Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 27,

dans l’entre deux guerres.


En 1918 le 19 novembre Philippe Pétain sur la proposition du maréchal Foch reçoit à Metz son bâton de maréchal le 8 décembre 1918. Le 12 avril 1919, il est élu à l’Académie des Sciences Morales et Politiques, et le 5 juillet suivant, il fait son entrée à l’Académie Française au 18ème fauteuil ou il succède au maréchal Foch.

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Pétain reçoit des mains du président Raymond Poincaré son bâton de maréchal, Source, SHD, les Chemins de mémoire

Cette auréole fait de ce fils de cultivateur de Cauchy-à-la-Tour dans le département du Pas de Calais un homme porteur d’un immense prestige, le peuple Français le lui a donné par son plébiscite lorsqu’il a pris, à 84 ans, après la débâcle de 1940, la charge du pays que personne ne voulait prendre. Philippe Pétain portait le prestige du vainqueur de Verdun, et ne pouvait être autre chose que l’homme qui sauverait la Nation de ce désastre. Général en chef de l’armée Française, il le restera jusqu’au 9 février 1931.

Il estime en 1919 à 6 875 le nombre de chars nécessaires à la défense du territoire. Soit 3 075 chars en régiment de première ligne, 3 000 chars en réserve à la disposition du commandant en chef et 800 chars pour le remplacement des unités endommagées. Il écrit, «c’est lourd, mais l’avenir est au maximum d’hommes sous la cuirasse». Avec l’aide du général Buat son chef d’État-major, il s’oppose à la construction de fortifications défensives, préconisant au contraire la constitution d’un puissant corps de bataille mécanisé capable de porter le combat le plus loin possible sur le territoire ennemi dès les premiers jours de la guerre

Reconduit dans ses fonctions de commandant des troupes Françaises en juillet 1919, il est également nommé, par décret du 23 janvier 1920, vice-président du Conseil supérieur de la guerre et par décret du 18 février 1922, Inspecteur général de l’armée. Il se consacre durant toute cette période à la réorganisation de l’armée Française.

En juin 1922, il obtient la démission du maréchal Joffre de la présidence de la Commission d’étude de l’organisation de la défense du territoire créée quinze jours plus tôt.

Il transforme les conditions de la vie militaire par l’emploi dans les services et établissements de l’armée d’employés militaires spécialisés et de mains d’œuvre civile. Il recrute de nombreux engagés et de rengagés pour fournir aux unités des cadres subalternes que l’on ne peut plus trouver avec les appelés au service actif. Il améliore le recrutement et l’instruction des cadres. Dans le matériel, il crée un service des fabrications, il organise la base défensive des frontières. Dans le domaine de l’instruction, il développe les écoles et les centres d’instruction, notamment de l’École supérieure de guerre et du Centre des hautes études militaires, et les foyers d’Études militaires supérieures, ainsi que l’instruction sur la conduite des grandes unités. Dès sa nomination comme Inspecteur général des armées, il s’oppose à la réduction du service militaire que réclame l’opinion publique et le parlement.

Le 1er avril 1923 la loi sur la réduction de trois ans à 18 mois du service militaire est votée malgré son opposition, ainsi que celle du 31 mars 1928 le portant à un an pour le service actif. En accord avec le chef d’État major général et le Conseil supérieur de la guerre, il s’efforce de sauvegarder les conditions qu’il avaient développées avant 1921, employés militaires spécialisés et main d’œuvre civile, recrutements d’engagés et de rengagés ainsi que le développement des Centres d’instruction. Il obtient, malgré tout, avec l’appui du ministre de la guerre Paul Painlevé que le chiffre des militaires de carrière soit porté de 72.000 à 106.000. Inlassable il ne cessera jamais de demander ces conditions aux Pouvoirs publics.

