Non, le dessinateur Plantu, dans L’Express, n’a pas fait un total amalgame entre le Front national et le Parti de Gauche. Non, ni le FN, ni le PG ne considèrent que tous les élus, tous les personnages politiques soient « tous pourris », contrairement à ce que peut laisser penser le dessin de Plantu (pour le FN, certains sont bien persuadés que leurs élus sont de franches crapules, et entre dissidents déclarés ou non du FN, ils ne se privent guère pour le dire). Je partage toutefois, mais très modérément, l’affliction de Jean-Luc Mélenchon, fort marri d’être assimilé à un vulgaire tribun populiste. Nonobstant, je ne jetterai pas ni la première, ni la dernière pierre à Plantu.
Perso, je ne suis pas loin de penser que (presque) tous les élus, et (quasiment) tous les carriéristes politiciens (redondance ?) sont « pourris ». Bien sûr, on exclura, ci et là, quelques élus de petites localités, des adhérents, militants ou de rares « responsables » de sections, voire même quelques chef(fe)s de file de formations n’ayant jamais vraiment eu accès à des responsabilités. N’empêche, quand on présente sciemment un tocard dans une circonscription pour que, dans une autre, le parti dominant ou son émule fasse de même au terme d’un arrangement réciproque de cuisine électorale, on a commencé à tremper dans la pourriture. Parce que le tocard, la « looseuse », elle ou il va demander des comptes et obtenir très souvent autre chose que des promesses, soit une position plus ou moins fortement rémunératrice, financée soit par le contribuable (le plus souvent, par le biais de subventions à des associations, par exemple), soit par le consommateur (les grandes entreprises ont de tels postes aménagés pour lesquels la compétence se mesure à l’épaisseur du carnet d’adresses). Voleuses, voleurs, pourris, Plantu ne l’a pas écrit, moi, si (avec les bémols d’usage).
Ce qui est sûr, c’est que les charlatans et les bonimenteuses de la politique (ou de diverses actions collectives) vouent une franche détestation aux Plantu qu’ils haïssent beaucoup plus que leurs adversaires ou celles et ceux qui roulent pour l’autre bord. Les Plantu sont incontrôlables, les adversaires sont comme soi-même, achetables, et leurs opinions exprimées sont parfois aussi négociables que leurs actes, ces derniers s’écartant très fort de ce qu’ils étaient censés revendiquer.
Plantu est un talentueux caricaturiste et dessinateur de presse, l’un des rares à n’avoir pas craché à la figure d’un Siné quand même un Cabu s’en distenciait et soutenait Val de fait, et Plantu est même un mauvais confrère crachant dans la soupe, dénonçant la veulerie et la couardise des journalistes, dévoilant les écailles ventrales des rédacteurs, &c. Mais ce n’est pas un sociologue, un anthropologue de la vie publique, un éditorialiste argumentant ses préjugés ou ses convictions, &c. On ne peut pas avoir défendu tant les caricaturistes ayant campé Mahomet ou Allah défavorablement que ceux comparant, non pas globalement, mais ponctuellement, des unités de Tsahal aux légions nazies, et je vous passe d’autres exemples « limites », et d’autre part jeter le moindre gravier, le plus petit galet de plage à Plantu. Tant bien même l’a-t-on trouvé maladroit et excessif.
Je veux bien croire que Jean-Luc Mélenchon se sente « blessé » et qu’il puisse estimer le trait « vulgaire et grossier ». Je relève qu’il a l’intelligence de ne pas exiger d’excuses publiques, qu’il n’intente pas de procès, se contentant d’un « j’espère qu’il admettra qu’il s’est trompé. ». C’est recevable, quoique je ne pense pas vraiment que Plantu se soit tant trompé, en ce sens qu’il est parfaitement exact que les discours du FN et du PG sont perçus comme des manifestes populistes, à tort ou à raison (l’avenir ne le dira sans doute pas, quoique… on puisse avoir des surprises).
