l’un est le fruit d’une culture et l’autre de l’inculture.
C’est au journal de 20 heures de David Pujadas sur la 2 le mardi 03 janvier 2012, qu’a une question du présentateur sur son autorité supposée insuffisante, que François Hollande a répondu par ces deux mots autorité, mais pas autoritarisme. Dénoncée en premier par Martine Aubry lors de la primaire socialiste, le qualifiant de mou, et par d’autres disant de lui qu’il n’avait jamais rien fait, l’UMP, jamais en reste pour enfoncer le clou, une telle occasion qui ne se rate pas, le traite de ne pas avoir d’autorité.
L’autorité d’une personne tient à la reconnaissance de ses attitudes, connaissances et compétence et rien d’autre, c’est une valeur. N’est-ce pas avant tout une question de culture ? Le cultivé a apprit de s’imposer par ses réflexions. L’autoritaire abuse par l’hypertrophie de l’autorité qu’il crée provoquant une absence de pluralisme, ce n’est pas une valeur.
La réponse de François Hollande reflète tout à fait sa différence avec Sarkozy. L’«inculture» de Sarkozy, n’est plus à démontrer, dès le jour ou il eut la possibilité d’agir en tant que ministre de l’intérieur le 25 octobre 2005 lors des émeutes de banlieue, il n’hésita pas à clamer sur la dalle d’Argenteuil entouré de forces de police «je vais nettoyer cette racaille au Karcher» mots qui marquèrent de suite l’homme, et qui mirent le feu aux banlieues. Et puis, cette fameuse phrase «casse-toi pauvre con», prononcée au Salon de l’agriculture en 2008 lorsqu’il fut élu président, phrase qui restera collée à son image dans les profondeurs futures de l’histoire. Il est bien évident que si la droite de l’époque avait eu un présidentiable plus «cultivé», elle n’aurait jamais soutenu Sarkozy qui, comme un bulldozer a écarté, par ses mouvements d’épaule, ses adversaires. Politiquement redoutable dès lors qu’il a le pouvoir, tel est Sarkozy.
Pour Henri Guaino conseillé spécial du président, «Sarkozy gère tout à l’affect, la contre partie de l’affect c’est la brutalité», le JJD ! François Hollande c’est autre chose, diplômé d’HEC, de Sciences Po, et de l’ENA, son langage est différent ainsi que ses réparties déconcertantes, nous l’avons vu avec Pujadas, laissant bien souvent ses interlocuteurs dans l’incertitude.
Nous avons une opposition du comportement dans ces deux hommes, l’un qui veut forcer, et qui peut réussir à faire bouger les choses, pour son dogmatisme, en repoussant ceux qui ne sont pas de son avis. L’autre qui veut convaincre par la réflexion tout en laissant planer un certain flou. Est-ce pour autant mou ? Le flou est le trait de celui qui hésite pesant les différents aspects d’une chose que sa réflexion lui dicte. L’autoritaire est souvent prétentieux il sait tout et veut faire tout n’ayant pas confiance aux autres. C’est le cas de Sarkozy qui se soucie peu des réactions qu’il provoque se trouvant finalement seul à décider. Dans le cas de François Hollande il nous faut attendre qu’il soit élu. Mais on sait qu’il est moins dogmatique plus ouvert au dialogue du pour et du contre, et qu’il aura une gouvernance s’il est élu plus soft. De plus, il n’hésitera pas à modifier sa politique si elle ne répond pas à l’objectif.
Il pratique l’intelligence économique dans un esprit d’éthique et de déontologie tenant compte de l’intelligence sociale par la mutualisation de l’information. Il fera donc une économie adaptée. Le premier exemple est l’abandon de son projet d’unification de l’impôt sur le revenu et de la CSG, thèse défendue par l’économiste Thomas Piketti, pour seulement un rapprochement par étape à partir de trois lois de finance. Sarkozy contre vents et marées reste toujours sur ses positions, mêmes si elles sont néfastes, il est borné. La politique de Sarkozy contraint Hollande à s’adapter aux circonstances, la TVA sociale appliquée en fin de mandat, mesure d’extrême droite oblige, tandis que Sarkozy, nous l’avons remarqué, ne tient compte des circonstances qu’à l’extrême limite de la contrainte qui se traduisent, souvent, par des faits d’annonce, plutôt que par des actes.
Pour diriger la France, il faut être ferme devant les antagonismes, mais pas autoritaire pour imposer aux citoyens son idéologie qui est une méthode d’extrême droite, par l’application de la toute puissance de l’État, ce qui ne fait que braquer, jusqu’à la révolte, surtout si la politique est injuste et discriminatoire.