En 1925-1926 le maréchal Pétain est appelé par le gouvernement pour assurer la responsabilité des opérations sur le front Marocain que menaçait la rébellion conduite par les forces d’Abd el-Krim, chef de la très jeune République du Rif . Abdelkrim combat les forces Françaises de 200 000 hommes sous commandement Pétain et une armée Espagnole commandée personnellement par le général Primo de Rivera, soit un total de 500 000 soldats, engagés dans les opérations contre la République du Rif. Le combat dura une année. Les armées Françaises et Espagnoles combinées qui utilisèrent, entre autres armes, l’ypérite, gaz moutarde, furent victorieuses des forces d’Abdelkrim. Celui-ci se rendit comme prisonnier de guerre en demandant que les civils soient épargnés. Il n’en sera rien. Dès 1926 des avions munis de gaz moutarde bombarderont des villages entiers, faisant des Marocains du Rif les premiers civils gazés massivement dans l’Histoire, à côté des Kurdes Irakiens gazés par les Britanniques. On estime à plus de 150 000 le nombre de morts civils durant les années 1925-1926. Abd el-Krim se plaignit à la Société des Nations de l’utilisation par l’aviation Française de gaz moutarde sur les douars et les villages.

Un conflit d’attribution Lyautey-Pétain avait été inévitable. Cependant, un dossier comportant huit lettres de Lyautey à Pétain, publié dans un recueil de «Documents pour l’Histoire», Editions de Sauvebonne, sous la signature du général René Laure fils du général Emile Laure, montre, ainsi dans les lettres du général Emile Laure à son épouse, la réalité des relations entre les deux maréchaux. Réalité fort différente de la légende. On sait qu’en 1933 Lyautey confiera à Pétain, «Monsieur le Maréchal, entre nous, n’est-ce pas, il y a d’abord la France». Et lors des obsèques, en 1934, de l’illustre Africain, Pétain lui rendra le plus vibrant des hommages, «Sur la tombe de ce grand Français, je souhaite que l’union devienne la loi de notre grand peuple. A l’heure où celui-ci a tant besoin de quiétude pour panser ses plaies et préparer l’avenir, je souhaite qu’une seule âme domine toutes les autres, comme elle a dominé celle de Lyautey, l’âme de la France», référence «Entre deux guerres».

Lors de la séance du Conseil supérieur de guerre du 15 décembre 1925, il s’oppose à la construction d’une ligne défensive continue, préférant des môles défensifs sur les voies d’invasion. Puis, lors de la séance du 19 mars 1926, contre l’avis de Foch, qui estime que Pétain donne, à tort, aux chars une importance capitale, il préconise et obtient l’étude de trois prototypes de chars, léger, moyen et lourd. Il finira par s’incliner et accepter la construction de la ligne Maginot, lorsque André Maginot, alors ministre de la Guerre, déclarera, lors du débat parlementaire du 28 décembre 1929, «ce n’est pas Pétain qui commande, mais le ministre de la Guerre». On connait la suite, elle fût contournée par les Ardennes, la percée de Sedan, lors de la Seconde Guerre mondiale.

La ligne Maginot

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Carte du Nord-est de la Ligne, référence Wikipédia. On peut consulter également le site «La Ligne Maginot »

Le 22 janvier 1931, il est reçu à l’Académie Française par Paul Valéry, dont le discours de réception qui retrace sa biographie, rappelle et développe une phrase sur laquelle insistait Pétain, «le feu tue», et comporte des considérations sur la façon dont «la mitrailleuse a modifié durablement les conditions du combat à terre» et les règles de la stratégie. Le discours rappelle aussi les désaccords, dans le respect mutuel, entre Pétain et Joffre. Le discours de réception du maréchal Pétain est un hommage au maréchal Foch auquel il succède.

