Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 31,

l’invasion de la France, la débâcle.

En juin 1940 la bataille de France touche à sa fin et la débâcle de l’armée Française s’annonce, elle prendra la forme d’une gigantesque panique ou dix millions de personnes s’enfuiront sur les routes de France avec de simples bagages «la phase de l’exode» dont je fis partie avec ma famille pour échapper aux Allemands qui du 10 mai au 13 juin envahiront la France laissant au sud de la Loire une zone libre à la suite des accords d’armistice. L’armée Française était considérée comme l’une des plus puissantes du monde, seulement moralement et matériellement elle n’était pas préparée pour cette guerre. La France de 1930 à 1940 était prise dans des luttes syndicales avec des affrontements politiques gauche droite, voir la suite 27.

Les décisions de réarmement prises par Léon Blum, avant les dépenses sociales, malgré la dévaluation du franc à l’été 1937 le 17 septembre cause de la politique financière et la crise monétaire due à la crise sociale à partir du gouvernement du Front populaire au pouvoir jusqu’en 1938 et amplifiées par le gouvernement Daladier ensuite, n’ont put mettre la France au niveau de la puissance retrouvée de l’Allemagne nazie.

«La mise en accusation par le régime de Pétain en avril 1942 contre Léon Blum, Edouard Daladier, Maurice Gamelin et d’autres, les rendant responsables de la défaite de 1940 lors du procès de Riom du 15 février au 15 avril c’est soldé pour un complément d’information et ne fût jamais repris. L’accusation voulait montrer que les politiques avaient commis de graves fautes, on leur reprochait de ne pas avoir suffisamment équipé l’armée. Blum démontra avec brio que le réarmement ne fut jamais aussi intense que sous le front populaire, au contraire des gouvernements qui l’ont précédés, dont un avait pour ministre de la guerre Philippe Pétain».

Lorsque celle-ci attaqua en mai 1940, la défense Française s’écroula avec plus de 100 000 morts, victime à la fois du concept Allemand de Blitzkrieg, guerre éclair, et surtout de la pensée stratégique défensive inspirée par les anciens chefs de la guerre de 1914-1918, parmi lesquels Pétain, à l’État-major dans les années 1930, au lieu de regrouper les chars en grandes formations mobiles, choix soutenu par le colonel Charles de Gaulle, mais on ne refait pas l’histoire. En cinq semaines, l’avancée Allemande en France entraîna la désintégration de l’armée et une gigantesque panique.

Chronologie des opérations en juin,

Le 1er juin, les Allemands rendent les honneurs aux défenseurs héroïques de Lille du général Molinié. Il défendit héroïquement le 25 mai 1940 le poche de Lille en compagnie d’autres troupes Françaises en retraite. Le général Molinié, le plus ancien dans ce grade, prend le commandement de la résistance. Il dirige les opérations avec le général Juin élevé de son vivant maréchal de France, le général Dame et le général Jenoudet. Trois poches de résistance regroupent 35 000 à 40 000 soldats, soit 30 bataillons, 12 groupes d’artillerie et 5 groupes de reconnaissance. Dès le 27 mai, Molinié et ses officiers organisent une tentative de sortie pour la nuit du 27 au 28 mai. C’est un carnage. Les munitions épuisées, des centaines de morts, de blessés, les points de résistance s’arrêtent les uns après les autres le 31 mai. Le général Waeger propose au général Molinié une reddition dans l’honneur qui est acceptée. Les combats cessent le 31 mai à 17 heures. Le 1er juin, à Lille, l’armée Allemande rend les honneurs aux défenseurs de Lille qui déposent les armes face à la gare. Hitler limogera le général Waeger qui a osé rendre les honneurs aux vaincus. Le général Waegner qui avait pris cette décision sera limogé par Hitler.

Le 3 juin, fin de l’opération Dynamo, 224 686 Britanniques et 121 445 soldats Français et Belges ont été évacués vers le Royaume-Uni. La RAF assure un minimum de couverture aérienne pour cette opération et abat à cette occasion 140 appareils de la Luftwaffe. Les Britanniques ne perdent dans le même temps que 80 avions.

Le 3 juin, l’opération Paula de la Luftwaffe qui bombarde les environs de Paris, les aérodromes en particulier, 254 morts et 652 blessés à Paris. L’Opération Paula est le nom donné à une opération aérienne de la Luftwaffe visant à détruire les dernières unités de l’Armée de l’Air le 3 juin 1940 autour de Paris lors de la bataille de France. L’objectif principal pour les Allemands est avant tout de s’assurer une supériorité aérienne en annihilant le potentiel aérien Français.