Je n’en trouve pas moins déplorable que d’aucuns aient analysé le dessin de Plantu au premier degré et je pense que, cette fois, Plantu a eu la main un peu lourde. Encore une fois, comme le disait Siné, la caricature… caricature, force et déforme le trait. Cela n’excuse pas de camper systématiquement et haineusement des Juifs affublés d’un nase énorme (et « crochu », comme se complaisait récemment à le remémorer le « chef » de la F-Haine, Jean-Marie Le Pen), des Arabes forcément crasseux dissimulant, tels des bolchéviques, un couteau dans leur dos, et je vous passe quelques autres exemples.
Ne soyons pas dupes : tout comme un Philippe Melanchthon se ralliait aux princes lui étant le moins défavorables, un Mélenchon, pour peu qu’on lui promette un poste, un portefeuille, saura négocier sa neutralité ou son soutien. De même, une Jeanne-Marine La Pen ambitionne surtout d’égaler l’aisance financière de son paternel. Mais tant mieux, au fond, si elle flatte moins que son père la xénophobie et le racisme de celles et ceux qui lui apportent des cotisations, tant mieux si elle capte moins d’héritages aux dépens de plus lointains bénéficiaires et de la collectivité nationale… Et réjouissons-nous peut-être qu’une nouvelle manière d’aborder le phénomène FN conduise cette formation à devenir une sorte d’UMP un peu plus « bas de gamme CSP » à la base mais possiblement moins crapuleuse (on peut rêver, non ?).
On pourra d’ailleurs penser que le dessin de Plantu conduit à débusquer l’un des ressorts du plan média de Mélenchon. Selon Marianne, « un débat entre Mélenchon et Marine Le Pen est organisé par une chaîne de TV le jour de la Saint-Valentin ». Embrassons-nous, Folleville ! (comédie de Labiche qui comporte cette réplique : « On ne peut pas ne pas aimer ma fille ! »). Et notre rassembleur de la gauche de la gauche de considérer « cette nazification stupide de l’extrême-droite ne sert qu’à fabriquer du vote utile en faveur des dominants » (ou dominantes, car quelques femelles sont entrées en lice, ou me tromperais-je ? N’est-ce pas, Rachida ?). C’est à la fois très juste et très stupide. Alors que la base de l’UMP devient de fait néo-nazie et y est fortement encouragée par le sommet, tant la base que le sommet du FN s’élargissent un peu pour inclure de « respectables » ex-hommes et femmes « de gôche ». Jeanne-Marine La Pen fait davantage penser au Doriot d’avant mai 1937 (sauf que sa pente à elle suit l’ascendante) qu’au Déat de même époque, mais peu importe : qui, parmi vous, se souvient que le Front national était un mouvement clandestin issu du PC et des FTP (Francs-tireurs partisans) de la Résistance et qu’il amalgama des membres et cadres de la SFIO (socialiste) sous la houlette de Frédéric Joliot (gendre de Marie Curie) ? C’est d’ailleurs pour cela que le FN de 1972 fut d’abord le FNUF (pour l’Unité nationale).
On peut se demander qui est encore clairement à l’extrême-droite à présent, ou plutôt, jusqu’à quelle frange du « centre » elle s’étend. D’un autre côté, affubler le personnage de Mélenchon d’un brassard rouge à rond central blanc n’était pas très futé de la part de Plantu : jaune et vert aurait peut-être mieux convenu. D’ailleurs, pour Jeanne-Marine La Pen, si la FNSEA ne crache pas assez au bassinet, le vert conviendra sans doute au moment de recueillir des fonds électoraux auprès d’entreprises « éco-responsables ». Faire de Jeanne-Marine l’image d’un fascisme national-populiste sémillant et souriant n’est pas mal vu de la part de Plantu (pour l’affairisme, la très propre sur elle Yiulia Tymochenko, cheffe de l’opposition ukrainienne, ou l’Alaskienne Sarah Palin, montrent que les sourires féminins peuvent être aussi carnassiers). La posture préférée de Jeanne-Marine, c’est le bras droit tendu, au droit de l’épaule, paume vers le public. Une attitude de commissaire-priseur faisant monter les enchères, c’est moins martial que le salut hitlérien ou mussolinien, mais tout aussi prometteur. On s’attend à ce qu’un caricaturiste l’affuble ce bras d’un string bleu-blanc-rouge mis en vente pour recueillir des fonds (mettre aux enchères une investiture et emporter en sus le string de Jeanne-Marine… je me demande si son bureau politique n’y songera pas, histoire de décoincer l’image d’un parti de mémères et faire fuir les catho-idolâtres de la vieille garde).