Le 9 février 1931 le maréchal Pétain remet au général Weygand qui lui succède, ses fonctions de Vice président du Conseil supérieur de la guerre, et d’Inspecteur général de l’armée conformément aux instructions qu’il avait formulées quand il avait fait désigner cet officier, collaborateur intime du maréchal Foch, comme Chef d’État-major général. Il était pour lui remarquablement qualifié pour accéder au poste le plus élevé de la hiérarchie militaire. Il se réserva pour lui même, le poste d’Inspecteur général de la défense aérienne du territoire.

À ce titre, il écrit le 2 décembre 1931 à Pierre Laval, alors président du Conseil, pour lui demander la création d’une force aérienne puissante de défense et d’attaque, indépendante de l’Armée de terre et de la Marine. Il préconise pour cela de prélever 250 millions de francs sur les crédits alloués à la construction de la ligne Maginot. Il souligne l’importance des forces aériennes, il montre la nécessité de définir les règles de leur emploi, non seulement pour la défense des forces terrestres et navales, mais aussi pour les missions au delà des zones armées en représailles ou sur la défense du territoire. A ses yeux, la Défense nationale implique des activités de tous les départements ministériels en vue de la guerre, qui incombe ensuite au Chef du gouvernement. Lorsque le 8 février 1934, il quitte l’Inspection de la défense aérienne, les projets qu’il aura défendus seront à peine ébauchés.

Après les incidents sanglants du 6 février 1934 suite à l’affaire Stavisky un escroc lié à plusieurs parlementaires radicaux dont un ministre du gouvernement du radical Camille Chautemps, qui est trouvé mort, il se serait suicidé selon la police. Gaston Doumergue, après la démission d’Édouard Daladier, dans un souci d’apaisement pour un gouvernement d’union nationale, est appelé aux affaires, avec la caution d’Edouard Herriot ministre d’État et dirigeant radical, rival d’Edouard Daladier, pour constituer un Cabinet de centre droit. Sur les instances répétées du président du Conseil Gaston Doumergue et du président de la république Albert Lebrun, Pétain consent à accepter le portefeuille de ministre de la guerre le 9 février, poste qu’il occupera jusqu’au renversement du Cabinet le 8 décembre 1934 .

Le président a dit que le pays avait besoin de moi, je ne me suis pas dérobé, je n’ai jamais fait de politique et je ne veux pas en faire.

A ce poste, il va aussitôt mettre toute son énergie et son prestige pour infléchir la politique de réduction du budget de l’Armée. Partisan des chars de combat, il décide dès le 26 mars de l’adoption du char B1 dont il avait fait faire les prototypes pendant son commandement. Le même jour, il décide aussi de l’adoption du char D2 et de l’étude d’un char léger. Soucieux de la formation des officiers supérieurs, il ordonne que tous les postulants à l’École supérieure de guerre effectuent des stages préalables dans des unités de chars et d’aviation.

Le 31 mai 1934, convoqué devant la commission des finances, il exprime ses vues sur la fortification et renouvelle ses réserves sur l’efficacité de la ligne Maginot. Il explique ce qu’est pour lui la fortification, le béton est un moyen pour économiser les effectifs, mais l’essentiel reste une armée puissante sans laquelle elle n’est qu’une fausse sécurité. Le but de la fortification est de permettre le regroupement des troupes pour l’offensive ou la contre-offensive. Il aura cette phrase,

«la ligne Maginot ne met pas à l’abri d’une pénétration de l’ennemi, si l’armée n’est pas dotée de réserves motorisées aptes à intervenir rapidement». Il soutient néanmoins le principe de cette ligne. Selon Robert Aron les conceptions stratégiques qu’il défend à cette époque sont conformes à son expérience de la Grande Guerre ainsi,

« Entre les deux guerres, les conceptions stratégiques qu’il va défendre et imposer à l’Armée Française sont encore strictement conformes à son expérience du début de l’autre conflit, il ne croit pas au rôle offensif des tanks ni aux divisions blindées. Il préconise l’édification de la ligne Maginot, derrière laquelle nos combattants de 1939 vont se croire à l’abri et attendront paisiblement l’offensive Allemande, qui se déclenchera ailleurs».