Le 4 juin, fin de la bataille d’Abbeville, commencée le 28 mai En même temps que l’évacuation de Dunkerque et profitant que les forces blindées Allemandes sont stoppées, le général Weygand, qui a remplacé Gamelin, tente à tout prix de creuser une route d’évasion à Abbeville. La bataille d’Abbeville est une bataille qui se déroula du 28 mai au 4 juin 1940,

Mais Weygand, au lieu de lancer toutes ses forces de blindés, envoie 3 attaques successives. C’est la principale attaque blindée de l’ouest depuis le début de la guerre. La 57ème division tient le choc, bien installée sur ses positions défensives. Les Anglais perdent 66 chars et se replient le 27 mai. De Gaulle tente de prendre à son tour le mont Caubert et attaque pendant trois jours de suite avec 190 chars, le 22ème régiment d’infanterie coloniale et 1 200 dragons portés.

250px-flak_38_01.1295768456.jpgCanon antiaérien Flak 88 Wikipédia.

L’attaque échoue à cause des 88 de la flak et par manque de soutien d’infanterie. De Gaulle est ensuite relevé par la 51ème division écossaise et par la 2ème DCR. Le bilan de ces journées de combat se solde par une perte de 260 blindés et 200 tués du côté allié, et du côté Allemand 1 200 tués. Cette attaque montre que même une attaque de chars peut-être neutralisée par de l’infanterie lorsque celle-ci est bien installée et munie de canons anti-char, tels que les 88 de la Flak. Les Allemands rééditeront cette défense 4 ans plus tard, le 18 juillet 1944 lors de l’attaque de Montgomery à l’est de Caen.

Le 5 juin, remaniement ministériel, le colonel de Gaulle est sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale. Il multiplie dès lors les navettes entre Londres et Paris pour tenter de décider les Britanniques à soutenir leur effort en France. Offensive Allemande à partir de la Somme en direction de Rouen et de Soissons. Ce 5 juin 1940 à 2h du matin, la «bataille de la Somme«, Fall Rot, le «Plan Rouge», débute sur la Somme et sur l’Aisne. Le général Maxime Weygand adresse à ses divisions un appel affligé, «Puisse la pensée des souffrances de notre pays insuffler en vous la ferme résolution de résister. Le destin de la nation et l’avenir de vos enfants dépendent de votre détermination». Weygand, comme Reynaud, pensait le 25 mai que l’armistice ne pouvait être décidée qu’en accord avec l’allié Britannique. Mais, dès le 26, il change d’avis. Weygand ne peut se résoudre à des combats inutiles qui, selon lui, ne mèneront qu’a une occupation complète de la France qu’il souhaite éviter.

Mandaté par le Comité de guerre, il masse ses troupes disponibles sur l’Aisne et la Somme, ne laissant que le minimum ailleurs et ne ménageant aucunes réserves. Cet «ordre Weygand» ordonnent à toutes les unités de défendre leurs positions sans esprit de recul. Car pour Weygand, la guerre est perdue et il ne veut pas s’orienter vers l’idée d’un repli, d’abord vers la Bretagne puis ensuite l’Afrique du Nord qui a été un moment envisagé. Pour lui, la «Bataille de la Somme» est un baroud d’honneur, le dernier, puis il faudra négocier une paix honorable avec les nazis. Il fait, comme Hitler, une guerre politique, mais en position de vaincu. Pendant ce temps, a Londres, Churchill clame sa volonté de continuer la guerre a tout prix, use et abuse du «succès» du rembarquement de Dunkerque pour montrer que l’on peut combattre Hitler mais sa position est fragile.

Quant à Charles de Gaulle, devenu ce même 6 mai 1940 Secrétaire d’Etat a la Guerre du gouvernement Reynaud, il hésite encore. Il a bien compris que la bataille de France allait être perdue, doute de pouvoir convaincre Paul Reynaud de continuer la lutte en Afrique du Nord mais il n’a pas encore pris la décision de devenir «Le Rebelle» et pense aussi que Churchill va devoir céder et chercher la paix avec le Reich. Dans ce cas, ou aller proclamer l’Appel ?

