames et Messieurs les Francais, vous Français, ne vivrez pas mieux que les Indiens d’Amérique quand ceux ci furent dépouillés de leurs terrres par les Yankee.
(Riez et moquez-vous, brave gens, d’un pareil propos, mais vous verrez!)
Comment la France, peut-elle être forte ? Vaste question qui, à la lecture de cet excellent papier, reste posée, d’autant que la France s’affaiblit d’année en année comme je l’ai démontré dans mon
[img]http://www.edilivre.com/media/catalog/product/cache/1/image/200×320/040ec09b1e35df139433887a97daa66f/i/m/image_17960.jpg[/img]
[b]ISBN : 9782812140891
[url]http://www.edilivre.com/divorce-sans-consentement-mutuel.html[/url][/b], qui est toujours d’actualité…
Le peuple français est depuis 2002, mais bien des années avant, bien des jours avant ce « fameux » 21 avril 2002, continue à poser des questions restées sans réponses… Hélas… L’aggravation du chômage, la précarité dans le travail, l’aggravation de la misère, le mal et non logement, le poids trop envahissant de l’Union Européenne, l’augmentation des prix, la stagnation des salaires, des pensions de retraite, des prestations sociales, des minima sociaux… sont les soucis quotidiens des citoyens-lambda que nous sommes !
Alors, la France, va-t-elle devenir une France faible ?
la France a tout pour elle et n’à besoin que d’une bonne gestion. on a démoli l’agriculture et l’industrie métallurgique. c’est maintenant à l’industrie automobile qui sera suivi de l’aéronautique, pourtant à la pointe du savoir faire français. comme la valeur en or dans les caisses de l’état n’est pas bien grosse, nous sommes « Plumés »
il faut donc donner une priorité nationale à l’implantation d’industrie. les seuls qui pourront investir dans notre pays seront les chinois et les russes que l’on a trop tendance à oublier. je crois messieurs et mesdames qu’il va falloir apprendre le russe et le chinois. pour ma part je ne crois plus à un retour à la prospérité en france à moins de préparer une nouvelle révolution et de fermer nos frontières ce qui semble maintenant impossible. quand à nos riches industriels, il y a longtemps qu’ils ont investi notre argent dans les paradis fiscaux. ceci dit l’article de clgz11 est excellent et comporte une bonne analyse de la situation actuelle.