L’écologie est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre, qui permet de vendre des tas de produits plus ou moins bidons qui coûtent des fortunes.

L’écologie, c’est une mode qui consiste à se déplacer à pied ou à vélo plutôt qu’en voiture.

L’écologie, c’est également un mode de vie qui consiste à passer ses journées dans le noir et à ne se laver qu’une fois par semaine pour économiser eau et électricité.

Enfin, c’est un nouvel aménagement de la cuisine puisque, désormais,  il faut avoir 50 poubelles dans une baraque, tri sélectif oblige.

Les plus extrêmes deviennent même végétariens, l’élevage, étant, tous calculs faits, plus polluant que l’agriculture.

Je ne suis pas en train de dire qu’il faut polluer un maximum.

Je suis en train de dire qu’on a mis la charrue avant les boeufs.

On s’est imposé des changements contraignants dans notre mode de vie au nom de l’écologie. Contraignants financièrement, contraignants d’un point de vue de l’effort.

Démarche d’autant plus stupide qu’on pourrait réduire notre emprunte écologique simplement en ayant, au quotidien, conscience du problème. En cherchant des solutions qui ne coûtent rien et qui ne sont pas fatiguantes, voire même des solutions qui rendent notre vie moins chère et plus confortable.

Si on adopte cette démarche, on peut même dire merci au réchauffement climatique. Grâce à lui, on va se rendre compte que certaines de nos habitudes étaient/sont stupides.

Stupides car fatiguantes, chères et polluantes.

Il est préférable, pour notre belle planète, de limiter notre production de déchets, et donc, entre autres, de choisir des produits avec le moins d’emballage possible. Ça, ça ne coûte pas grand chose, essayons.

Mon verdict : et dire que, depuis des lustres, je me fatiguais à descendre ma poubelle trois fois par semaine ! Ce que j’ai été bête. Désormais, une fois suffit. En plus, j’ai fait des économies en sacs poubelles.

Autre mauvaise habitude : les gens qui ramassent l’herbe coupée après avoir tondu leur pelouse (bon, ça je ne l’ai jamais fait, la flemme).

Ils perdent sur tous les terrains : 

Ils se fatiguent à ramasser l’herbe et à remettre de l’engrais, parce que, en retirant la matière organique, on enlève un engrais naturel, et le sol s’appauvrit.

Ils perdent de l’argent (l’engrais coûte cher).

Ils polluent.

Des exemples comme ces deux-là, je peux en donner des dizaines d’autres, mais l’important est la démarche : pour sauver la planète, de grâce, soyez radins et flemmards.