Je tiens à préciser que je n’ai jamais acheter un paquet de cigarettes de ma vie et que je suis la première satisfaite de l’interdiction de fumer dans les endroits publics. Mais paradoxalement, je trouve qu’un climat de culpabilisation enveloppe les fumeurs. On les regarde souvent comme des suspects ou des pestiférés ! Les petites phrases "tueuses" prolifèrent sur les paquets ou les fumeurs se retrouvent souvent dans des bulles spécialement conçues pour eux…

On nous le répète assez souvent les chiffres du tabac sont mauvais. Le tabac est un fléau et la cigarette est à l’origine d’un cancer sur trois.

Il est donc évidemment essentiel de protéger les non-fumeurs des vapeurs toxiques et de ses méfaits sur la santé, et surtout les personnes fragiles comme les enfants, les femmes enceintes… Mais il est également normal de respecter ceux qui ont choisi de continuer à s’adonner à leur plaisir, surtout quand ce plaisir n’est pas interdit par la loi. L’hypocrisie business/répression est intolérable (augmentation du prix du paquet de 10 à 20 % par an) : soit l’état interdit la vente de tabac mais s’il l’autorise il doit aussi respecter ses clients. 

Ce que l’on est en droit de demander en tant que citoyen c’est la transparence. C’est à chacun de prendre sa décision en toute connaissance de cause.

 


Pourquoi la dépendance au tabac est-elle si forte ?

La dépendance s’installe très vite dès les premières cigarettes. Quand certaines situations ou endroits déclenchent l’envie de fumer, on appelle ce phénomène la dépendance comportementale. Quand la cigarette devient un moyen de gérer ses émotions, de développer sa concentration ou de se stimuler, ce phénomène est appelé dépendance psychique. Mais la dépendance physique est la plus dangereuse car elle se traduit lors de la baisse brutale de nicotine dans l’organisme et engendre un syndrome de manque.

Arrêter de fumer : une étape difficile mais réalisable

L’acte constitue une étape difficile à franchir mais non impossible. Il existe actuellement un bon nombre de méthodes pour arrêter de fumer. Les plus populaires sont l’utilisation de patchs, de timbres, des gommes à mâcher, des comprimés… Constitués principalement de substituts nicotiniques, ces produits ont l’objectif de diminuer l’effet de manque chez les fumeurs.

Si la volonté d’arrêter vous fait rêver, il n’est de meilleur conseiller que votre médecin.

La cigarette : une aide psychologique

Un autre facteur expliquerait pourquoi cesser de fumer est si difficile pour certains. Plusieurs fumeurs souffrent d’une dépression non diagnostiquée et lorsqu’ils essaient d’arrêter de fumer ils risquent la dépression, certains même le suicide. Des études scientifiques montreraient que la nicotine agirait comme un antidépresseur naturel et permettrait de stimuler les neurone sur demande. 

La dépendance au tabac est donc certes néfaste mais un arrêt non contrôlé médicalement peut entraîner des effets désastreux sur l’organisme.

 

Epicure prônait la mesure dans le plaisir, car la seule nocivité certaine en toute chose est celle de l’excès. L’excès des lois et de morale également. 

Et comme le disait Gainsbourg "Dieu est un fumeur de Havane…".