poème
corps lapidé
en tes mots j’ouvre un éventail
et j’écris
obsession folie joie
d’une page à l’autre
je me détruis
et je reconstruis ton corps échevelé
d’une page à l’autre
je martèle
j’organise le chaos
la matière boueuse
informe
je torture ma parole
de chaque lueur
je me fais flamme
la marée monte
je pleure et je ris à l’envers
je m’égare
et me cogne à tes mots
fraîches tumultueuses
sont mes paroles
elles glissent sur ma peau
et
le vide se creuse
le silence s’installe
à vous de parler
poème,corps lapidé,en tes mots j’ouvre un éventail…
Votre poésie est très agréable, mais dommage qu’elle glisse vers le noir ! J’espère que vous retrouverez la lumière à laquelle chaque corps peut prétendre…
Bien à vous.
Henri.
Henri, pas d’accord, le poète n’est pas là pour nous fournir des lunettes roses, jolies fleurs et sentiments édulcorés!!!
Mozarine, merci, vous nous manquiez!!! 😉
Siempre,
Bien sûr que le poéte ne chausse pas que des lunettes roses, mais quand il donne un peu d’espoir, c’est pas mal aussi ! Il peut faire en sorte de ne pas broyer que « du noir »!
Bien à vous.
Henri, tout dépend de la période que l’on traverse…Personne ne fait en sorte de « broyer du noir »,on subit avant tout les aléas de la vie, en particulier les artistes qui ont par définition une sensibilité exacerbée…
Je combrends bien, Siempre.
merci pour votre passage Henry,ma vie est faite d’ombre et de lumière.Comme le dit Siempre les sentiments,les humeurs ,ça ne se calcule pas!
Il fut un temps où les poètes (les femmes)écrivaient pour plaire et parlaient de fleurs et de petits oiseaux mais ce temps là est bien révolu!
La poésie est comme la vie…triste et belle…
Chère Louise,au moins quelqu’un qui comprend les poètes!
Je n’aime pas trop les « choses sucrées »…Merci de votre radieux passage! ;D
De rien ma Mandarine! Vous savez comme j’aime vos écrits, vous savez si bien « organiser le chaos »! 😉
Nouvelle poésie pour Ange!
A la vraie Mandarine : une petite histoire de plume et d’ange… (pas aussi académique que la tienne)
Petit, angelot a traversé bien des rivières,
Et parfois même des torrents.
De la profonde douleur, au plus petit état d’âme,
De sa bouche, seul le silence…
Petit angelot restait prostré,
Calme apparence, douce mélancolie,
Angelot n’en pouvait plus…
Balbutiant, il a demandé à la plume de l’aider,
Celle-ci, conciliante, lui a livré le Graal…
« La blessure est irréparable angelot,
Elle s’insinue, intestine, vicieuse…
Je suis là, prend moi,
Comme le défouloir qui t’es dû ».
Depuis angelot arrive à mettre des mots,
Sur ses maux,
Pensant les plaies,
Colères et rages indicibles prirent forme,
Sous la plume… d’un ange grandi
Ange
J’oubliais mon bel agrume… tes mots me touchent et parlent tellement que j’aurai pu les écrire. Je n’ai aucunement ton talent, mais cela pourrait y ressembler!
Comme l’évoque Siempre, une grande sensibilité implique bien des choses. Et pour ne pas « sur-nager », chacun son moyen d’extérioriser.
Quelle chance de t’avoir, toi et tes mots, francs, bruts, dénués et si pleins de sens.
Merci de m’avoir « appelée » Dame poétesse! J’ai failli passer à côté…
Ange
Continue mon angelot de mettre des mots sur tes plaies…c’est le chemin le plus court vers le bonheur!
tres beau
Merci rédactrice 34 de votre lecture!Cela me fait plaisir!
[b]Ma Poétesse,
un poème magnifique, épurée, « simple » par les mots choisi autant que profond par son message. J’aime beaucoup.
Gros bisous
Tom[/b]
[img]http://feebourbonnaise.files.wordpress.com/2010/01/donatello_marie_madeleine.jpg[/img]
Donatello
merci Zelectron,très sympa d’être passé!
La Marie Madeleine de Donatello,je ne la connaissais pas!