Un grimaçant et hargneux Mélenchon, qui évoque le Georges Marchais du fameux appel à démasquer « les faux révolutionnaires » (« gauchistes… trotskystes… anarchistes… groupes plus ou moins folkloriques… dont l’anarchiste allemand Cohn-Bendit… menant dans les milieux étudiants une agitation qui va à l’encontre de la masse des étudiants et favorise les provocations fascistes… et servant objectivement les intérêts du pouvoir gaulliste et des grands monopoles capitalistes… », édito du 3 mai 1968), pourquoi pas ? Mélenchon, qui estime que La Pen « annonce vouloir vider de sa substance l’électorat de l’UMP et (…) va assez largement y arriver » (lu sur son blogue-notes), rappelle que le « vote utile » peut conduire à faire élire Hindenburg (« seul capable de barrer la route à Hitler »), lequel fit d’Adolf Hitler son chancelier, a sans doute compris qu’un PG gentil n’intéresserait personne (ce que J.-M. Le Pen avait déclaré à propos du FN).
Cela étant, contrairement à un Georges Marchais, Mélenchon est à l’écoute des « spontex » de Jeudi Noir (les squatteurs de l’immeuble proche de Matignon). C’est aussi pourquoi j’estime que Plantu a été un peu léger et injuste : les populistes ne tolèrent généralement les squatteurs que chapeautés par un abbé, un bonze, un pasteur, et encore pas trop catalogué « curé rouge ».
Alors quoi ? Plantu aussi « pourri » ? Non. Même pas un peu sur les bords ? Bon, peut-être, mais pas trop. Tout comme Mélenchon va causer à l’Edhec (on peut aussi écrire EdHEC) de Roubaix, école financée un peu par les cotisants de la Chambre de commerce et d’industrie, un peu par les parents d’élèves (assez pour que des enfants de vrais pauvres ne viennent pas contaminer les autres) et beaucoup par les contribuables, pour « labourer la terre des certitudes au cœur même de la machine à inculquer des préjugés », Plantu collabore à des titres de droite. L’Express, autrefois contrôlé par Dassault, propriété du groupe belge Roularta Media (qui publie aussi Mieux vivre votre argent, le magazine préféré des précaires et des chômeurs), compte, tout comme Le Monde, passé de la houlette d’Alain Minc à celle d’un consortium étiqueté « gôche caviar », des collaborateurs vaguement de gauche (surtout des pigistes).
Que voulez-vous, on vous dit, « eh, coco, fais-nous un truc pour illustrer la montée des populismes en Europe… ». Vous faites quoi ? Qui connaît la bobine du chef de file de l’ex-extrême-droite suédoise ou norvégienne ? Des dirigeants hongrois ? Vous gardez Marine et vous lui accolez Silvio (Berlusconi) ? Et bien sûr, c’est encore pour avant-hier… Vous refusez ? Mmm…
Dans Libération, Jean Plantu a rétorqué que Mélenchon « fait du Le Pen comme il ferait du Bernard Tapie. ». Oui, du point de vue de la communication (tous les postulants à une notoriété assez rapide font de même, et il est certain qu’un Mélenchon n’est pas un Julien Coupat ou un René Dumont), ce n’est pas total à côté de la plaque. Il se peut que Plantu soit, en son for intérieur, en son âme et conscience, tout comme il l’a exprimé avec cette commande de dessin de presse, intimement convaincu que Mélenchon soit un imposteur. Le genre de type qui balance en privé que, d’un point de vue économique, le règne des Ben Ali fut « globalement positif », et qui, publiquement, dénonçant « le cirque des résistants français de la vingt-cinquième heure » au régime tunisien, salue le « peuple populiste ». Ce n’est quand même pas Plantu qui a inventé cette mise en valeur du terme « populisme » du côté de chez Mélenchon. Effectivement, très critique envers les journalistes moi-même, peu suspect de corporatisme outrancier, je trouve Mélenchon populiste au sens péjoratif du terme quand il écrit que « Demorand aura été le premier journaliste à admettre qu’il pouvait en partie avoir tort, fait sans précédent dans la caste… ». Là, je me sens non seulement caricaturé, mais aussi insulté. Certes, nous avons tendance à nous amnistier partiellement (pas plus tard qu’hier ou avant-hier, moi-même, à propos de la filiation, certes indirecte, entre Politique-Hebdo,Maintenant, et Politis, m’étant, de bonne foi, en partie, planté, je l’ai reconnu en ménageant… mon amour-propre).
