Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 20,

l’armistice à Rothondes.

 

L’armistice a été signé dans la Clairière de Rothondes en forêt de Compiègne dont la position est représentée sur la carte suivante.

 

 

 

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Le sentier maréchal Joffre en très mauvais état mène directement au musée et aux monuments commémoratifs.

La presse le jour de l’armistice

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A la une de L’homme libre du mardi 12 novembre 1918 :

«Une séance mémorable à la Chambre»

L’Assemblée et le public font au président du Conseil d’indescriptibles ovations, lire les hommages. 11 novembre 1918 La Chambre des députés, l’entrée de la cour avant l’arrivée de Georges Clemenceau

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La presse étrangère

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La Clairière de l’armistice

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Clairière de l’Armistice avec la dalle centrale, à gauche l’emplacement où se trouvait le wagon de Foch lors de la signature des deux armistices et au fond, l’allée et le monument des Alsaciens-Lorrains.

Le wagon de l’armistice.

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Le wagon de l’Armistice est la voiture de chemin de fer dans laquelle furent signés l’Armistice du 11 novembre 1918 entre l’Allemagne, la France et ses alliés, puis celui du 22 juin 1940 entre l’Allemagne et la France, tous deux à la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne dans l’Oise. Cette voiture fut mise en service en 1914 par la Compagnie des wagons-lits, affecté au train du maréchal Foch en 1918, exposée aux Invalides puis dans la clairière de Rethondes pendant l’Entre-deux-guerres. Emmenée en Allemagne après la signature de l’armistice en 1940 et exposée à Berlin, elle fut détruite en avril 1945 par les SS, sur ordre d’Hitler, un mois avant la capitulation Allemande, il ne voulait pas signer la nouvelle capitulation de l’Allemagne dans ce même Wagon, Wikipédia.

La signature de l’armistice

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Tableau représentant la signature de l’Armistice de 1918 dans le wagon-salon du maréchal Foch. Derrière la table, de droite à gauche, le général Weygand, le maréchal Foch, debout et les amiraux Britanniques Rosslyn Wemyss et G. Hope. Devant, le ministre d’État Allemand Matthias Erzberger, le général major Detlof von Winterfeldt, avec le casque de l’Armée impériale, le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Ernst Vanselow de la Marine impériale, Wikipédia .

Etaient présents,

Les Alliés,

Les militaires
* Maréchal Ferdinand Foch, commandant suprême des forces alliées
* Amiral Rosslyn Wemyss, représentant britannique
* Général Maxime Weygand, chef d’état-major de Foch

Le secrétariat du maréchal Foch
* Henri Deledicq
* Émile Grandchamps

Les Allemands,

Le représentant plénipotentiaire était civil, assisté de conseillers militaires
* Matthias Erzberger, représentant du Gouvernement allemand
* Comte Alfred von Oberndorff, représentant le ministère des Affaires étrangères allemand
* Général Detlof von Winterfeld, Armée impériale allemande
* Général von Gruennel, Armée allemande
* Capitaine de vaisseau Ernst Vanselow, Marine Allemande.

A la descente du wagon de l’armistice

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Cette photographie a été prise après la signature de l’armistice à la sortie du «wagon de l’Armistice» du train d’État-major du maréchal Ferdinand Foch, deuxième à partir de la droite.

Retrait des troupes Allemandes

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Retrait des troupes Allemandes après la signature de l’armistice.

Le maréchal Foch à la Clairière de Rothondes

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Photo personnelle.

Les Conventions d’armistice, Wikisource.

Entre le Maréchal Foch et :

commandant en chef des armées alliées, stipulant au nom des puissances alliées et associées, assisté de l’amiral Wemyss, first lord of the sea, d’une part, Monsieur le secrétaire d’État Erzberger, président de la délégation Allemande, Monsieur l’envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire comte Von Oberndorff, Monsieur le général-major Von Winterfeldt , Monsieur le capitaine de vaisseau Ernest Vanselow, munis de pouvoirs réguliers et agissant avec l’agrément du chancelier Allemand, d’autre part, il a été conclu un armistice aux conditions suivantes, lire la suite ici.

Vidéo de la commémoration d’armistice 1918-2008.

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Commentaire du général Hering.

Les qualités de chef dont a fait preuve le maréchal Pétain pendant la guerre 14-18 restent gravées dans la mémoire de tous ceux qui l’on vu à l’œuvre aux heures difficiles, esprit de prévision, sens de l’organisation, activité, coup d’œil, courage et volonté de fer. Et cependant quelques-uns lui ont reproché sa prudence excessive, voire son manque de perçant. Si le maréchal Pétain est prudent, c’est que depuis le début de la guerre, il est parfaitement fixé sur la puissance du feu. Son expérience de 1914 lui a appris ce que coutaient les vies humaines, les offensives inconsidérées. Aussi ne veut-il attaquer qu’à bon escient, c’est à dire, lorsqu’il estime avoir suffisamment d’atouts en mains, effectifs et matériels, après une préparation matérielle et morale aussi poussée que possible, le bon sens. Ce qui ne l’empêche pas d’ailleurs de pratiquer l’offensive au moins aussi bien que ses pairs, Guise et la Marne 1914, Carency et Champagne 1915, contre offensive Verdun 1916, La Malmaison 1917, offensive générale 1918, autant de victoires à son actif. Il n’hésite pas à brusquer l’attaque quand l’occasion se présente comme j’ai pu le constater moi-même le 23 septembre 1918 quand il a maintenu à Sainte-Ménémould la décision d’attaquer le 25 malgré les objectives de plusieurs exécutants qui, sous prétexte de parachever leurs préparatifs d’attaque demandaient un délai de quelques jours, texte tiré de «La vie exemplaire de Philippe Pétain» page 61 par le général Hering.

La suite 21 sera la tombe du soldat inconnu et la liste des sites référencés

 

 

 

2 réflexions sur « Philippe Pétain, Maréchal de France, suite 20, »

  1. [b]Anido[/b],

    bonjour…

    [i]Je voudrais savoir si, à cette époque de la signature de l’armistice à [b]Rothondes[/b], mais également à la Chambre des député, des personnes pensaient qu’une nouvelle guerre entre la France et l’Allemagne serait inévitable ?
    [/i]
    Grâce à mes grands parents paternels, qui m’ont raconté bien des épisodes de cette 1[b]ère Guerre Mondiale[/b], j’ai visité ce wagon à [b]Rothondes[/b], puis, je me suis rendu sur des hauts lieux de cette guerre, allant également me promener sur le [b]Chemin des Dame[/b]s, où mon Grand-père m’a raconté qu’il y avait été blessé !

    Bien à toi

    [b]Dominique[/b]

  2. [b]Dominique[/b] bonsoir,

    Comment veux-tu que je te réponde ?

    Comment savoir si au moment de l’armistice, si une nouvelle guerre avec l’Allemagne serait inévitable ?

    Je ne sais pas.

    Moi aussi il y a bien longtemps j’ai parcouru Verdun, Douaumont, le Chemin des Dames, l’Allée des Baïonnettes, enfin tous les sites historiques.

    Bien à toi,

    Anido

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