Un premier volet, « Plus pourri que moi, je meurs… », démontre, sans circonlocution, équivoque et ambiguité, que Dominique Strauss-Kahn pourrait être inquiété dans certaines affaires de « viol », de « tentative de viol », de « crimes sexuels », de « violences sexuelles » ou de « sévices sexuels » sur des personnes non consentantes, mais dans la réalité politique et juridique, tant française qu’américaine, il en va tout autrement.

En effet, dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn, – installé dans une maison luxueuse de 600 mètres carrés au sud de Manhattan à 50.000 dollars de location le mois -, contre Nafissatou Diallo, – installée depuis treize ans aux États-Unis, divorcée, menant une vie sans histoire et élevant seule sa fille de 15 ans dans le Bronx -,  les détectives, majoritairement des anciens de la CIA ou du FBI, embauchés par la défense de l’ex-patron du FMI ont scruté le profil de la victime et ils n’ont pas trouvé de réelle faille, ni à New York ni en Guinée.

Et bien que du sperme dont les traces d’ADN correspondent à celui de Dominique Strauss-Kahn, ait été retrouvé sur la chemise de la victime présumée, bien que les résultats du test ADN concordent avec la version de la femme de chambre de l’hôtel Sofitel de New York rapportée par la police, bien que d’autres résultats, dont deux concernant des échantillons prélevés sur le tapis de la suite de l’hôtel, corroborent les dits résultats, bien que des photos du vagin de Nafissatou Diallo prouvant que Dominique Strauss-Kahn lui a fait mal et lui a causé des blessures, ont été prises, bien que l’agresseur a déchiré un ligament de l’épaule de sa victime, que les bas ont été déchirés, bien que les preuves médicales soutiennent la version de l’accusatrice, bien que Nafissatou Diallo n’ait toujours pas formellement porté plainte, – formellement, c’est le procureur qui porte plainte au pénal, la victime pouvant, en revanche, choisir, ultérieurement, de porter plainte au civil pour un procès en dommages et intérêts -, un coup de théâtre se produite le 01 Juillet 2011: « à 17 h 35, le juge accepte de lever la caution de Dominique Strauss-Kahn, à 17 h 38, la force du dossier étant affectée par la crédibilité de la jeune femme, le juge déclare que l’enquête va être reprise et qu’elle n’est pas finie et, à 17 h 40, l’audience est levée. Dominique Strauss-Kahn est libre. Sa caution va lui être rendue et il n’a plus de bracelet électronique. En revanche, il ne peut toujours pas quitter le territoire américain. »

Comment a pu se produire ce revirement, imprévisible en regard des charges qui pèsent sur le devenir d’homme libre de Dominique Strauss-Khan, de la part du juge Michael Obus ? Une seule raison en apporte la preuve : « …Lors de l’audience, le bureau du procureur a fait part de sérieux doutes apparus sur la crédibilité de la victime qui aurait reconnu avoir fait un récit erroné de son agression, devant les enquêteurs, mais aussi devant le grand jury, sous serment », car, dans les semaines suivant les faits, la jeune femme a soutenu à de multiples reprises aux enquêteurs qu’après avoir été agressée, elle s’était réfugiée dans le couloir du 28° étage de l’hôtel où se trouvait la suite de Dominique Strauss-Kahn, expliquant avoir ainsi attendu que son agresseur présumé sorte de sa chambre pour dénoncer les faits à un supérieur arrivé à l’étage peu après. En outre, le magistrat a précisé que « durant toute l’enquête, la plaignante avait menti aux assistants du procureur à propos de plusieurs autres sujets comme son histoire, son passé, les circonstances présentes et ses relations personnelles ».

Pourtant Nafissatou Diallo « n’a pas changé un seul mot » à sa version des faits survenus le 14 mai dans la chambre du Sofitel. Et si elle n’a pas fait état, au moment du dépôt de sa demande d’asile aux États-Unis, qu’elle avait bien subi des mutilations génitales en Afrique, c’est parce « qu’elle a été violée par des soldats en Guinée. » Quant aux mensonges dont elle est accusée de s’être rendue coupable, ils émanent des défenseurs de Dominique Strauss-Kahn et de son propre entourage et de certains tabloïds New-yorkais : « informations selon lesquelles elle serait mêlée à des trafiquants de drogue, qu’elle serait une professionnelle monnayant ses prestations, que le rapport sexuel serait consenti, etc. etc. »

Il n’est pas douteux, au contraire, que les mensonges ainsi proférés, ne tombent les uns après les autres car, après avoir accablé Nafissatou Diallo, la victime présumée, avec des insipides mensonges, « la version de la jeune femme se trouve aujourd’hui renforcée par un nouvel élément. Les cartes magnétiques de l’hôtel ont parlé et corroborent, en partie du moins, le récit initial de la femme de chambre… » Et un fait troublant, rapporté par « le New York Post » montre que l’entourage de Dominique Strauss-Kahn s’est rendu en Guinée pour tenter d’entrer en contact avec la victime présumée, le tabloïd américain assurant qu’il aurait proposé, à la famille de Nafissatou Diallo, « un chèque à 7 chiffres » pour mettre fin au procès.

