Pleure pas, Chouchou… Moi, je t’aime !

Voici longtemps que je n’ai rien écrit nulle part bien que le clavier me démange mais fatigue, paresse, envie de flanouiller en pensant aux corvées habituelles, impôts, boucler le mois, envoyer un huissier dans le purin (pas gentil mais réjouissant quand on a raison), se faire des ventrées d’huitres – tant pis la prochaine fin de mois difficile -, combiner des économies, vérifier les factures des uns et des autres (faites attention, elles sont de plus en plus fausses), regarder la télévision – j’suis tombée bien bas, madame Michu – penser à tout ce qui se passe, constater que le Canard Enchaîné m’a piqué un sobriquet pêché dans une de mes pages ou froidement inventé tout seul, avoir eu chaque jour envie d’ouvrir cet ordinateur pour jouer les Cassandre…  auprès de vous tous… Bref.
 Et une phrase à la Descartes, une, je voulais l’écrire encore plus longue pour vous brouiller la comprenette en ces lendemains de beuverie mais le "sale quart d’heure", pas sympa, d’ailleurs, c’est tellement facile de cliquer pour s’en aller qu’il me faut ne point trop vous déplaire… (fayot…)
Comme, sans aucun doute, beaucoup d’entre vous, je me demandais pourquoi notre Sarko était si discret depuis quelques semaines (il va nous contracter une jaunisse), si sérieux, si moins ticard (de tics), ne montrant pas le joli ventre de Carla et la frimousse de la petite dernière.
J’AI COMPRIS !
 En 2007, il fut élu sur sa vibrionnance (pas mal, le mot, hein, pas le mecton), sur son agitation de petit macaque si prompt à grimper au 1er étage du Fouquet’s dans un immense bras d’honneur, pendant que la Mathieu du Sud s’époumonait dans une sublime marseillaise à la Concorde (savez-vous qu’ils ont démonté l’échafaud, ces idiots ?), faut dire qu’il n’avait pas les moyens d’offrir à ses fans une voix sublime de cantatrice, sachant déjà que le niveau de récession commençait sa course folle, fier comme un petit banc qui se prend pour Artaban et s’étant bien fichu de la binette de ses électeurs.
Moi, je m’étais payé – mais vraiment payé – celle de la flicaille de mon quartier, j’avais tâté du cachot (pas humide mais dég’), une expérience qu’il m’eut été pénible de ne pas connaître avant mon trépas. Tout fou-feu, tout flamme, l’homme était heureux et, faisant (pour lui) "peuple" (voyez comme j’en suis proche), injuriait son prochain sans frémir ni faire pâlir l’étoile qui, croyait-il, (il avait "la banane") flamboyait au-dessus de sa tronche…
Le temps passant, l’agité s’agitant toujours tout autant, il commença à fatiguer son public, d’autant doté d’une façon de parler que tous les loubards d’une cité HLM ne pouvait pas la lui envier, restant "baba" devant ces exploits majeurs de vocabulaire neuillyssois. Il prit une grosse cuite avec Poutine (merci Poutine) avant une conférence de presse, qui flanqua la honte à tous les Français car, enfin, un Français doit savoir se tenir dans toutes circonstances et, quand on ne sait pas boire, on trempe les lèvres et on s’arrange avec la première plante verte venue… Quand on pense qu’il est demi Magyar…
Bref, N.S. devenait insupportable, même à ses fans de service, qui commencèrent à l’écouter, le regarder, observer les actions, relire les promesses, suivre sa drôle de danse un pas en avant deux en arrière, champion toutes catégories des lois discutaillées et votées mais jamais pourvues de décrets d’application donc inapplicables : farceur, va ! passons…
Et v’la-t’y pas que c’est le cassage de gueule dans les sondages, imparable, impossible à farder tant il est énorme. Nom d’un Dieu ! (celui qui vous convient). Brain storming de communicants (ou quants) à tout va. Permettez-moi de vous donner la solution adoptée, si vous ne laconnaissez pas encore, bien que la ficelle soit grosse.
