Pendant que Nicolas Sarközy de Machin-Gavemoiça allait auprès de Benoït Ratzinger quêter des indulgences et un rosaire aux frais des contribuables, une « marée rouge toxique » (titre du Parisien) atteignait l’aval du Danube. Les dégâts, c’est les Sarközy qui les créent, et c’est nous qui les payons.

 

Privatisons encore un peu davantage Areva et les entreprises du « tout nucléaire», et allons donc nous agenouiller devant le gourou d’une des multiples sectes catholiques de la nébuleuse chrétienne, l’église apostolique romaine. J’ai mal à « mon » Danube bordé d’églises toutes neuves, toutes flamboyantes, de l’une des  sectes concurrente. La privatisation, c’est aussi ce genre de corruption des esprits.

La société qui pollue le Danube, et au-delà, jusqu’à la mer Caspienne, c’est MAL. Les gogos qui vont régler la note, c’est nous toutes et tous. Le Parisien-Aujourd’hui en France : « la somme devra être apportée par le gouvernement hongrois ou bien il faudra demander l’aide de l’Union européenne ”, a- suggéré Zoltan Illès. ». On a déjà compris.

Message privé d’un correspondant magyarophone qui se reconnaîtra : « En Hongrie, certains politiques se sont aperçus (déjà !) que l’autorisation de privatisation de cette entreprise a été donnée par la belle-mère de l’ancien premier ministre socialiste, honni de chez Honnis ! Quelle aubaine pour noyer le poisson ! Pardonnez-moi cette touche de mauvais goût ! ».

Le poisson, pardonnez cette autre touche de mauvais goût, va être le ventre à l’air sur « mon » Danube et « ma » Bega. Cela me gonfle un peu moins que son ventre, mais j’ai les ouïes qui enflent à lire la presse et à écouter les radios (bon, c’est une image, j’ai cessé de me préoccuper d’autres radios que celles de mes poumons).

Je lance un cri (aïe, vu ce que j’inhale, cela fait mal) : ce n’est pas des souverainistes que nous avons le plus besoin, mais de citoyennes et citoyens européens capables de rappeler à la Commission et à d’autres que les prérogatives régaliennes d’État(s) sont un moindre mal.

Bien sûr, tout comme pour les incendies autour de Moscou, la gestion par l’État des risques majeurs ne résout pas tout. Il se trouvera toujours un Woerth pour privatiser des forêts, et il y aura toujours des Woerthgate.

Mais la démocratie étant ce qu’elle est, une clameur est nécessaire avant que nos petits Nicolas aillent respirer l’air encore à peu près pur de l’île d’Arros. Déjà, cela nous dégagera les bronches, et c’est toujours cela de pris… Les petits Nicolas sont des espèces en danger, mais ce sera nous avant. Car cela n’arrive pas qu’aux autres…