Mais l’excellente tenue des troupes Françaises entre le 5 et le 8 juin 1940 va modifier considérablement la situation. Ce qui s’est passé sur le front et les conséquences de ces journées, au sud d’Amiens deux divisions d’Infanterie détruisent 196 panzers ! L’opération Fall Rot commence dans la nuit du 4 au 5 juin, non pas par une préparation d’artillerie, comme souvent affirmé, mais par la Luftwaffe «opération Paula». 500 avions attaquent dès le 3 juin, 13 bases de l’Armée de l’Air, 22 centres ferroviaires et 15 usines de la région parisienne. Les avions Allemands passent en trois vagues successives. La chasse Française abat 26 avions, mais perd 33 appareils dont 16 au sol.

Le résultat des bombardements est faible car les points ferroviaires sont gênés 24 heures au maximum, et les usines n’accusent que des dégâts mineurs. C’est le moral des parisiens qui est le plus touché, 250 morts. C’est la 16ème division d’infanterie Française qui prend de plein fouet l’assaut des 9ème et 10ème Panzer divisions. Cette 16ème division qui s’est vue renforcée de quelques canons et qui a respecté la directive Weygand, à savoir adopter une défense en Hérisson, va maintenir le flot Allemand, avec l’aide de la 24ème DI et du 12ème BCC jusqu’au 9 juin, date à laquelle le 14ème panzerkorps a perdu 55% de ses chars et 40% de son infanterie.

Les deux divisions Françaises ont éliminé 196 panzers ! 136 pour la 16ème, 60 pour la 24ème.

Le XIVème panzerkorps est alors retiré du front par Von Bock, et il est engagé derrière le XVIème panzerkorps dans le secteur de Péronne. La 7ème panzer subit de lourdes pertes, des soldats Français sont assassinés.

La division de Rommel passe a l’offensive le 5 juin entre Longpré et Hangest, secteur défendu par la 5ème DIC. Grâce à deux ponts de chemin de fer non détruits, la Somme est traversée, et c’est un régiment d’artillerie, 52ème qui va supporter le choc le premier, éliminant quelques chars en tir tendu. Le 72ème d’artillerie de la 3ème DLC détruit à lui seul 32 chars avec les 12 canons de 75 qu’il lui reste. Le 53ème RICMS va démontrer une ténacité incroyable et retenir les troupes Allemandes jusqu’au 7 juin.

Les horreurs de la guerre ne font pas défaut à cette bataille, des prisonniers sont exécutés, on n’oubliera pas les 26 sénégalais exécutés a Airanes et les 86 autres corps trouvés au Saut-du-Loup. On n’oubliera pas non plus la centaine de soldats du 12e RTS enfermés dans une grange et sauvagement assassinés.

La 7ème panzer division va même être mise sérieusement en difficultés le 6 juin lorsque le groupement du lieutenant-colonel de Langle de Carry, avec environ 85 blindés, lance une contre attaque.

250px-somua-s35-1.1295770106.jpgSomua S35 Wikipédia.

Un seul peloton de 4 Somua S35 détruit à lui seul 15 panzers. Rommel stoppe alors son avance et envoie son artillerie repousser les audacieux cuirassiers. Mais bien vite Rommel reprends sa course, délaissant les îlots de résistance Français et se trouve à Arcueil le 7 juin. L’encerclement du IXème corps Français débute…Péronne, Une résistance acharnée, au premier corps d’armée, les points d’appuis, partiellement investis, tiennent solidement. Une contre attaque de la 1ème DCR est organisée le 6 juin, mais celle ci est arrêtée sous les coups de la Luftwaffe. Au 24ème corps, le scénario se répète comme ailleurs, les Français s’accrochent au terrain et les Allemands payent un lourd tribu pour chaque kilomètre gagné. Le 6 juin, l’offensive Allemande reprend avec force et s’abat sur la 87ème DIA.

Voir http://membres.lycos.fr/dvo/quierzy/87.htm pour des détails sur cette unité.

Finalement au 7 juin, l’ordre est donné de reporter la ligne de résistance sur le cours de l’Avre, mais certains éléments ont continué à se défendre avec acharnement n’ayant pas pu être touchés par l’ordre de repli, dossiers historiques «Du 5 au 8 juin un tournant ? »

Le 7 juin, les Britanniques consentent à remplacer les pertes des trois escadrilles de chasse restées en France.

Le 8 juin, le front Français est totalement disloqué.

