Tous les ans, on nous annonce une rentrée sociale chaude. Cette année ne fera pas exception à cette tradition, même si la course à l’élection présidentielle risque de chauffer encore un peu plus notre quotidien. Pour repartir du bon pied, je vous invite à découvrir, une coutume attachante : s’offrir le Paradis.

C’est en Beaujolais, que vous pourrez découvrir ces jours – ci, un petit coin de Paradis. Pourtant, même si la région, au Nord de Lyon, dispose d’un bon nombre d’attraits, on ne peut affirmer, qu’il s’agir de la plus belle région au Monde, au risque d’apparaître comme chauvin et régionaliste. Et pourtant, le Paradis a bien élu domicile en Beaujolais, comme tous les années en cette année.

Cela fait partie des traditions locales, liées à la vigne. Ici, le nectar de Bacchus reste omniprésent, et vous ne pourrez visiter la région, sans, à un moment ou à un autre, tomber sur un domaine, ou une exposition sur un vin mis en avant. 

Venez donc vivre le paradis en Beaujolais. Le Paradis désigne le  premier jus, issu des premières pressions des raisins, ramassés quelques jours avant. Cette année, le paradis s’invite donc un peu tôt dans le calendrier, mais ce week – end, Arnas a invité tous les touristes à découvrir ce petit coin de Paradis ; pour lequel la météo ne permettait pas un quelconque troc contre un parapluie. Comme chaque année, le Paradis reste l’occasion d’affirmer que le millésime en cours sera exceptionnel.

Toutes les fêtes du Paradis, et notamment celle, qui s’est déroulée hier à Arnas, rassemblent des artisans locaux, qui nous présentent les métiers traditionnels, liés à la vigne mais aussi une gastronomie riche en spécialités. Nous ne sommes guère éloignés de Lyon, la capitale mondiale de cet art de vivre à la française.

Vous en profiterez pour déguster une des spécialités de la région, les saucissons « beaujolais ». Cuits dans le gène (il s’agit du reste des raisins pressés) et le Paradis, ces saucissons sont une véritable invitation à découvrir l’andouille beaujolaise.

Mais, le week end passe vite, et en ces temps moroses, il n’est pas inutile de passer deux jours auprès du Paradis, et croyez – moi, le mot n’a pas été choisi hâtivement.