Privatisons encore un peu davantage Areva et les entreprises du « tout nucléaire», et allons donc nous agenouiller devant le gourou d’une des multiples sectes catholiques de la nébuleuse chrétienne, l’église apostolique romaine. J’ai mal à « mon » Danube bordé d’églises toutes neuves, toutes flamboyantes, de l’une des sectes concurrente. La privatisation, c’est aussi ce genre de corruption des esprits.
La société qui pollue le Danube, et au-delà, jusqu’à la mer Caspienne, c’est MAL. Les gogos qui vont régler la note, c’est nous toutes et tous. Le Parisien-Aujourd’hui en France : « la somme devra être apportée par le gouvernement hongrois ou bien il faudra demander l’aide de l’Union européenne ”, a- suggéré Zoltan Illès. ». On a déjà compris.
Message privé d’un correspondant magyarophone qui se reconnaîtra : « En Hongrie, certains politiques se sont aperçus (déjà !) que l’autorisation de privatisation de cette entreprise a été donnée par la belle-mère de l’ancien premier ministre socialiste, honni de chez Honnis ! Quelle aubaine pour noyer le poisson ! Pardonnez-moi cette touche de mauvais goût ! ».
Le poisson, pardonnez cette autre touche de mauvais goût, va être le ventre à l’air sur « mon » Danube et « ma » Bega. Cela me gonfle un peu moins que son ventre, mais j’ai les ouïes qui enflent à lire la presse et à écouter les radios (bon, c’est une image, j’ai cessé de me préoccuper d’autres radios que celles de mes poumons).
Je lance un cri (aïe, vu ce que j’inhale, cela fait mal) : ce n’est pas des souverainistes que nous avons le plus besoin, mais de citoyennes et citoyens européens capables de rappeler à la Commission et à d’autres que les prérogatives régaliennes d’État(s) sont un moindre mal.
Bien sûr, tout comme pour les incendies autour de Moscou, la gestion par l’État des risques majeurs ne résout pas tout. Il se trouvera toujours un Woerth pour privatiser des forêts, et il y aura toujours des Woerthgate.
Là, c’est bien clair, au moins, ce n’est pas confus ? Vous avez compris que Nicolas Sarközy est allé se pencher sur la banque vaticane et que du reste, il s’en contrefout : pas vu, pas pris, j’ai mon rosaire et les apparences sont sauves ? Ou il faut vous faire un dessin ?
Ah, oui, l’image. J’en ai de « meilleures » (allez, d’aussi bien) sans Pepsi en premier plan, et avec la cathédrale orthodoxe roumaine (autocéphale) en arrière-plan. Mais je n’ai pas pris le temps de fouiller mes archives iconographiques. Donc je l’ai pompée sur
[url]http://help.berberber.com/members/madalin/albums/romania-my-beautiful-country/2705-timisoara-bega-river-2/[/url]
Je remplacerai au besoin : mais je n’aime pas qu’on me balance des pierres dans mon jardin, qui est notre jardin commun (à l’auteur de la photo aussi, voyez son site).
Au fond, à gauche, vous ne voyez pas la tour de la Beureude, la BRD, filiale de la Société générale, prédatrice des Roumaines et des Roumains. C’est le second plus grand immeuble de Timisoara, à peine moins grand que celui de l’Intercontinental. Les Sarközy nous ont bousillé ces pays qui ne leur demanderaient rien. C’est assez clair, ou vous faut-il une autre illustration ?
Bien moins cultivé que vous sur les faits exposés, j’ai essayé de comprendre les nombreux sous-entendus de votre démonstration.
Si je comprends bien, Tamás Sárközy, parent éloigné par le père du président d’une république bananière, était un proche conseillé de Gyula Horn, premier ministre au passé des plus douteux qui décida la vente en appartement de l’industrie de l’aluminium hongroise sous la soi-distante influence de sa belle-mère, la mère d’Anna Király.
En tant que candide sur le sujet, je ne vois qu’une pseudo-conjecture qui ne conduit en rien à identifier des enrichissements particuliers, mis à part pour les repreneurs des actifs cédés par l’État hongrois. De plus, la présence du nom Sarkozy ressemble plus à une coïncidence qu’à la mise à sac d’une région.
Aussi, persuadé du bien fondé de votre article, je suis persuadé que vous trouverez les mots justes qui me conduiront vers la lumière.
Merci d’avance
Votre candeur, Yoggi, n’a d’égale que votre perspicacité.
Votre « soi-distante » est une tournure intéressante que je ne m’interdirai pas de replacer à l’occasion.
Comparaison n’est pas raison et certains rapprochements peuvent paraître hasardeux.
Celui établi entre les forêts russes et les risques industriels hongrois ne l’est pas.
On n’est est certes pas là avec la forêt de Compiègne, cédée de fait à un particulier, pour des raisons… dont on ignore sans doute la complexité.
Simplement, rappelons que la France n’est pas exempte de catastrophes naturelles, certaines facilitées par des Sarkozy et leurs émules (et antécédents), et qu’une autre gouvernance me semble plus idoine que de réciter des rosaires. Si ce n’est cela, oui, c’est purement coïncident. Prochaine coïncidence purement fortuite, un discours ou une messe du même Sarkozy devant un G8 et un G20, sur l’environnement, les énergies propres, et peut-être une nouvelle rupture de plate-forme pétrolière.
Peut-être qu’en France, le Karachigate trouble davantage les esprits qu’en Autriche.
Quel rapport ? Aucun, a priori. Je vous l’accorde bien volontiers.
>:( Hello ! Franchement je me demande si toutes ses catastrophes industrielles que nous subissons, en nombre en ce moment (je parle pour le Monde !) Ne sont pas en fait des « Attentats, provoqués par des gens malveillants !!! Parce que 1 Catastrophe ça va, mais3,4 Bonjour… Vous connaissez la suite ! Moi je vous le dit On ne nous dit pas tout ! C’est juste mon avis !!! Bonne soirée ! :-*
Et voila que la boite est nationalisee :
http://www.lepoint.fr/monde/boue-toxique-en-hongrie-l-etat-nationalise-la-societe-jugee-responsable-de-la-pollution-12-10-2010-1248327_24.php
Eh oui, Emilia, j’avais vu que la boîte était nationalisée.
Privatiser les profits, nationaliser les pertes… Comme d’hab.