Poème en hommage à l’Irgnoupt

En espérant que cela te fera revenir, Irgnoupt de ma vie et être irremplaçable de mes songes troublés. Je te dédis ce poème qui saura pénétrer ton coeur d’ébène.

L’irgnoupt.

L’irgnoupt ne sourit pas car ses zygomatiques sont rouillés
Mais la raison pour laquelle il ne parle pas est qu’il préfère penser.
Il se contente de te regarder fixement,
projetant son amour silencieusement
et si tu observes attentivement
Tu ne t’apercevras d’aucun mouvement.

L’irgnoupt n’a pas de bras car son créateur a préféré ne pas en mettre
Par soucis démocratique il lui a fait une taille réelle de deux mètres.
Il trône ainsi de toute sa hauteur,
regardant de plus loin passer les heures
et quand il réalise qu’il a trop peur
Il revient vite se cacher dans nos demeures

L’irgnoupt ne travaille pas, il est chômeur de longue durée.
Il s’en ai mordu les doigts le dernier qui a essayé de l’embaucher.
Car il restait là sans rien dire
Ses yeux disant qu’il avait déjà vu pire
Et rien ne pouvait détruire
Son inexistant petit sourire.

L’irgnoupt ne bouge pas, on dirait qu’il est collé au sol.
Mais rien n’empêche à son âme de prendre son envol
Son être semble régner parmi nous
Ses yeux se poser un peu partout
Mais pourtant il peut être n’importe où
sorti, comme il l’est, de son corps mou

L’irgnoupt n’est pas un cadeau et surtout pas de Noël
Il a peur qu’on l’enguirlande pour soi disant le rendre bel
Alors je ne fait que vous en donner une image
qui, vous verrez, sait rester très sage
amenant avec elle en guise de bagage
Tout ce qu’il faut pour croire aux mirages.

Roger S

Une réflexion sur « Poème en hommage à l’Irgnoupt »

  1. Invitation à une autre … dimension. Merci Roger pour cette minute de silence où je pense avoir eu le bonheur de …
    Non j’en reste là je n’ai pas envie de le partager. 😉

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