Je suis pour les centrales nucléaires !

Car je souhaite que de nombreux peuples vivent mieux ; je souhaite que tous les humains puissent bénéficier des bienfaits de notre évolution technique. Seule notre marche en avant nous permettra, si nous en avons le désir, la volonté, de les tirer vers le haut. Seuls nos défis permettront de confronter et de surmonter les difficultés.

Toutes nos activités, toutes nos entreprises présentent des dangers. Vous me direz, des dangers de cette ampleur, non. Vous avez tort.

Pensez aux victimes de l’amiante : Selon les données épidémiologiques résumées dans le rapport de l’Assemblée nationale de novembre 2009, "35 000 décès peuvent être imputés à l’amiante entre 1965 et 1995, 60 000 à 100 000 morts sont attendues dans les vingt à vingt-cinq années à venir". L’Inserm a estimé à 1 950 le nombre de décès annuels résultant, en France, d’une telle exposition.

Pensez à l’extraction du charbon dans le monde entraînant non seulement des catastrophes minières dans tous les pays du monde avec morts, fuites de gaz toxiques (sulfure d’hydrogène) ou explosifs (méthane), les explosions de poussière, l’effondrement de chantiers, des inondations, des déversements de boues.

Les opérations de traitement du charbon produisent des millions de déchets toxiques. Chaque années les boues rejetées contiennent environ 13 tonnes de mercure, 3236 tonnes d’arsenic, 189 tonnes de beryllium, 251 tonnes de cadmium, 2754 tonnes de nickel et 1098 tonnes de sélénium. Ces déchets sont entreposés près des chantiers miniers derrière des barrages construits à l’aide des matériaux extraits des mines. Ces digues se fissurent, s’effondrent, sont sujettes aux tremblements de terre avec les conséquences imaginables. Le transport du charbon également pose de nombreux problèmes. Mais aussi, il a été constaté que des extractions de charbon profondes entraînent …… des secousses sismiques !

Pensez à l’industrie papetière : industrie lourde très consommatrices d’énergie. (production combinée d’électricité et de chaleur). Source primaire d’énergie : le gaz. émissions de gaz à effet de serre , effluents et sous-produits très polluants industrie très consommatrice d’eau. Les usines sont souvent situées en bordure de cours d’eau ou au-dessus d’une nappe phréatique accessible. Cette industrie est source de pollutions toxiques très graves depuis des décennies, de déchets pouvant contenir des métaux lourds et des résidus de biocides et azurants optiques ou d’autres additifs issus du processus de fabrication. Quand aux papetiers, ils sont atteints de cancer de la gorge.

Bref, on pourrait parler du pétrole et des marées noires, des conséquences sismiques à avoir à forer de plus en plus profondément et de plus en plus. Idem pour le gaz, et maintenant le gaz de schiste (fracturation des poches de gaz par injection d’eau. Chaque puits peut être fracturé entre 15 et 20 fois, chaque fracturation consommant entre 7 et 28 millions de litres d’eau. Environ la moitié de ce volume est récupérée, l’autre moitié se déverse dans le milieu géologique jusqu’aux nappes phréatiques) et après on fracturera encore plus profondément.

On pourrait parler des barrages électriques et leurs conséquences.

Alors que fait-on ?? On arrête nos centrales nucléaires, l’extraction du gaz de schiste (on garde le charbon, le pétrole et le gaz car c’est chez les autres, mais on leur fournit des dictateurs ? Et on leur demande de ne pas venir polluer nos plages ?)

Et chez nous (bien à l’abri ?!) on remplace nos centrales par des énergies dites douces, éoliennes, soleil…..

1) Sommes nous en mesure de produire rapidement l’énergie que nous consommons avec ces énergies de remplacement ? La réponse est non.

2) Sommes nous prêts à, ou pouvons nous, renoncer à nos véhicules, nos chauffages, nos air-conditionnés, nos machines à laver, repasser,…. , nos emplois ? La réponse est non.

3) Sommes nous sûrs que le développement de ces énergies dites douces ne vont pas se révéler autant sinon plus polluantes à terme ou entraîner des conséquences que l’on ne peut appréhender actuellement ? Par exemple, ne vont-elles pas aggraver la situation d’une partie d’une monde (je pense à l’Afrique) et peut-être étendre la pauvreté et la misère ?

Voilà pourquoi nous sommes condamnés à faire des centrales nucléaires des usines de production d’électricité les plus fiables possibles et voilà pourquoi nous sommes condamnés à trouver les solutions pour cela et pour les déchets radio-actifs. Il faut développer bien sûr des énergies de remplacement mais il faut se concentrer sur la construction et le développement de centrales nucléaires présentant un risque minimum. Seule une industrie nationalisée en France peut nous permettre d’y arriver.

Ci-après deux tableaux à consulter.