Le 15 juin 1934, il obtient le vote d’un crédit supplémentaire de 1,275 milliard pour la modernisation de l’armement.

Le 27 octobre 1934, il convainc Louis Germain-Martin, ministre des Finances, de signer le «plan Pétain pour 1935», qui prévoit la construction de 60 chars lourds, 300 chars moyens et 900 chars légers.

La chute du Gouvernement, et le remplacement du maréchal Pétain par le général Maurin, partisan de chars lourds et lents, retarderont la mise en œuvre de ce plan de plusieurs mois.

Au moment où il quitte le ministère, Pétain jouit d’une très grande popularité, notamment dans les milieux d’extrême droite. En témoigne en 1935, la célèbre campagne lancée par Gustave Hervé intitulée «C’est Pétain qu’il nous faut».

Sa courte expérience ministérielle le brouille avec le parlementarisme et le conduit à refuser toutes les sollicitations ultérieures malgré l’insistance de Pierre Etienne Flandrin président du Conseil, Alliance démocratique, du 8 novembre 1934 au 31 mai 1935. Il participe par la suite au Conseil supérieur de guerre, où il soutient la politique de guerre offensive promue par le colonel de Gaulle, qui fut un temps son «porte-plume», préconisant la concentration de chars dans des divisions blindées.

(Rien n’est clair, les informations sont contradictoires concernant le soutien à la politique du colonel de Gaulle préconisant la concentration de chars «prépa Sciences Po de Lyon » prétend qu’elle était rejetée par Pétain ?)

Le différent avec le colonel de Gaulle ne s’arrête pas à cette logistique militaire, c’est durant ces années de l’entre deux guerres que Charles de Gaulle développe ses théories militaires, il publie La Discorde chez l’ennemi, 1924, Le Fil de l’épée, 1932, Vers l’armée de métier, 1934, et La France et son armée, 1938. Ce dernier livre provoque une brouille avec le maréchal Pétain, lequel aurait voulu le signer.

Les relations de Gaulle Pétain,

de Gaulle qui avant un style cassant n’avait pas l’accord de l’État-major enseignant. Un jour, Pétain, dut même venir en personne pour que de Gaulle puisse faire son cours… En effet, rares étaient ceux qui suivaient les théories de la «nouvelle stratégie» du futur général, il préconisait la création de divisions cuirassés, composées d’infanterie, d’unités d’aviation et de blindés. Il fallait coordonner les trois forces afin de percer les lignes ennemies et faciliter, ensuite, l’avancée d’autres troupes plus «régulières». Mais, dans son écrasante majorité, l’État-major français privilégiait l’action séparée de ces unités. On ne croyait pas en la stratégie de de Gaulle et on le faisait passer pour un original loufoque… Sur le plan personnel, les deux hommes s’appréciaient profondément et l’on dit qu’à la naissance du premier fils de de Gaulle, celui-ci choisit le prénom de Philippe en l’honneur du maréchal. De plus, de Gaulle théorisa ses pensées, «Vers l’armée de métier, Au fil de l’épée…» et à chaque reprise, en préface, de Gaulle remerciait le maréchal pour ses conseils et son aide. Certaines préfaces ou chapitres ont même été rédigés par Pétain. Alors pourquoi la rupture ? Tout simplement, car les deux hommes se sont brouillés en 1936, quand «Au fil de l’épée» est paru et que Pétain a trouvé que la dédicace à son égard était un peu courte et pas assez «vibrante». Les deux hommes entraient donc dans un froid qui dura jusqu’en 1945… Bien sûr la politique internationale n’a pas arrangé cela, de Gaulle, alors sous-secrétaire d’État dans le gouvernement Reynaud, prit la tête de ceux qui refusaient la capitulation, une infime minorité…Et Pétain, encore auréolé par Verdun et l’année 1917, voulu rester avec le peuple Français et partager ses souffrances. L’article sur l’armistice développe le conflit de Gaulle Pétain et les autres.