La caricature de Plantu en vieillard pochtron (contre-attaque des pro-Mélenchon) est sans doute abusive et injuste, mais comme pourrait peut-être l’écrire Siné, c’est une caricature.
J’ai trouvé, dans les commentaires du blogue de Mélenchon, l’expression « Front de fauche » (des voix piquées à la gauche par le Front national ? Peut-être, je n’ai pas trop compris le contexte). Le fameux « qui veut la fin, veut les moyens », y compris les plus puants, les plus indignes, ne me tente pas. D’accord, je répugne à me salir vraiment les mains. D’un autre côté, je ne suis pas trop mécontent que d’autres les plongent pour moi dans le merdier politique.
Ce qui me rassure, dans les réactions au billet de Mélenchon sur son blogue, c’est que subsiste celui de Marc Malesherbes qui déplore « le faible niveau de démocratie interne au PG. ». Accusation justifiée, ou non ? Qui serait revenue auparavant aux oreilles de Plantu, ou non ? Ce qui rassérène, c’est aussi une autre réaction qui, sans trop le dire frontalement, indique que, quand on commet un pamphlet intitulé Qu’ils s’en aillent tous ! (chez Flammarion, maison pas vraiment militante par ailleurs, qui vaut bien un Ben Ali, dégage, un Castro, casse-toi, un fascista fuera, mais arrose un peu plus large et indistinct), faut pas s’attendre à ne recevoir que fleurs et louanges en retour. Je lis aussi : « Le “populisme” de Jean-Luc Mélenchon est un faux populisme parce que son discours n’est audible que par les classes moyennes. ». Au moins, chez J.-L. M., on n’est pas chez Staline, ou dans les soutes du paquebot de J.-M. L P ou de la Marine.
Je lis aussi, sur le site de J.-L. M., ce charitable : « Plantu a peut être eu un réflexe pavlovien. ». Effectivement, après avoir cru en Rocard (au PSU), vaguement en Mitterrand, voire même en Jospin, ayant vu un chevènementiste tel que Bockel entrer au service de la Sarkozye, quand on voit se pointer un J.-L. M., on peut se dire, « encore un autre… ». Plantu peut certes faire valoir cette très forte excuse. Pour le moment, Plantu n’en avance aucune et pas le moindre mea culpa. C’est un peu dommage : dans ce métier, douter de soi, ce devrait être un réflexe professionnel. Mettons qu’il donne du temps au temps, et se donne celui d’observer, pour, peut-être, un jour, caricaturer autrement Mélenchon, de manière moins outrancière, plus sympathique. Ou pas. On verra. Mais en tout cas, on va s’en tenir là : ce n’est guère l’affaire du siècle, voire même celle de la semaine.
