Philippe Poutou a choisi le sérieux, la rigueur et le réalisme pour faire une campagne pleine d’intelligence, de compréhension et d’objectivité, au risque de passer inaperçu dans une campagne présidentielle nauséabonde et grotesque. Le digne successeur de « M. Olivier Besancenot » et candidat sous la bannière du « Nouveau Parti Anticapitaliste » fait une campagne propre, se refusant à dénigrer à outrance ses adversaires et proposant un programme cohérent.

Cet homme issu du monde du travail et de l’industrie automobile connait les problèmes et les attentes du monde ouvrier Français. Pour lui, présidence, ne veut pas dire « zone de non droit » et industrie de veut pas dire enrichissement personnel Son programme simple et réaliste, prévoit des mesures d’austérité bien encadrées et équitables. Réduire la dette de la France et ses dépenses publiques mais aussi créer des tranches supplémentaires, à taux raisonnable, d’imposition, pour les plus riches, supprimer les niches fiscales, arrêter la réduction des effectifs de fonctionnaires pour mieux les répartir, avec pour priorité de renflouer l’éducation nationale qui à payé un lourd tribut à la crise. La peur du communisme d’antan n’a plus de raison d’être dans une époque comme la notre où un communisme dur et despotique n’a plus sa place. La France, quelque soit le parti qui le soutien, a besoin d’un homme convaincu que la situation de l’Europe et de la France peut encore évoluer et que les mentalités capitalistes peuvent encore changer. On ne peut pas réclamer plus de justice sociale, moins de différences entres classes, de l’argent pour tous et une meilleure répartition du travail et voter pour des dirigeants, proches de la bourgeoisie, énarques ou châtelains aimant le luxe et les magouilles financières et n’ayant pour seul but que de favoriser une minorité de plus en plus riche qui accumule des biens personnels et qui forme la « haute société Française » dont ils font partie. Ce candidat, qui n’est pas propulsé par les médias, restera certainement un oublié des bureaux de vote, mais il n’en reste pas moins « le moyen » pour les français de dire « Stop » à la politique de « cirque », faite par les « leaders » de cette élection.