La semaine dernière, en route vers l'Afrique, le pape avait affirmé que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs" et qu'"au contraire, (leur) utilisation aggrave le problème".
Plus récemment, Mgr André Fort, évêque d'Orléans affimait sur France Bleue Orléans :
"Vous le savez très bien, tous les scientifiques le savent : la taille du virus du sida est infiniment plus fine que celle d'un spermatozoïde. La preuve est faite que le préservatif n'est pas une garantie à 100% contre le sida".
Revenant sur ses propos, il admet dans un communiqué "avoir commis l'erreur de parler de questions posées dans des études antérieures sur la perméabilité du préservatif" et pris "acte des déclarations expertes des spécialistes qui attribuent ces échecs à d'autres causes".
En dehors de toute considération religieuse, qu'en est-il réellement, quelle est la taille du rétrovirus du sida ?
Le VIH est en effet un virus très petit (90 à 120 nanomètres *). il est 60 fois plus petit que la bactérie qui cause la syphilis et 450 plus petit que les spermatozoïdes.
* nanomètre = un milliardième de mètre
Les pores d'un préservatif ayant un diamètre de 170 nanomètres, il ne peut donc pas protéger à 100%.
Faute de mieux, protégez-vous, sortez couverts !
http://www.libeorleans.fr/libe/2009/03/monseigneur-for.html
La communauté scientifique a immédiatement réagi. «Le virus ne passe pas à travers la paroi du préservatif, c’est clair c’est démontré. Il y a des études scientifiques», assure le docteur Philippe Arsac, du Réseau sida du Loiret, qui ne se dit pas vraiment étonné par les propos de l’évêque. «C’est un discours qu’on entend depuis longtemps mais qui ne s’appuie sur aucun raisonnement scientifique valable.»
«Sur le plan scientifique, ce qu’a dit l’évêque est faux», a renchéri le Professeur Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida (Anrs). «Le virus dilué dans une solution ne traverse pas le préservatif», a t-il insisté. Par ailleurs, «les pays qui ont une politique interventionniste sur la mise à disposition des préservatifs obtiennent une réduction de l’incidence des nouvelles contaminations. Le préservatif est un bon élément protecteur contre la transmission». Il concède: «en médecine rien n’est jamais à 100%», les préservatifs pouvant se déchirer ou, comme ça a pu être le cas au début de l’épidémie «et de temps en temps encore», ne pas répondre aux normes. Mais «l’élément le plus important pour sa non-efficacité, c’est sa non-utilisation ou son utilisation insuffisante».
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Sacré @Libertinus : vous ne co,naissez donc pas la mauvaise foi présente dans la science et l’intolérance qui s’y exerce ?
toujours cette idolatrie !
Ce ne sont pas eux qui vont vous dire qu’ils se font fait avoir ou ont eu tord : ils sont pires que les curés en matière de mauvaise foi !
blablabla….
>:(
La mauvaise fois ?
@ Jmarc2006 bien sur qu’il sont de mauvaise fois ,j’espère que vous ne parler que des
scientifique ? parce-que pour un religieux cela aurais mauvaise presse !!!!!
En tout état de cause il vaut mieux sortir couvert sachent en plus qu’il n’y a pas que le
VIH mais bien sur la présentation est fausse en fessant une expérience avec un VIH
dilué (dilué dans quoi)?????
Cordialement Laury
très drole; je ne m’attendais à tant de mauvaise foi! La taille du Hiv est maintenant le problème, non son véhicule!!!
Le plus important, c’est surtout un autre message que l’Eglise (les Eglises ) doit faire passer; que les victimes ne soient pas ostracisées ; qu’elles ont le droit d’etre aimées et respectées; et qu’elles puissent vivre dignement avec le moins de souffrances possibles grace aux médicaments.