Le choix des Français sera donc, outre les programmes qui resteront fous, s’aventurer est dangereux en cette période tourmentée, entre deux hommes opposés en tout, et qui ne s’apprécient pas.
C’est une ode à Hollande cet article! Trop partisan pour être honnête mais qui ne parvient pas à démontrer (il l’enfonce même!) que Hollande n’est pas un indécis. La France plongée dans l’immobilisme et des demi mesures depuis 20 ans a besoin d’un homme qui décide et même contre l’avis d’une majorité (de journalistes) qui ne connait pas grand chose à la gestion (d’un état ou d’une entreprise). Il est vrai que Sarkozy a trop écouté des groupuscules non représentatifs comme les syndicats et autres associations. Un président ne doit pas être un indécis ou un faible car alors ce ne sera pas sa politique qui sera mis en oeuvre mais celle de minorités visibles des médias et celle des plus dogmatiques justement de ses compagnons/camarades de parti.
Think tank http://www.francais-etranger.org
GESTIKULOZY : VAZY ou VAZY PAS ?!!!!
Sacré GRIBIZY !!!
On a surement besoin d’autre chose
qu’un ARNAKY de KARACHI !!!
Bravo pour cet article ANIDO !
[b]www.francais-etranger.org[/b] bonjour,
et merci de votre commentaire.
Je n’ai fait qu’exprimer ma pensée à partir des mots autoritaires et autoritarisme en les appliquant à Hollande et à Sarkozy.
Je ne me considère pas partisan, même si je préfère et de loin Hollande à Sarkozy, et depuis le début de son quinquennat, Ségolène Royal aurait mieux fait.
Quant à dire que la France a besoin d’un homme qui décide, je vous suit, mais pas pour faire des conneries. Et dans ce cas, je préfère celui qui réfléchit avant et qui prend l’avis de ses conseils. A plusieurs on est plus performant.
L’exemple actuel est révélateur. Lancer une connerie comme la TVA sociale alors que les entreprises du CAC 40 vont se partager 37,4 milliards de profits, c’est prendre des Français pour des billes.
Je ne sais qui vous êtes, mais moi, je suis Français, et je pense que cette connerie va à l’encontre l’intérêt de mon pays pour des tas de raisons.
Bien à vous,
Anido
Une chose me gène chez Bayrou : depuis 2004, il est membre de l’ADLE (Alliance des Démocrates et Libéraux pour l’Europe) Un groupe européiste à l’orientation ultralibérale et hypermondialiste ayant pour objectifs :
– L’accroissement des pouvoirs réglementaires des instances de l’UE, pour la plupart non élues,
– Un fédéralisme politique progressif sans referendums, envisageant à terme la disparition des état-nations,
– Un dirigisme économique accru en prévision d’une gouvernance mondiale.
Certes ces derniers temps il semble avoir pris ses distances au moins sur le plan de la souveraineté et la défense prioritaire des intérêts français, mais j’apprécierais qu’il clarifie sa position en disant par exemple qu’il se désolidarise de l’ADLE dont les projets, s’ils étaient appliqués, ne pourraient qu’aggraver la crise économique, mais aussi la crise de confiance dans les gouvernants.
[b]Christian Navis[/b] bonsoir,
Je ne vous cacherais pas mon rejet pour Bayrou. C’est une personne sans moralité, qui par son air de tout savoir, profite de la crédibilité de nombreux Français qui voudraient se défaire de L’UMP et du PS. Mais ce n’est qu’une vue de l’esprit lorsque l’on a comme lui perdu tous ses appuis, son Modem n’est que peau de chagrin. Cet homme roule pour Sarkozy, c’est évident, voter pour lui c’est voter pour Sarkozy. A chacun sa conscience.
Mais de là à croire qu’il puisse faire mieux qu’Hollande si l’on refuse Sarkozy tient du fantasme.
C’est homme n’a aucun courage, s’il en avait eu, il aurait dit pour qui il votait au second tour en 2007, il ne l’a pas fait !
Intolérable pour un homme politique.
Je ne connais pas l’ADLE, mais je ne suis pas étonné de ce que vous déclarez. Européen libéral, il l’est sans contestation.
Bien à vous,
Anido
Votre analyse de l’autorité et de l’autoritarisme est tres pertinente; c’est justement la difference entre Merkel et Sarkosy: elle a de l’autorité et n’hesite pas à demander l’avis de son camp, ce qui la rend plus respectable aux yeux des Allemands; vous, les Français vous prenez cela pour un manque d’esprit de decision. Vous preferez les decisions vite prises et vite abandonnées. Les Français savent ils ce qu’ils veulent.
Je vous trouve un peu dur avec Bayrou; en quoi [quote]est il une personne sans moralité, qui par son air de tout savoir[/quote]je pense qu’il aurait fait mieux pour la rance que Sarko.
tout sauf GRISBOZY !!!!