A cet éventail bien peu reluisant quant aux pratiques employées par Dominique Strauss-Kahn et son entourage, il est à s’interroger sur le devenir de la plainte déposée par l’écrivaine-journaliste française, Tristane Baron… Et, surtout, si l’on s’en réfère à l’Affaire Dominique Strauss-Kahn-Piroska Nagy, où le témoignage de Piroska Nagy « …Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu’à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m’a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées… », un témoignage clair, net, précis et sans ambages, qui n’avait pas été pris en compte, dans quelle moulinette va dont être broyée Tristane Baron, victime non consentante d’une « tentative de viol », objet de sa plainte…

Mais au-delà… sont les sociétés secrètes et les think-thanks…

J’ai lu, dans la revue sociale et politique canadienne, « A babord », une étude qui, par son réalisme et sa véracité, fait froid dans le dos : « La $ainte Trinité louangée par les apôtres de la création de richesse repose sur trois axiomes devenus leur mantra : Liberté des marchés, Liberté économique et Liberté politique. Ces nouveaux croisés de la pensée unique sont en mission divine pour faire le forcing dans les sociétés civiles des lois naturelles du marché de droit divin. Le salut des démocraties passe inéluctablement par notre conversion totale, aveugle et par le sacrifice de l’État-providence sur l’autel du marché. Quand toutes leurs prophéties se seront réalisées, il ne restera plus que l’enfer social pour les damnés de la social-démocratie et le paradis fiscal pour l’élite affairiste qui tire toutes les ficelles du pouvoir. Nous aurons alors atteint la Terre promise par le prix Nobel d’économie James Buchanan, en 1986, :La situation idéale, pour une personne, est celle qui lui permet la pleine liberté d’action et qui inhibe les comportements d’autrui en les contraignant à adhérer à ses désirs. – Et des désirs et d’envies… d’avenir toutes les femmes et tous les hommes politiques français en ont plein leurs pensées. – En d’autres termes, toute personne cherche à être en pleine maîtrise d’un monde composé d’esclaves. »

Et Dominique Strauss-Kahn membre du Parti Socialiste, ancien ministre des Finances de Lionel Jospin, ex-Président du FMI et, – un vœu cher à sa compréhensive, flouée et cocufiée épouse bourrée de fric, Anne Sinclair, n’aspirant qu’à devenir la Première Dame de France -, potentiellement candidat aux Primaires Socialistes en espérance d’une investiture aux présidentielles de 2012, est :

– membre, – tout comme l’est de même Anne Sinclair -, du « Siècle » dont la priorité pour tous les membres, c’est d’avoir un réseau d’influence interne « propre à la France », – en dehors des autres « think tanks »-., un think thank à l’intérieur duquel, il a le pouvoir, – et Anne Sinclair de même -, de faire jouer ses relations et de profiter des réseaux propres à chacun, pour faire évoluer sa propre situation personnelle, « TOUT COMME BIEN-SÛR CHERCHER À ARRANGER LEURS AFFAIRES », ou faire évoluer la situation de sa propre institution, de sa propre entreprise, etc. etc. comme la Commission Trilatérale, le CFR ou le Groupe Birdelberg, qui sont des groupes beaucoup plus cosmopolites, où plusieurs nationalités différentes se côtoient

– membre du groupe « Bilderberg » dont la majorité de ses membres est affiliée, en même temps, aux think-thanks CFR et Trilatérale. au sein duquel groupe, les participants y complotent « la constitution d’un gouvernement mondial » et tout comme pour le « Siècle », à l’intérieur du groupe « Bilderberg », il a le pouvoir de faire jouer ses relations et de profiter des réseaux propres à chacun, pour faire évoluer sa propre situation personnelle, « TOUT COMME CHERCHER À ARRANGER LEURS AFFAIRES », ou faire évoluer la situation de sa propre institution, de sa propre entreprise, etc. etc.

– et quant on pense que la Gauche française compte plus de 150 think-thanks, – sur les 190 recensés en France en début 2011 -, en inter-connexion soit avec le  « Siècle », « Bilderberg », « CFR» ou « Trilatérale » sans oublier les Fondations « Jean-Jaurès », « Robert Schuman », « Gabriel Péri », « Res Républica », ou encore « La Fondation Terra Nova », « La constellation Ségoliniste », « La Forge », « Gagner en 2012 », « Le Cercle 21 », « L’Institut Edgar Quinet », « Sémaphore », « Bertrand Delanoë », « La République des Idées », « La Fondation Copernic », « La Mémoire des luttes », « Maintenant, à gauche ! », etc.

– sans en oublier, bien évidemment, la Franc Maçonnerie qui recrute, – majoritairement dans les milieux financiers, politiques, juridiques, journalistiques… -, ses membres par cooptation et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l’art de bâtir, et autres sociétés secrètes telles le Council on Foreign Relations, la Royal Institute of International Affairs, – aussi appelé Chatham House -, le Bohemian Club, le Club de Rome, l’Ordre des francs-jardiniers, la Société Misogyne , Skull and Bones , Scroll and Key, Book and Snaken, Flat Hat Club, Seven Societyn Sphinx Head, Fly Club , Porcellian, Vandermonde, Brush & Graves, la Rose-Croix, les Illuminati, la Société théosophique, l’Aube dorée, l’Ordre nouveau des Templiers opératifs , l’Ordre de la Bannière étoilée, le carbonarisme, la Société Thulé, les Chevaliers de la Foi, etc. etc…, une Franc Maçonnerie et des sociétés secrètes au sein desquelles, tout comme pour le « siècle », le groupe « Bilderberg », « CFR » et autres think thanks, les membres y acquièrent le pouvoir, – en usant sans modération -, de faire jouer leurs relations et de profiter des réseaux propres à chacun, pour faire évoluer leur propre situation personnelle, « TOUT COMME CHERCHER À ARRANGER LEURS AFFAIRES », ou faire évoluer la situation de leur propre institution, de leur propre entreprise, etc. etc.

 

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