Pour l’amour du cirque

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils viennent tout droit d’un petit village lorrain, appelé Courcelles-sur-Nied. C’est l’histoire d’un jeune couple qui vient de monter son propre cirque dans ce village de la Nied. Mais ce dernier a une particularité! il est le plus petit cirque du monde, mais il n’en a pas moins de mérite. Ce jeune couple est en effet passionné de cirque.

Elle, c’est Adeline et lui, Stéphane Le Corre, né en mille neuf cent quatre vingt trois de parents bretons et normands. Il est né dans les Vosges et tout spécialement à Gerardmer. Enfant déjà, Stéphane adorait le cirque et ne manquait pas une occasion de s’y rendre quand cela était possible. Alors pas étonnant qu’un jour il ait eu cette envie folle d’avoir son cirque à lui… aussi petit soit-il.
Mais comment a-t-il fait pour que son épouse soit également passionnée de cirque? C’est tout simple. A la place de l’emmener au cinéma ou de lui offrir le restaurant, avant leur mariage, il l’emmenait tout simplement au cirque. Bien-sûr Adeline a complètement adhéré au rêve de son fiancé, qui s’est concrétisé il y a quelques semaines a peine à Courcelles.
C’est dans leur maison de couleur jaune, que ce tient leur chapiteau et tout le matériel du cirque Stéphano. Stéphano c’est aussi le nom du clown. Vous avez devinez de qui je veux parler? Imaginez la joie de leurs deux petites filles…

Pourtant Stéphane, enfant, avait très peur des clowns. N’est-ce pas là une belle revanche sur son appréhension? Lorsqu’il quitte son travail en usine, le soir, il foule immédiatement la piste aux étoiles, il prépare ses numéro avec son épouse, se documente. C’est pendant leurs vacances qu’ils passent en caravane qu’ils peuvent suivre tous les cirques, pour leur plus grand plaisir. Par amour ( je suppose) Adeline est devenue acrobate. Ils ont ainsi lié connaissance avec des gens de cirque qui les ont beaucoup aidés. Ils ne sont pas peu fiers de leur chapiteau. Chapiteau de onze mètres sur quinze avec une capacité de cent places, lequel se déplace dans les villages environnants avec à son bord Stéphano le clown toujours vêtu de son costume fait main par Adeline. et de ses chaussures italiennes bicolores de pointure quarante six (les vraies de clown coûtent trop chères pour l’instant).

Pour pouvoir faire leur tour, ils ont besoin d’un minimum de quatorze personnes, ils ont dressé un poney et un bouc, mais je ne vous en dis pas plus, allez les voir et les applaudir, vous ne serez pas déçus. De plus, cela les aidera, d’autant plus que certains maires leur demandent un droit de trois cent euros, cela représente une somme importante pour eux.