Les études au Québec : les cégeps en baisse de popularité

 

Nous possédons tous des rêves et des objectifs qui dépendent de nos intérêts.

Certains veulent fonder une grande famille, d’autres veulent voyager et plusieurs d’entre nous souhaitent devenir des hommes et de femmes de carrière. Plus particulièrement au Québec, pour certaines professions, il est nécessaire d’entreprendre des études collégiales soit pour faire une formation technique ou pour compléter un programme pré-universitare.

Ce qu’on a remarqué ces dernières années, c’est une baisse de popularité des cégeps. Effectivement, malgré une légère hausse d’inscriptions dans certains cégeps du Québec, on prévoit une chute de 31 000 inscriptions d’ici 2021. Cette baisse d’inscription est dû principalement à un faible taux de dîplômés au secondaire. Celui-ci est d’environ de 60%, ce qui implique que 40% des autres étudiants du secondaire n’ont pas la chance de s’inscrire au cégep puisqu’un diplôme d’études secondaires est exigé.

De plus, le taux de déccrochages collégial est de 28% pour les étudiants suivant des programmes pré-universitaire et de 38% pour ceux suivant une formation technique.

L’une des raisons qui explique ce taux de décrochage  si élevé, c’est que certains étudiants n’ont pas le choix d’avoir un emploi rénuméré en plus d’aller à l’école pour payer les frais d’inscriptions, le matériel scolaire, un appartement etc.

Effectivement plus de 26 % de ces élèves investissent 20 heures et plus dans un travail rénuméré. Des études démontrent que les échecs scolaires se cumulent rapidement chez un étudiant dépassant ce seuil de 20 heures. On peut même observer une hausse d’embauches d’étudiants dans le mois de novembre puisque les employeurs savent qu’à ce moment de l’année, les jeunes sont prêts à faire beaucoup d’heures puisque le temps des fêtes approche, donc leur besoin d’argent augmente.

Le problème est que c’est à ce moment de l’année que la période d’examens commence. Personnellement, j’ai la chance d’avoir le soutien de mes parents en ce qui concerne mes études. Si ce n’était pas le cas, je devrais travailler pour poursuivre mes études.

Cependant, je me mets à la place d’étudiants ayant un emploi et ça ne doit vraiment pas être évident de concilier études, vie sociale et travail. Si la tendance se maintient, nous allons manquer de professionnels d’ici peu. Il est inconcevable de penser qu’on pourrait manquer de médecins, d’enseignants, d’infirmiers etc. Une solution envisageable est de réduire les coûts pour encourager les étudiants à s’inscrire au collège. Après tout, si nous augmenterions la taxe québecoise de 1 cent, nous pourrions payer des études allant jusqu’au doctorat à tout le monde.

Nous devons nous attarder à envisager cette problématique et penser à l’avenir puisqu’il est impossible d’envisager une baisse importante du nombre de professionnels.

          

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