Début du débat, pour ou contre la poursuite de la guerre ? L’exode des civils Français du Nord vers le Sud s’intensifie. Paris «se vide» en cinq jours. Appel désespéré du général Vuillemin pour obtenir un appui aérien des Britanniques, sans succès. Transfert d’une escadrille Britannique au Mans, puis arrivée en France dans l’après-midi de deux escadrilles supplémentaires. Les autorités Britanniques rappellent à leurs alliés Français que 12 escadrilles de chasse et 8 de bombardiers opèrent en France et sur la Manche depuis le Royaume-Uni. Fin de l’Opération Alphabet.

Le 9 juin, a ville de Rouen est occupée.

Le 10 juin, le gouvernement Français quitte Paris pour Tours et ses environs.

Le lundi 10 juin 1940 à 19h30 le Président du Conseil, Paul Reynaud, fait à la TSF, depuis Paris, le point sur le premier mois de l’attaque Allemande,

«nous sommes au sixième jour de la plus grande bataille de l’Histoire, la bataille de France» qui a commencé le mercredi 5 juin 1940, après la fin de «la bataille du Nord» du vendredi 10 mai au mardi 4 juin 1940. L’incendie a commencé sur la Somme, il s’est propagé jusqu’à la Meuse… Rien ne pourra diminuer notre volonté de lutter pour notre terre et pour nos libertés. Les épreuves qui nous attendent sont dures, nous y sommes prêts, nos têtes ne se courberont pas.

C’est l’heure que choisit Mussolini pour nous déclarer la guerre ainsi qu’au Royaume-Uni. Comment juger cet acte ? La France n’a rien à dire. Le monde qui nous regarde jugera. Interrogé, l’après-midi par notre ambassadeur, Monsieur François-Poncet, sur le prétexte de cette déclaration de guerre, le comte Ciano, ministre Italien des Affaires Étrangères et gendre de Benito Mussolini, a répondu que Monsieur Mussolini ne fait qu’exécuter les engagements qu’il a pris avec Monsieur Hitler.

La France entre dans cette guerre, avec la conscience pure et pour elle, ce n’est pas un vain mot. Le monde connaîtra peut-être bientôt que les forces morales sont aussi des forces. Au cours de sa longue et glorieuse Histoire, la France a traversé de plus rudes épreuves. C’est alors qu’elle a toujours étonné le monde. La France ne peut pas mourir».

Trois heures plus tard, vers 22h30, le Président du Conseil Paul Reynaud, les ministres, voir le gouvernement de Paul Reynaud ici, les députés et les sénateurs encore présents à Paris, le général Maxime Weygand et son État-major, commencent à quitter discrètement Paris. A 23 heures, le lundi 10 juin 1940, la TSF diffuse un très bref communiqué officiel de la Présidence du Conseil qui révèle au peuple Français que la situation est encore plus grave que prévu, «le gouvernement est obligé de quitter la capitale pour des raisons militaires impérieuses. Le Président du Conseil se rend aux Armées».

Cette annonce est précédée et suivie par le nouvel indicatif de la radiodiffusion Française, les mesures de la Marseillaise «Aux armes citoyens». A minuit tous les convois ministériels ont quitté discrètement Paris, tous feux éteints, par la porte de Châtillon… Paul Reynaud, avec dans sa voiture un certain Charles de Gaulle, quitte Paris à minuit précise, via Chartres, Eure-et-Loir, elle arrive à Orléans, Loiret, au lever du jour le mardi 11 juin 1940, après un voyage lent et pénible sur des routes qui commencent à être encombrées de réfugiés fuyant l’avance Allemande. En apprenant le départ des pouvoirs publics de Paris, de nombreuses personnes commencent à quitter elles aussi la capitale et vont définitivement encombrer les routes jusqu’à la fin des combats, le lundi 24 juin 1940.

Le 10 juin, capitulation de la Norvège. Fin de l’opération Alphabet. Les Polonais de la deuxième division de chasseurs à pied sont mis à la disposition de l’armée Française.

Le mardi 11 juin, les pouvoirs publics Français s’installent temporairement à Tours, Indre-et-Loire, et dans les environs. A 19h30 a lieu au château du Muguet à Briare, Loiret, un Conseil des ministres Franco-britannique. Lors de ce conseil, un échange particulièrement significatif oppose Paul Reynaud et Maxime Weygand à Winston Churchill, «Paul Reynaud déclare que les escadrilles britanniques auraient un rendement très supérieur si elles étaient enfin stationnées en France. Le général Weygand supplie le Premier ministre Britannique d’envoyer tous les avions de chasse Anglais, jusqu’au dernier, sur des aérodromes Français pour participer à la bataille qui scellera le sort des deux nations».