[b]isa3 [/b]bonsoir,
Je suis dur pour Bayrou, par ce qu’il ne m’inspire pas confiance. Son but inavoué à toujours été de museler la gauche alors qu’il ne la jamais entreprit pour museler la droite.
C’est toute la différence avec un politique qui agit clairement. Bayrou est de droite, et ceux qui croient en lui votent à droite, ce n’est pas interdit, mais il faut le savoir.
Bien à vous,
Anido
[quote]Son but inavoué à toujours été de museler la gauche alors qu’il ne la jamais entreprit pour museler la droite.
C’est toute la différence avec un politique qui agit clairement. Bayrou est de droite, et ceux qui croient en lui votent à droite, ce n’est pas interdit, mais il faut le savoir. [/quote]
Je partage entièrement cette analyse! Il ne faut pas oublier que Bayrou est sans doute responsable de la victoire de Sarko en 2007. Le Centre a toujours été un faire valoir de la Droite. Voir Borloo et les autres, à la solde deu gouvernement !
Mes meilleurs voeux, Anido.
Cher Anido
J’ai du mal à croire que le » but inavoué de Bayrou ait toujours été de museler la gauche et qu’il n’ a jamais entreprit de museler la droite. » Il a soutenu Royal au 2e tour et a créé le Modem dans sa traversée du desert.
Bayrou est du « centre droit », respecté dans les milieus paysans traditionnels (ie, les petites exploitants par opposition à l’agriculture industrielle) contrairement à Chirac ou Sarkozy, et profondement europeen (contrairement à Chirac ou Sarkozy). cette opposition droite/gauche me parait assez manicheenne. Il y a de grandes differences entre la droite Copé/ Sarkozy, NC/ Borloo, ou le centre droit representé par le Modem.
Les Français ont ils jamais été à gauche d’ailleurs sauf 1 à 2 ans sous Blum ou 10 ans sous Mitterand?
Quand à dire que « Bayrou est sans doute responsable de la victoire de Sarko en 2007″, chere Siempre, vous y allez fort: au sein du PS ou de l’extreme gauche, elle a trouvé de plus ardents ennemies.
[i] »Le Centre a toujours été un faire valoir de la Droite. » [/i] C’est ce qu’ont voulu faire croire Marie France Garaud, VGE, Weil, Chirac, puis Sarkozy/ Borloo en integrant le Parti RV à l’UMP, une erreur historique. Je n’ai jamais dis ou cru que Borloo était au Centre,; il est UMP.Sous la 3e Republique, la France a été gouvernée au centre droit, et il represente dans notre inconscient, la défaite par rapport aux Nazis, Daladier, et le ventre mou par opposition au General ou à Petain; c’est peut etre pour cela, qu’en France, on n’aime pas le Centre mais on en reve; compliqué.
[quote]Il a soutenu Royal au 2e tour et a créé le Modem dans sa traversée du desert. [/quote]
Soutenu Royal??? Je ne crois pas non.
Quant au rôle du PS, ce n’est pas faux, hélàs!
[b]isa3[/b] bonjour,
Bayrou n’a jamais soutenu Royal, elle lui avait fait des avances jusqu’à l’interpeler sous sa fenêtre pour lui demander de la recevoir, il n’a même pas eu le courage de lui parler, la laissant dans la rue.
C’est tout à fait le faux cul doué d’impolitesse
S’il l’avait soutenue Sarkozy aurait été battu.
Révisez l’histoire politique de 2007 et vous verrez que c’est exact.
En politique, il y deux attitudes, la première est celle que l’on a intrinsèquement qui est supérieure à toutes les influences extérieures. La seconde plus intelligente est celle des faits et des objectifs des candidats, sur lesquels on peut se forger une opinion, parfois contraire à la première attitude.
Bayrou n’a aucun programme qui tienne la route, c’est un Européen à 100 ¨% qui ne voit l’Europe que dans une intégration totale,qu’il se garde bien de faire connaître, surfant sur une cote surfaite par les médias.
Avec lui et Sarkozy c’est notre identité qui fout le camp.
Réfléchissez.
Bien à vous,
Anido
Et bien au moins c’est clair. Vous souhaitez une autre politique en croyant à la politique du dernier parti socialiste d’Europe.
Bonne chance et vous n’irez pas pleurer quand on vous réduira vos retraites et les salaires de ceux qui sont protégés par des statuts si spéciaux qu’ils ont perdu toute notion d’équité en pensant vive l’égalitarisme et après moi le déluge.
On va tout droit à une émigration pas choisie de nombreux Français des classes moyennes non protégées. On pari?