Pétain écrit dans la Revue des deux mondes du 15 février 1935, «il est indispensable que la France possède une couverture rapide, puissante, à base d’avions et de chars». Et lors d’une conférence à l’École de Guerre en avril 1935, «Les unités mécanisées sont capables de donner aux opérations un rythme et une amplitude inconnus jusqu’ici. L’avion, en portant la destruction jusqu’aux centres vitaux les plus éloignés fait éclater le cadre de la bataille. On peut se demander si l’avion ne dictera pas sa loi dans les conflits de l’avenir». Ainsi que dans la préface d’un ouvrage du général Sikorsky, «Les possibilités des chars sont tellement vastes qu’on peut dire que le char sera peut-être demain l’arme principale».

Le 6 avril 1935, il dit, devant le président Lebrun, dans un discours à l’École supérieure de Guerre, «il est nécessaire de tenir le plus grand compte des perspectives ouvertes par l’engin blindé et par l’aviation. L’automobile, grâce à la chenille et à la cuirasse, met la vitesse au service de la puissance, La victoire appartiendra à celui qui saura le premier exploiter au maximum les propriétés des engins modernes et combiner leur action».

En 1938, il préfacera le livre du général Louis Chauvineau «Une invasion est-elle encore possible», qui prônait l’utilisation de l’infanterie et des fortifications comme moyens de défense, face au «front continu». Dans cette préface, Pétain considérait que l’utilisation des chars et des avions ne modifiaient pas les données de la guerre.

Le 2 mars 1939, Pétain est nommé ambassadeur de France en Espagne par le troisième gouvernement d’Édouard Daladier du 12 avril 1938 au 11 mai 1939 succédant au second Cabinet du socialiste Léon Blum. Le 20 mars 1939, il présente ses lettres de créance au général Franco , chef de l’État espagnol, résidant alors à Burgos. Au nom du rapprochement diplomatique de la France avec l’Espagne, il lui incombe de superviser, dans le cadre des accords Bérard-Jordana, qui sont diplomatiquement des accords de bons voisinage, le rapatriement à Madrid des réserves d’or de la Banque d’Espagne et des toiles du musée du Prado que l’ancienne République espagnole avait transférées à l’abri en France durant la guerre civile.

À l’instigation des grands chefs militaires, Foch, Joffre, les gouvernements de la fin des années 1920 vont affecter d’importants efforts budgétaires à la construction de lignes de défense. Cette stratégie est symbolisée par la coûteuse, et de surcroît incomplète ligne Maginot qui fut arrêtée à la frontière Belge. Winston Churchill, dans son ouvrage sur la Seconde Guerre mondiale, émet l’avis que l’idée de la ligne Maginot aurait pu être d’une très grande utilité si elle avait été correctement appliquée et qu’elle paraissait justifiée compte tenu, en particulier, du rapport numérique entre les populations de la France et de l’Allemagne. Mais le maréchal Pétain s’était opposé à cette extension.

Il soutenait avec force que l’on devait exclure l’hypothèse d’une invasion par les Ardennes en raison de la nature du terrain. En conséquence, on écarta cette éventualité. Après le succès de la guerre-éclair menée par les Allemands, Pétain ne pouvait plus ignorer que la débâcle de 1940 était due aux «grands chefs militaires», dont les autorités gouvernementales n’avaient fait que suivre les orientations stratégiques quand il tenta de faire juger les «responsables» de la défaite, en imputant celle-ci exclusivement aux politiques.

Pétain n’avait pas manqué non plus, pendant plusieurs années, d’annoncer comme perdue d’avance une nouvelle guerre contre l’Allemagne, si la France n’effectuait pas le même effort de réarmement. Ce manque de conviction peut également être vu comme ayant empêché la préparation nécessaire de l’Armée française à une guerre qui était pourtant inéluctable.