À fond la caisse contre la gauche (un classique), agrémenté d’une victimisation sans bavure du pauv’ président de la République N.S. qui se fait le plus discret possible, qui est au service de tous les Français (pas moi, pas moi !), qui travaille si tant dur qu’il n’a pas pris un jour de vacances (pas même un congé de paternité – s’en fout de la môme depuis qu’on lui a dit qu’elle ne servirait pas à son "image") cette année, alors que, "petit peuple" inconscient des sacrifices du chef, vous doriez vos fesses au soleil (attention, le cancer de la fesse droite précédera celui de la gauche)…
La VICTIMISATION portée comme Saint-Sépulcre par les ministres, les caciques du parti, les nouveaux titulaires de la Légion (si on les envoyait faire leur "devoir" en Afghanistan ?)
Il va nous faire pitié, nous allons le réélire, ce martyre de notre cause (causa nostra, à moi les pépettes et les prébendes).
Voila  comment propulser aux manettes un Sarko si bas dans les sondages, en jouant ce qui fut un grand succès de Raynaud : "les gens sont méchants…" Donnez-lui encore une chance… Une seule… Il est allé aux "Restos du coeur", quand même !. D’accord, sans un sou en poche (pour mieux faire couleur locale), le chéquier ? ça va pas la tête ?
"Ils ont des chapeaux ronds, vive la Bretagneu…" : "Dansons la carmagnoleu…"
Vous n’avez plus d’argent pour vous nourrir ? Une bonne nuit de sommeil vaut une bonne côte de boeuf, dit le proverbe.
Et n’achetez surtout pas d’or, quand ça se cassera la figure, ça fera très mal. Achetez de l’Art, mais du vrai.
Que la paix règne sur la terre et l’amour dans le coeur des Hommes.
"Seigneur (si tu es dans le coin), écoute mon humble supplique : envoie Sarko chez Berlu". On leur fera un parc d’attraction et les gens paieront un Napoléon pour les regarder évoluer. C’est comme cela qu’on remet l’économie de l’Europe en place.
Au fait, que l’année nouvelle vous soit douce, vous apporte force et bonheur et votez correctement en juin ou bien le Tout-Puissant (??) vous le bottera sévère…
J’ai eu un cadeau : une "Kindle" (je donne la marque car c’est vraiment la moins chère, je fais "ma Leclerc"). GÉ – NI – AL ! On peut même faire le "mal-voyant" en agrandissant les lettres. Charger tous les bouquins non soumis à droit d’auteur (tout le dix-neuvième et avant, les Grecs, les Latins…) Il a des dictionnaires multilingues préchargés. J’y lis même "Le Monde", mais, hélas, la nécro n’est pas publiée : je ne peux plus m’amuser ou pâtircom (zut, c’est l’inverse). Enfin, c’est frustrant, on n’a pas la totale…
Précisons que l’engin souffre de quelques carences : il ne lave pas, ni ne repasse, ni ne fait le ménage, ni la tambouille quotidienne. Les Japonais vont nous arranger ça. Avec le rapport sur le nucléaire, mon Chouchou va choisir la bougie. L’avenir, c’est la bougie, une bougie bien française, avec des usines simples, une organisation du "travail à domicile", aussi, qui permet de garder les petits à la maison et EDF, juré, vous rachètera votre surplus d’énergie. Enfin, vous attelant à la roue productrice d’énergie, comme autrefois, tout en lisant sur votre tablette le dernier Zola chargé, propice à vous faire voter plutôt à gauche, histoire de récupérer, si possible, un chouïa de vos avantages sociaux (compris, Fraise des Bois ?), vous produirez, à la sueur de votre front (économies de chauffage), cette énergie qui permet d’économiser, même sur les bougies…
Votez pour moi ! Je suis candidate si vous me trouver cinq cents pégreleux pour signer dans les temps…

2 réflexions sur « Pleure pas, Chouchou… Moi, je t’aime ! »

  1. [b]AH non alors, votez pour moi !!
    Suis candidate aussi, et depuis longtemps, allez je vous mets mon programme, et vous verrez que je les ai eues mes cinq cent signatures. (lol)
    Bonne Année gribouille :

    [url]http://www.come4news.com/sophy-votre-candidate-aux-presidentielles-2012-464278[/url][/b]

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