Pour un revenu d’existence

Hier, trente mille personnes, pour beaucoup handicapées, malades chroniques, invalides ou accidentés du travail, ont participé à une manifestation nationale, à l’appel du collectif Ni pauvres, ni soumis, qui réclame une hausse substantielle de leurs allocations.

Pour ma part, je soutiens pleinement cette manifestation. Il me paraît impossible qu’une personne handicapée puisse vivre normalement avec l’allocation aux adultes handicapées (AAH), soit 628,10 euros. Nicolas Sarkozy a annoncé une hausse de 5% de cette allocation en septembre, mais cela ne représente qu’une trentaine d’euros. Il faut donc aller plus loin afin que les personnes handicapées puissent vivre décemment.

Aussi, il faut exonérer de franchises médicales et ouvrir à la complémentaire santé de la couverture maladie universelle (CMU) les personnes handicapées.

Le gouvernement fait le pari de l’insertion et du retour à l’emploi des personnes handicapées. En effet, leur taux de chômage est de 19%. L’idée d’un cumul possible entre AAH et revenus d’activité va dans le bon sens. Mais, j’estime que cela ne suffira pas. En effet, tous ne peuvent retrouver un emploi.

Il me paraît essentiel de permettre à chacun quelque soit son handicap de pouvoir vivre décemment et avec la même considération qu’une personne valide. Il est donc nécessaire de créer un revenu d’existence pour tous ceux qui sont exclues de l’emploi.

Jérôme Charré

Hier, trente mille personnes, pour beaucoup handicapées, malades chroniques, invalides ou accidentés du travail, ont participé à une manifestation nationale, à l’appel du collectif Ni pauvres, ni soumis, qui réclame une hausse substantielle de leurs allocations.

Pour ma part, je soutiens pleinement cette manifestation. Il me paraît impossible qu’une personne handicapée puisse vivre normalement avec l’allocation aux adultes handicapées (AAH), soit 628,10 euros. Nicolas Sarkozy a annoncé une hausse de 5% de cette allocation en septembre, mais cela ne représente qu’une trentaine d’euros. Il faut donc aller plus loin afin que les personnes handicapées puissent vivre décemment.

Aussi, il faut exonérer de franchises médicales et ouvrir à la complémentaire santé de la couverture maladie universelle (CMU) les personnes handicapées.

Le gouvernement fait le pari de l’insertion et du retour à l’emploi des personnes handicapées. En effet, leur taux de chômage est de 19%. L’idée d’un cumul possible entre AAH et revenus d’activité va dans le bon sens. Mais, j’estime que cela ne suffira pas. En effet, tous ne peuvent retrouver un emploi.

Il me paraît essentiel de permettre à chacun quelque soit son handicap de pouvoir vivre décemment et avec la même considération qu’une personne valide. Il est donc nécessaire de créer un revenu d’existence pour tous ceux qui sont exclues de l’emploi.

Jérôme Charré

Lire la suite : http://www.jerome-charre.fr/2008/03/pour-un-revenu.html.

Une réflexion sur « Pour un revenu d’existence »

  1. Les personnes handicapées et les travailleurs sociaux :le grand malaise!!!
    Bonsoir Jérome.Les personnes handicapées perçoivent l’AAH (allocations adultes handicapées)et de plus l’APL.Pour l’hébergement en structures d’accueils.Je cotise dans le social,c’est la causa nostra dans là plupart des établissements,bourrés de non dits.Le personnel est en nombre insuffisant,on nous demande des prises en charge alors que sur le terrain,nous devons rentabiliser!!!Ou est là notion de bonne prise en charge,ou se situe l’humain dans la plupart des centres accueillants des personnes handicapées.Chaque année des AMP,MONITEURS EDUCATEURS,EDUCATEURS SPECIALISES sont formés mais les structures sont minimes.J’ai lancé sur le site (LE SOCIAL.FR)un appel au ralliement AMP RALLIEMENT SOLIDARITE.Le social est un bizness,ceci afin que notre profession soit reconnu,que nous ayons un vrai statut,mais la censure est de rigueur!!!La plupart des travailleurs sociaux ralent car depuis quelques années nous sommes comme les personnes que nous avons a charge des laisser pour comptes du monde du travail.Je pourrais vous en dire d’avantage sur ce milieu pervers ou sous couvert des bonnes intentions envers les personnes que nous encadrons,nous ne sommes que des éxecutants.La notion de rentabilité,de gestion sont prédominantes.Le social actuel deviens une industrie aux mains de carrièristes,qui se foutent pas mal des personnes handicapées et du personnel qui les encadrent.Nous travaillons avec des etres humains et non des produits!!!Ras le bol de toutes ces hypocrisies!!!Bonsoir Jérome.

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