En fait, tous ont des torts, les militaires de ne pas avoir cru que les Allemands pouvaient passer par les Ardennes et les politiques pour ne pas avoir financé l’armée comme ils le souhaitaient. A l’époque, il était impossible de financer à la fois la Ligne Maginot, les chars, et l’aviation.

La suite 28 sera la France avant et pendant la Première Guerre mondiale.

Les références,

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichegh.php?idLang=fr&idGH=901
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abd_el-Krim
http://fr.wikipedia.org/wiki/Miguel_Primo_de_Rivera
http://www.google.fr/search?q=soci%C3%A9t%C3%A9+des+nations&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&client=firefox-a&rlz=1R1GGLL_fr___FR390
http://fr.wikipedia.org/wiki/Douar
http://www.admp.org/revuespdf/205/livres.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Laure
http://www.marechal-petain.com/entre_deux_guerres.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Maginot
http://www.ligne-maginot.fr/La_ligne_maginot/Accueil.html
http://forum-francophone.bbactif.com/t441-les-emeutes-du-6-fevrier-1934-a-paris
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_du_6_f%C3%A9vrier_1934
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Aron
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Germain-Martin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Maurin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Herv%C3%A9
http://prepa-sciencepo.forumactif.net/t237-philippe-petain-biographie-detaillee-1-2
http://fr.wikipedia.org/wiki/W%C5%82adys%C5%82aw_Sikorski
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1939_num_4_6_5526_t1_0635_0000_2
http://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Franco
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_B%C3%A9rard-Jordana
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Prado
http://www.google.fr/search?q=Paul+Painlev%C3%A9+&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&client=firefox-a&rlz=1R1GGLL_fr___FR390
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_du_Rif
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-%C3%89tienne_Flandin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_Buat


 

4 réflexions sur « Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 27, »

  1. [b]Bravo, Anido, pour cette suite…

    On comprend beaucoup mieux pourquoi, par le cheminement de sa pensée, par son antiparlementarisme forcené, le Maréchal Philippe Pétain est devenu, par la suite, un traitre à la Patrie

    Bien à toi

    Dominique[/b]

  2. [b]Dominique[/b] bonsoir,

    Cela apparaitra beaucoup plus lors de le « révolution nationale » après l’armistice de 1940 et à la mise en place du régime de 1940 quyui lui donne les pleins pouvoirs.

    Bien à toi,

    Anido

  3. Cher Anidom,

    Je vois adresse mes félicitations pour cette très belle suite historique.
    C’est vraiment un très gros travail, très instructif, accessible.
    Vous devriez réunir tous les volets dans un volume !

    Bien cordialement
    Isabelle

  4. [b]Isabelle VOIDEY[/b] bonsoir,

    Vous êtes très gentille, mais voyez-vous comme je me suis déjà expliqué, ce travail est fait à partir de publications sur la toile.
    Je ne peux comme le font les historiens consulter les archives nationales Françaises et étrangères, ce n’est pas mon travail, et puis je ne suis plus tout jeune.

    Alors, je ne veux pas tirer un quelconque profit de ce que j’ai glané par la publication d’un livre. De plus, il y a de nombreuses photos, et des vidéos, vous n’avez pas encore tout vu.

    Quel serait l’éditeur capable de reproduire dans un livre toutes ces références alors que je ne suis pas médiatique ?

    Je ne suis pas un thème vendeur.

    Ce travail est plus vivant sur la toile que dans un livre.

    Je ne suis pas connu, bien que sur mon blog du Monde.fr l’historique Google m’indique plus de 16.000 visites jour sans autres précision. Je publie de plus sur C4N sur 20 minutes.fr et sur Médiaparte, donc cela me suffit, et je ne compte pas les réseaux sociaux comme facebook, délicious, Technorati, Wikio ou mon blog est au top, etc….

    Une gloire journalistique est éphémère, la toile offre le monde c’est autre chose.

    Bien à vous,

    Anido

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