Winston Churchill répond en rugissant, «Non ! Ce n’est pas vrai ! Il y a un horizon plus vaste, un champ de bataille plus large à considérer ! Aujourd’hui c’est la bataille de France, demain ce sera la bataille d’Angleterre, tout ce qui sera perdu aujourd’hui peut être regagné demain». Si vous tenez jusqu’en septembre nous vous amènerons quelques divisions, Il émet l’idée qu’en attendant nous fassions la guérilla. Cette idée sera reprise par Paul Reynaud et par le général de Gaulle. Le Conseil des ministres Franco-britannique prend fin à 21h30. C’est à cette occasion que Winston Churchill a fait la connaissance du général de Gaulle.

Le 11 juin, attaqué par l’aviation Allemande, le Niobé coule non loin du Havre, faisant au moins 800 victimes.

Le 12 juin, dernière réunion du Comité suprême interallié à Breteau dans le Loiret, dite conférence de Briare. Churchill exhorte les dirigeants Français à continuer la guerre. Elle se tient au château du Muguet, à Breteau dans le sud-est du Loiret, non loin de Briare. Alors que le gouvernement Français s’est replié sur Tours et ses environs et que l’armée Allemande progresse en France, cette réunion marque la première fracture entre les alliés Français et Britanniques sur la volonté de poursuivre la guerre. L’avion de Winston Churchill s’envole de l’aérodrome de Briare à 10h30 pour l’Angleterre, escorté par ses douze Hurricanes. Il reviendra en France dès le lendemain.

Le 12 juin, 50 000 soldats alliés encerclés à Saint-Valery-en-Caux doivent se rendre faute de munitions, après s’être battus pendant deux jours pour tenter de protéger des embarquements, sous le feu de Rommel qui leur a coupé la route de la Seine.

La suite 32 sera pour nous l’exode avant que Paris soit déclarée ville ouverte.

Références.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Blitzkrieg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Molini%C3%A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Juin
http://www.amisdugrandvaux.com/noscelebrites_leongenoudet.htm
http://anidom.blog.lemonde.fr/wp-admin/post.php?action=edit&post=5489
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Paula
http://dvole.free.fr/quierzy/87.htm
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/juin40/Dossiers.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Paul_Reynaud
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Alphabet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Niob%C3%A9_%28cargo%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Briare
http://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_de_Riom
http://fr.wikipedia.org/wiki/Flak
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fedor_von_Bock
http://fr.wikipedia.org/wiki/Char_Somua_S-35

 

 

2 réflexions sur « Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 31, »

  1. [b]Anido[/b], bonjour

    [u]Manifestement, l’Allemagne nazie a employé la même méthode que lors de la 1ère Guerre Mondiale[/u] : [i]comment se fait-il que nos généraux n’aient pas pensé un seul instant que l’armée allemande aurait été capable, violant leur neutralité, d’attaquer la Belgique et la Hollande ?[/i]

    [u]Si [b]Léon [/b][b]Blum [/b]en a fait beaucoup plus que la Droite pour le réarmement de notre Pays, il est indéniable que nos généraux n’ont pas été à la hauteur de la situation ; de plus, il y a eu, me semble-t-il, des actes de sabotages commis par des militants communistes dans les usines françaises d’armement ! Alors, deux questions me viennent à l’esprit[/u] :
    [i]- le PCF, qui était allié de l’Allemagne, puisque celle-ci était l’alliée de l’URSS, n’a-t-il pas été l’artisan de cette défaite de 1940 ?
    – y-a-t-il eu des désertions massives dans nos armées ?[/i]

    Amitiés,

    Dominique

  2. [b]Dominique[/b],

    Et le pire Dominique, c’est le même scénario qu’en 14.

    Les communistes étaient aux ordres de Moscou qui voulait attaquer la Pologne et les Pays-Bas pour mettre le plus de distance entre Berlin et Moscou.

    Maintenant dire qu’ils ont saboté les usines Françaises d’armement, je n’ai pas d’information.

    Je ne me suis pas penché sur ce problème, mais je regarderais

    Oui, nos généraux ont été pire que tout, des incapables.

    Quand aux désertions oui, il y en a eues, massives ?

    Bien à toi,

    Anido

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