En revanche, le débat : faut-il un contrefeu populiste au populisme du FN et des droites européennes ? celui-là, oui, mérite de plus longs et surtout plus profonds développements. Difficile à résumer par un dessin, n’est-il pas, Jean Plantu ? Difficile à justifier clairement devant tant les militant·e·s que face à l’opinion, n’est-ce point, Jean-Luc Mélenchon…
Ce n’est pas la première fois que Plantu dérape. Au point qu’on ne peut plus parler de dérapages, il est carrément passé « de l’autre côté ». Regardez ce dessin dans lequel il compare les grévistes d’EDF aux tortionnaires en Irak :
[url]http://www.acrimed.org/article1632.html[/url]
Réponse (de Jef T.) : voui, je lui laisse peut-être le bénéfice du doute ; d’une certaine manière on pourrait imaginer que l’outrance (comparer les coupures d’électricité par les Cégétistes aux tortures de prisonniers à la gégène par des troupes américaines en Irak) rendait compte de… l’outrance de la presse ou des politiques dénonçant abusivement la CGT.
Bon, ok, mon raisonnement est un poil tiré par les cheveux (voire teinté de mauvaise foi). J’avoue que j’ai de la sympathie pour Plantu et qu’avant de lui retirer mon indulgence, ou de lui infliger de réciter deux-trois fois le préambule des décisions du Conseil national de la Résistance en forme d’acte de contrition, je lui accorderai l’euro symbolique… avec sursis.
Rappelez-vous la complaisance de Melanchon pour le régime chinois lors de la polémique autour de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Pékin, (pour rappel Melanchon nie l’invasion du Tibet par la Chine.
[b][b]Je me demande si Melanchon n’est pas encore (plus) pire que les autres ….[/b][/b]
[b]Il se réclame du Populisme, et le dit haut et fort, le Mélenchon.
j’ai des « preuves » dans mes brouillons.[/b]
Lu sur [i]L’Express [/i]:
« [i]Aux journalistes qui voient dans cette caricature une allusion au nazisme, Plantu répond que la position des mains ne laisse pas de place à l’amalgame.[/i] « Les gens de gauches ont le droit de lever le poing, ce n’est pas un bras tendu ». » Admettons.
En revanche, lu ailleurs (sur 20 minutes, de mémoire), que Plantu aurait comparé les brassards à ceux des journalistes ou des policiers dans les manifs ; eh, Plantu, à d’autres, des brassards rouges frappés d’un rond blanc, c’est pas vraiment connoté brassard de détenteur de carte de presse.
Ah, il parait que Dati aurait approuvé Apathie qui a estimé que Plantu s’était planté.
Bof…
Ce qui est drôle, c’est que Gollnisch, sur son blogue, rappelle que le même Mélenchon qui, hier, appelait à l’interdiction du FN, dédiabolise à présent la formation « marinière ». Et ce n’est pas faux.
Lu sur le site de Riposte laïque :
« [i]Qui a oublié sa manière de faire des rapprochements crapuleux entre le discours de Ségolène Royal et celui du maréchal Pétain, en 2007 ? Il est vrai qu’il était en service commandé, jouant le pitt-bull de ce grand homme de gauche qu’est Fabius ! Qui a oublié son discours, ainsi que celui de toute la gauche, contre le débat sur l’identité nationale, et les comparaisons honteuses avec Vichy ? Quand a-t-il condamné les propos de Cambadélis, comparant Eric Besson à Déat et à Laval ? Quand a-t-il condamné les propos particulièrement crapuleux de son bras droit, Alexis Corbière, qualifiant Oskar Freysinger de[/i] « hippie venu de Woodstock, et véritable fasciste ? »,[i] ou Riposte Laïque de racistes d’extrême droite ?[/i]»
Le signataire, Paul le Poulpe, qui remarque que Plantu est assez féroce pour les papes successifs (ah bon, même Pie XII, sans doute désormais le pape préféré des frontistes de Riposte laïque), finit par ranger Mélenchon et Plantu dans le même camp, celui des « potes de l’islam ». Ah bon ? Cela tient désormais de l’obsession, chez Riposte laïque : ils voient des anti-curés intégristes et des séides du mahométanisme partout. C’est finalement assez rigolo. Jeanne-Marine La Pen vire la vieille garde des culs bénis et des grenouilles de bénitier, et Riposte laïque la récupère et épure les laïcards pas vraiment convaincus par la clique vaticanesque… Vases communicants ?